01/08/2014
Étude n° 6 : Croître en Christ, Jean 15.1-12 (09 08 14)
« Jésus répondit à Nicodème : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » Jean 3.3
Jean 15.1-12 : Parabole du cep et des sarments
Observons
Contexte
14.15-31 : Promesse de Jésus d’envoyer à ses disciples, le Consolateur, L’Esprit de Vérité, pour les enseigner et leur donner la paix.
15.13-17 : Demeurer attaché au cep, c’est obéir au commandement de l’amour mutuel.
Le texte :
Répétitions : 10 fois le verbe « demeurer », 7 fois avec le complément « en moi », y compris l’expression « être en moi »(v 2), 3 fois « dans son amour » ; 7 fois « porter du fruit »avec le v 16.
Structure : V 1-6 : Métaphore du cep et des sarments.
- Quelle différence y a-t-il entre retrancher et émonder ? Quel est le but de l’émondage de la vigne ? Spirituellement, qu’est-ce qu’il signifie ? Qui opère cet émondage ? (v 2-3)
Quelle est la condition de la fructification spirituelle du disciple ?( v 4-6)
V 7-12 : Demeurer en Christ c’est porter des fruits d’amour et de joie.
Que signifie demeurer en Christ ? Quels bienfaits en découlent pour le disciple (v 7, 9-10) et pour Dieu (v 8) ?
Comprenons
Jean réunit dans un long discours, au moment de la dernière Pâque de Jésus avec ses disciples, les instructions et enseignements que Jésus veut leur transmettre avant de mourir. Il cherche à les encourager pour l’épreuve qu’ils vont devoir affronter ; il leur rappelle son union avec eux, qui leur permettra de trouver l’aide du Saint-Esprit qu’il leur enverra (14.15-21).
Pour illustrer ses paroles, il prend l’image de la vigne que l’Ancien Testament avait déjà utilisée dans Esaïe 5 pour montrer les soins de Dieu envers son peuple symbolisé par la vigne.
Dans la parabole du cep et des sarments (préférez cette traduction à celle de la BFC, qui atténue la force de l’image en parlant de vigne à la place du cep), Jésus précise le but attendu de ses soins. Contrairement à d’autres paraboles de Luc, Jésus transpose ici directement les éléments naturels dans la sphère du spirituel par le moyen de la métaphore (= image sans terme de comparaison). Pour une compréhension plus précise, nous reprenons d’abord la métaphore naturelle, et étudierons ensuite la transposition spirituelle.
La métaphore :
Un vigneron plante un cep dans sa vigne ou son champ. Pour que le cep porte du fruit, il le débarrasse des sarments stériles, et il effeuille et émonde (= retire les branches superflues) les sarments fertiles, de façon que la sève serve uniquement à la fructification, et que le soleil fasse mûrir les grains.
Les sarments coupés ne peuvent absolument pas porter de fruit, ils sèchent, puis sont ramassés hors de la vigne et sont brûlés.
La transposition spirituelle :
Le vigneron, c’est Dieu (v 1). Il a envoyé dans l’humanité (= le champ) sa Parole ou Jésus (= le cep nourricier). Comme un cep, Jésus est venu sans grande apparence ni beauté (Esaïe 53.2). Sa Parole, véritable sève de vie, a nourri des hommes et des femmes (= les sarments) qui ont constitué son peuple, le peuple Juif, puis l’Eglise.
La parabole révèle que tous les sarments ne portent pas de fruit. Parmi ceux qui font partie du peuple de Dieu, certains ne sont pas unis au cep (v 4), c’est-à-dire que la Parole ne demeure ni n’agit en eux (v 7), qu’ils ne peuvent donc pas être remplis de l’amour de Christ pour eux (v 9), ni de l’obéissance qui en découle (v 10). Ils ont l’apparence d’appartenir au Christ, mais la sève de l’Esprit n’arrive pas à faire son œuvre de sanctification en eux, de sorte qu’ils sont stériles. Dès ce monde, leur choix les coupe du cep, leur vie intérieure spirituelle s’assèche ; n’étant pas alimentés par l’Esprit, ils sont spirituellement déjà morts, mais cela n’apparaîtra au grand jour qu’à la fin des temps, où ils se seront exclus du Royaume. En effet, l’œuvre de séparation est celle du vigneron qui reconnaît les sarments inutiles. Nul ne peut agir à sa place, gardons-nous de vouloir faire le tri nous-mêmes!
Les sarments utiles sont l’objet des soins attentifs du Père. Il les émonde, les purifie de tout ce qui empêcherait le fruit de murir : défauts de caractère, habitudes néfastes au développement de l’être, orgueil, égoïsme. Dieu poursuit son œuvre de sanctification de façon continue en eux, comme la sève nourrit de façon continue les sarments. Il fait cette œuvre par sa Parole (v 3), par son Esprit, par tous les moyens de sa grâce, tant que le sarment (le croyant) reste attaché à sa Parole dans un esprit d’ouverture et de soumission ; parfois, Dieu est obligé de rappeler à Lui le croyant négligent ou paresseux par les épreuves qui surviennent, et les renoncements à la volonté propre que la vie quotidienne nécessite. Son objectif est que le croyant attaché à Lui, porte plus de fruit (v 2). « Porter du fruit » est répété 7 fois (avec le v 16), c’est bien l’objectif des soins de Jésus auprès de ses disciples.
