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11/01/2013

Etude n° 3 : La création complétée Gen 1.14 à 2.3 (19 01 13)


« Le septième jour toute l’œuvre que Dieu avait faite était achevée et il se reposa au septième jour de toute l’œuvre qu’il avait faite » Gen 2.2

 sabbat marelle zabou.jpg

Observons

Nous avons vu la semaine dernière le récit de la création du monde sur les trois premiers jours.

On constate,rappelons-le, que les trois premiers jours sont consacrés aux espaces habitables, les trois jours suivants, à leurs habitants. Dans l’énumération suivante, il est intéressant de remarquer qu’à chaque espace correspond une catégorie d’habitants : les points 1 et 4, 2 et 5, 3 et 6, se correspondent :

Espaces habitables :

1- Lumière (séparation d’avec les ténèbres)

2- Ciel et mer (séparation des eaux d’en-haut = air, des eaux d’en-bas = mer)

3- Terres sèches (séparation d’avec les eaux marines) et végétation

Habitants :

4- Points lumineux (soleil, lune, astres)

5- Oiseaux et créatures aquatiques

6- Monde animal (bétail, reptiles, animaux sauvages, et les humains)

7- Point culminant : le repos du Créateur et de la création

 

- Quelles différences trouvez-vous entre la création des animaux et celle de l’humain ? Que nous enseignent-elles sur l’homme ?

- Rechercher les trois bénédictions que contient ce passage ? Que nous disent-elles sur le regard de Dieu sur sa création ?

 

 

Comprenons

Le texte de la création n’est pas ordonné chronologiquement, mais selon une logique divine : Si Dieu crée un cadre matériel favorable à la vie dans les trois premiers jours, il ne peut le laisser vide. Les quatre jours suivants, il va remplir de vie les espaces créés, selon les espèces qui leur conviennent, astres pour le firmament de l’univers, animaux pour le ciel et  la terre maritime ou solide, avec pour chef l’homme. On pourrait penser que tout étant jugé "très bon" Dieu se satisfaisait de ces six jours ! mais un septième jour vient compléter toute cette création pour lui indiquer où elle trouverait son harmonie et la joie de la cohabitation : dans la présence et la relation avec son Dieu Créateur !

Remarquons que tout est dit deux fois, d’abord quand Dieu exprime son intention, puis quand il la réalise par sa Parole.

En mentionnant neuf fois  « selon son espèce » pour caractériser plantes,  arbres et animaux, le récit montre d’abord que Dieu a agi avec ordre. Rien n’a été fait au hasard, tout a été prévu et planifié. Cette insistance fait comprendre que Dieu est très ordonné dans tous les détails, qu’il a conçu chaque chose avec soin, et lui a fixé sa place. Ainsi ni les plantes, ni les animaux n’évoluent en passant d’une espèce à l’autre. Cela contredit la théorie de l’évolution progressive qui voudrait faire descendre l’homme du singe ou du poisson.

Nous en avons conclu le second enseignement : Dieu a tout conçu et réalisé selon un plan précis, et le troisième enseignement : Dieu a voulu chaque créature à sa place, et dans son règne respectif, végétal, animal, humain.

 En créant les astres le 4ème jour et les animaux les 5ème et 6ème jour, Dieu révèle leur nature de créatures qui lui sont soumises et dépendent entièrement de lui pour leur existence. Les astres ne sont que des luminaires, des lampes, destinés à éclairer la nuit et à marquer le temps pour les habitants de la terre. Il est nécessaire de distinguer ici l’astrologie de l’astronomie. L’astrologie attribue un pouvoir aux astres sur les caractères et le destin des hommes qui en font des objets d'adoration. L’astronomie étudie les lois qui régissent le monde de l’espace. C’est une science exacte, alors que l’astrologie vient de l’occultisme.

Grâce aux astres, nous pouvons, comme Moïse, « compter nos jours », nos heures et nos années.

Quand on considère les merveilles de la nature comme l’aile du papillon ou l’oeil d’une mouche, la splendeur du ciel étoilé ou des montagnes majestueuses, peut-on croire, que tout cela s’est fait tout seul, de soi-même ? La complexité et la beauté de la nature sont justement des raisons de croire que son auteur est un être  bien plus intelligent, sage et puissant que l’homme lui-même. Adorer la nature ou la matière, ou l’énergie, ou les astres, c’est leur donner plus d’importance et d’intelligence qu’à l’homme, qui reste incapable de créer la vie, et qui craint les forces qu’il ne maîtrise pas ! Qu’est-ce qui est plus logique : honorer la matière ou un animal, ou honorer un Être intelligent et bon ?

Les animaux créés à la Parole de Dieu émanent de leur milieu de vie, les eaux ou la terre (v 20, 24). L’homme, lui aussi créé par la Parole de Dieu,à partir de la terre "adama" (ch 2.7) est le seul « à l’image de Dieu », « à sa ressemblance ». Dieu lui accorde ainsi une valeur supérieure au monde animal ou végétal, qu’il doit gérer en maître responsable (= dominer). 

Ce que Dieu crée est immédiatement conforme à son projet. Il n’a pas besoin d’essais successifs ! Par ce récit de la Création, la Bible nous enseigne que l’homme est une créature spécialement conçue par Dieu.

L’humain est le fruit d’une décision spéciale d’un Dieu créateur, unique mais aussi  paradoxalement «  pluriel ». Il énonce son intention au pluriel : « Faisons l’humain à notre ressemblance ». On peut voir dans ce pluriel, confirmé par la forme au pluriel du mot hébreu « Elohim » traduit par « Dieu », la première suggestion du Dieu trinitaire, que l’Evangile révèlera comme Père, Fils et Saint-Esprit. On peut deviner la présence de ces trois manifestations d’Elohim dans ce chapitre 1 de la Genèse : il y a Dieu le Créateur, qui conçoit et organise son œuvre, Dieu qui par la Parole (Jn 1.1-3) donne existence à ses projets, et Dieu l’Esprit qui « plane au-dessus des eaux », qui protège la création. C’est dire l’importance de la création de l’humain, aux yeux d’un Dieu qui s’engage tout entier pour mettre au monde le chef-d’œuvre de sa création, un être qui va lui ressembler, et porter son image au milieu des autres créatures animales et végétales.

 

Enseignements sur l’homme 

La création de l’humain n’est pas décrite en détail. Elle fera l’objet de plus de développement au chapitre 2. Mais ce qui en est dit au ch 1 nous révèle déjà bien des éléments essentiels pour connaître ce qu’il est et quelle est sa mission :

a) Comme Dieu est pluriel, l’humain portant son image est aussi pluriel : homme (masculin) et femme (féminin) ; le chapitre deux nous apprendra ensuite que la troisième personne de la Divinité sera donnée à l’humain par le « souffle de Dieu », donnant vie physique, psychique et spirituelle à cette créature humaine, seule « image de Dieu » parmi toutes les autres. C’est dans l’union du masculin et du féminin de la nature humaine que Dieu laisse percevoir ses propres qualités dites masculines (esprit d’entreprise, de décision et d’action, extériorité, logique, jugement, etc.) ou féminines (sensibilité, intériorité, intuition, amour, imagination, etc).  Cela rend bien vaines toutes les discussions futures sur la nature et le rôle de la femme, qui ont agité les hommes érudits de tous les siècles, imbus d’une fausse idée de leur supériorité, résultat de l'introduction du péché dans le monde !

b) La ressemblance avec Dieu se poursuit dans la mission donnée à l’humain : il  est le roi de la terre qu’il doit « dominer » et « gérer ». Solidaire du règne animal créé le même jour que lui, l’homme n’a pas à se laisser dicter sa conduite par lui, ni à abuser de lui pour son profit, mais il doit gérer la nature pour permettre à chacun de vivre dans l’harmonie des uns et des autres, à l’exemple de son Dieu créateur.

c) Dieu prend soin d’indiquer aussi la nourriture de chaque espèce : la végétation portant semence ou fruit pour l’humain, l’herbe verte pour l’animal. Ce régime végétalien convenait dans un monde exempt du péché mais sera complètement bouleversé après  la chute du roi de la terre !

d) Comme pour l’animal (v 22), la bénédiction de Dieu sur l’homme se manifestera par la fécondité, qui permettra de peupler la terre. Mais, comme il est à l’image de Dieu, l’humain non seulement perpétuera la vie physique de son espèce, mais créera et développera tout ce qui est du domaine de la vie morale et relationnelle, artistique et scientifique. Son intelligence sera féconde et sa relation avec Dieu lui permettra de grandir harmonieusement sur tous les plans.

e) La différence qui existe entre le projet de Dieu (1.26) : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance », et la réalisation de ce projet (v 27) « Dieu créa l’homme à son image », sans que la ressemblance soit mentionnée, offre à l’homme une ouverture, une possibilité de croissance « jusqu’à la stature parfaite du Christ » dira Paul (Eph 4.13). L’homme n’est pas créé image figée de Dieu, mais toujours malléable et façonnable par Dieu sous l’action de l’Esprit, pour lui ressembler de plus en plus et refléter de mieux en mieux son amour (2 Co 3.18).

L’auteur témoigne aussi de sa foi dans l’être humain, homme et femme, roi de la terre :

a) Créé pour couronner les espèces animales dont il fait partie (créé le même jour), il en est différent par sa ressemblance avec Dieu non pas physique, mais psychique, morale, relationnelle et spirituelle.

b) Il reçoit la mission de gérer la terre et ses habitants. Dieu lui délègue une partie de ses pouvoirs et lui donne une responsabilité.

 L’organisation du récit révèle que tout a été fait pour que l’homme puisse vivre en harmonie avec la nature et avec son Créateur, le seul vrai Dieu.

 

- Enseignements sur le sabbat

En étudiant attentivement le récit de la création, le lecteur se rend compte de l’importance du chiffre 7 : 7 jours, 7 fois le mot bon, 7 fois le verbe créer, 7 fois le verbe faire. On ne peut pas parler de hasard, surtout quand on se réfère à la symbolique des nombres en hébreu.

Il semble que l’auteur veuille montrer ainsi  que la création est complète (v 2) et que le temps indiqué de sept jours marque le rythme parfait de toute vie humaine sur terre. Jésus  rappellera que « le sabbat a été fait pour l’homme…(Mc 2.27) ; le sabbat étant le septième jour, on peut en déduire que le temps de la semaine a aussi été créé par Dieu pour l’homme.

Dieu n’a accompli aucune œuvre créatrice le septième jour. Au contraire, il s’est « reposé », a « béni » et « sanctifié » ce jour, juste après la création de l’homme.

     1. Dieu se reposa

Il est évident qu’il ne s’agit pas ici d’un problème de fatigue ! Le constat du sixième jour en donne la raison, reprise par Genèse 2.2.

-    Tout était très bon.

-    L’œuvre était achevée : parfaite en son genre d’après le Larousse.

 Le plan conçu par Dieu était réalisé. Tout était en place, il restait aux bénéficiaires de le vivre avec reconnaissance et dans une relation d’écoute avec celui qui en était l’auteur et qui pouvait donc apporter toute la compréhension, tout le soutien pour développer la vie d’une manière harmonieuse.

 

     2. Dieu bénit ce jour

Le mot bénir, du latin benedicere, signifie : dire du bien. Dieu dit que ce jour est bon, est nécessaire pour l’homme. Il l’a prévu en fonction de l’homme, de ses besoins physiques, psychiques et spirituels. Il fait partie intégrante de la réussite du plan de vie heureuse qu’il a prévu pour l’homme. Dès le départ, le sabbat est lié à une idée de bienfait pour l’homme et la femme. La bénédiction du sabbat fait suite à celle des êtres vivants (Genèse 1. 22 et 28).

 

     3. Dieu sanctifia ce jour

Ce verbe signifie autant séparerdistinguer  que appartenir  à Dieu. Ce qui est sanctifié est mis à part  pour un but particulier, le service de Dieu. Ainsi le septième jour est un jour différent des autres.

 

     4. Caractéristiques du sabbat

a)  Un jour de repos :

     -    pour Dieu.

Dieu, l’Eternel, le hors du temps, qui domine le temps et l’espace, s’est en quelque sorte introduit dans le temps qu’il a conçu pour l’homme.

Il l’y a précédé en organisant le temps de travail, six jours et  le temps de repos, le septième jour. S’arrêtant lui-même de créer, il indique à l’homme qui est son image, d’arrêter ce jour-là aussi ses activités « profanes », pour le servir.

          -    pour l’homme.

Il semblerait qu’au départ, l’homme créé parfait ne devait pas connaître la fatigue ni le stress. Il avait un « patron » discret, des animaux dociles, un jardin sans mauvaises herbes, pas de maladies.

Dieu a-t-il prévu ce repos, en cas de...? Sans doute mais pas seulement. Il a tout fait parfait pour ce moment-là, car le sabbat n’est pas qu’un jour de cessation d’activités pour reposer son corps.

 

b)     Un jour pour se souvenir

... un jour qui lui est réservé, car il s’y reposa de tout son travail de Créateur.(v 3 version F.C.)

Dieu rappelle qu’il est l’auteur de toute la création. Il en est le Seigneur, le Maître. Il possède seul la sagesse pour donner les instructions parfaites qui feront la réussite de l’avenir. L’homme, en adoptant le rythme de vie que Dieu lui propose, premièrement se place dans une perspective heureuse; deuxièmement annonce de semaine en semaine qu’il est le bénéficiaire d’un cadeau qu’il doit gérer et faire fructifier.

Le donateur, le propriétaire, c’est Dieu. L’homme le proclamera de génération en génération. Rendez à Dieu ce qui est à Dieu, et à César ce qui est à César..., dira Jésus (Mc 12. 17)

 

c)           Un jour pour confirmer notre identité

France Quéré, dans La Famille, p. 253, écrit ceci :

« Qui suis-je ? Je suis aimé ! Voilà mon identité.... Bonne nouvelle que l’amour des autres dépose dans nos cœurs et avec cette vérité-là, nous irons au bout du monde : je suis aimé, donc je suis : toute terre m’est une patrie, tout homme devient mon frère. » 

Je suis aimé de Dieu ! Voilà mon identité !

Porter une attention particulière au jour du sabbat, c’est reconnaître Dieu comme le créateur plein d’amour de toute forme de vie et affirmer que nous avons notre origine en Lui. C’est nous déclarer fils et filles bien-aimés de Dieu. C’est rejeter le hasard, c’est bannir la peur de l’avenir.

C’est affirmer, semaine après semaine : je sais d’où je viens et où je vais, je sais qui je suis.

Le sabbat est un jour qui m’indique aussi mes limites : je suis créature, et ma sécurité est en Lui, mon Créateur.

d)  Un jour de fête

Après une bonne nouvelle comme celle-ci, comment ne pas faire la fête ! Comment, aujourd’hui, alors que la plupart de nos contemporains courent après une identité par l’appartenance à un groupe sportif ou religieux, à un parti d’opposants au pouvoir en place, au monde des vedettes, à celui des industriels ou de la finance, de la marginalité, etc., comment ne pas se réjouir de se savoir fils ou fille de Dieu ? Ne faut-il pas fêter chaque semaine cette bonne nouvelle avec ceux qui reconnaissent la paternité de Dieu ? Ne faut-il pas louer l’auteur de notre vie ?

Peut-être pourrait-on mettre un panneau à l’entrée de nos églises pour dire aux gens : « aujourd’hui nous nous réjouissons que Dieu soit notre créateur ! Voulez-vous partagez notre joie ? » ... A condition qu’elle soit réellement à l’intérieur de nos portes !

 

e)  Un jour pour la délivrance

S’il est vrai qu’au départ Adam et Eve n’avaient pas besoin d’un jour pour se défatiguer, est-il besoin, aujourd’hui d’insister sur la nécessité absolue de prendre du repos physiquement et psychiquement à cause de la  compétition, des tensions, des conflits, du stressqui emplissent les six autres jours de la semaine .

     Le travail est devenu le symbole de l’esclavage, de l’anti-liberté. C’est la course aux loisirs en même temps que la course à l’argent. Gagner gros en un minimum de temps. Nous sommes dans une économie de pouvoir, de domination de l’homme par l’homme. Sans compter l’injustice suprême : ne pas avoir de travail !

     Le sabbat nous rappelle que Dieu nous a créés, homme et femme, ni dominés, ni dominants, mais équivalents (= ayant même valeur)  devant lui qui est notre seul Maître. En ce sens, le sabbat nous délivre de l’oppression de l’homme par l’homme.

     C’est à la sortie d’Egypte que le peuple reçoit les commandements (Exode 20.1-17; Dt 5. 6-21). Ils sont reliés à la délivrance opérée par Dieu. C’est moi le Seigneur, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude...  (v.2.)

Cette notion de délivrance est reprise dans Hébreux 3.7 à 4.11, où nous sommes appelés à sortir de la révolte (comme à Massa et Mériba, Exode 17.7) pour entrer, dans le repos de Dieu, qui, dans ce texte, est clairement relié au repos du 7e jour.

     Que le récit de la création compte chaque journée  d’un coucher du soleil à l’autre, n’est pas gratuit pour entrer dans le repos du sabbat : pendant la première soirée, puis la nuit, l’homme a le temps de se détacher de ses préoccupations de la semaine, pour préparer son corps et son esprit à la rencontre avec son Dieu dès le matin (Amos 4.12).

     Le jour du sabbat nous ramène tous à égalité : tous esclaves du péché, avec ou sans gros sous, avec ou sans travail ! Et tous sauvés, si nous écoutons, aujourd’hui, la voix de Dieu  et entrons avec joie dans son repos. Tous dépendants de la grâce de Dieu. De son amour infini qui nous délivre, nous rachète tous au même prix, celui de la vie de son Fils.

     Le sabbat est plus que libération des fatigues du travail, il est symbole de libération du mal, du péché qui envahit nos vies, et la préfiguration du repos en présence de Dieu, pour l’éternité.

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

a) Quelle est ma position face à l’astrologie et les horoscopes, tellement prisés de nos jours ? Ai-je conscience que même par simple curiosité, ils me font courir le risque de manquer de confiance en mon Dieu Créateur ?

b) L’image de Dieu que nous sommes a été oblitérée par le péché, mais par sa grâce, Jésus-Christ nous permet de la restaurer. Comment ma vie familiale, professionnelle, ecclésiale, et sociale  reflète-t-elle l’image de Dieu : mes actes et mes paroles contribuent-ils à créer la vie et l’harmonie autour de moi ? A quoi dois-je veiller pour atteindre cet objectif ?

c) Comment concrètement, à mon niveau individuel, répondre à la mission confiée par Dieu de « dominer » (= gérer) la Nature, dans le sens de l’environnement (= l’écologie, le respect de la planète), ou de ce qui est « animal » ou « naturel » en moi (= la maîtrise de soi) ?

d) Quel est le but de cette mission de gestionnaire de la terre: devenir saint et puissant comme Dieu, ou manifester le respect dû à une création qu’Il avait jugée bonne pour la vie de l’homme, et rendre Dieu perceptible aux autres à travers ma vie ?

e) Quelle est ma conception du repos ? Comment est-ce que je remplis les moments de cessation de mes activités professionnelles ou familiales ? Est-ce que j’en fais des moments privilégiés de rencontre avec Dieu, avec les autres, des moments de divertissement, de détente totale, de culture intellectuelle ou physique, des occasions d’étourdissement, etc. ?

f) Comment vivre le sabbat en harmonie avec l’enseignement biblique de la Genèse et des Evangiles ?


 

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