Jésus a purifié ses disciples par sa Parole, en leur enseignant le plan du salut tel que Dieu le réalisait en lui et par lui, donc en émondant leur foi des préjugés, des fausses attentes sur le Messie et son Royaume, et de leurs fausses conceptions d’un salut mérité par leurs œuvres (v 5b). Il a déposé dans leur cœur le principe impérissable de la vie nouvelle, l’amour de Dieu et des autres, qui se développe peu à peu jusqu’à leur faire atteindre « la stature parfaite de Christ » (Ephésiens 4.13b).
Le fruit qu’il attend de chacun, c’est une vie d’amour fraternel et de joie, qui n’est possible que par la présence en eux de son amour inconditionnel (v 9-11) ; comme il en a montré l’exemple, et ouvert la voie, l’obéissance à ses commandements découlera de l’attachement au Père, et Le glorifiera, c’est à dire fera connaître son amour pour tous (v 8-9).
Questions pour une application dans la vie chrétienne
- Suis-je un chrétien de nom, ou un chrétien engagé dans une vie avec Christ,
au quotidien ? A quoi le reconnaît-on ?
- Examinons avec sincérité les sentiments qui nous unissent à Jésus : peur, indifférence, intérêt (dans le sens de « désir d’une récompense »), affection, reconnaissance, confiance, désir de le connaître mieux, etc...
- Qu’est-ce qui me sépare de lui ? Qu’est-ce qui m’empêche de recevoir les bienfaits qu’il a promis de donner dans cette parabole? Comment rester attaché à lui ?
- Quels fruits porte notre vie (individuelle et ecclésiale) ? Peut-on y reconnaître l’action de l’Esprit en nous ?
- Quels engagements puis-je prendre devant Dieu, pour que ma vie puisse le glorifier ?
08:00 Publié dans Enseignements de Jésus | Lien permanent | Commentaires (1)
25/07/2014
Étude n°5 : Comment être sauvé, Mat 22.2-14 ; Luc 18.9-14 (02 08 14)
« Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle.
Observons la parabole des noces, dans l’évangile de Matthieu 22.2-14
Le récit est composé de deux paraboles très voisines :
Première parabole de Matthieu 22.2-10 :
- Qui est l’initiateur de l’invitation au repas des noces ? v 2
- Comment se marque son insistance à inviter (répétitions, adverbes,… ? v 3-4
- Comment répondent les invités ? v 5-6
- Quelle est la réaction de l’hôte envers ses premiers invités ? Quelle menace est sous-jacente pour le peuple juif du temps de Jésus ? v 7
- Qu’est-ce que cela signifie au plan du salut pour tous ceux qui refusent l’invitation de Dieu ?
- Pourquoi l’hôte juge-t-il ces premiers invités « indignes » des noces ? En quoi consiste la dignité pour participer aux noces ? v 8
- Où se trouvent les seconds invités ? v 9-10. Si les premiers représentent le peuple Juif, que peuvent représenter ces seconds invités qui répondent aussitôt ?
Deuxième parabole de Matthieu 22.11-14 :
- Quelles différences et ressemblances discernez-vous entre les deux paraboles ?
- Que peuvent représenter l’inspection des convives par le roi (v 11) et l’habit de noces (voir Zac 3.1-5 ; Ap 19.8)
- Comment le roi s’adresse-t-il à l’invité sans habit ? v 12
- En comparant le passage avec la parabole de Luc 18.9-14, que signifie l’entrée de cet invité sans habit de noces ? Que lui manquait-il pour participer aux noces ?
- Que représentent les « ténèbres du dehors » ? L’expression « Il y aura des grincements de dents » donne-t-elle crédit à la croyance à l’enfer éternel ? Comment la comprendre ?
- Quelle différence faire entre appelé et élu ? Quelles sont les conditions spirituelles pour être élu ?
Observons le texte de Luc 18.9-14
- A qui Jésus adresse-t-il cette parabole ? v 9
- Qu’est-ce qui distingue ces deux fidèles du temple ? v 10
- Quelle est la posture du premier ? Qu’est-ce que cela dénote comme opinion sur lui-même ? Quelle opinion a-t-il des autres et de lui-même dans sa prière ? v 11.
- De quoi se glorifie-t-il ? v 12. Quelle relation avec Dieu sa forme de piété révèle-t-elle ?
- Quelle est l’attitude du second fidèle ? Que reconnaît-il dans sa prière ? Quelle opinion a-t-il de lui-même ?
- De quelle justification Jésus parle-t-il au sujet de cet homme ? v 14
- Que signifie sa conclusion ? En quoi cette parabole éclaire-t-elle celle des noces dans Matthieu 22 ?
Comprenons
Pour répondre à la question posée en titre de cette étude, nous avons choisi d’examiner, en simultané, deux textes, l’un, la parabole des noces de Mat 22, proposé par le Guide d’études hebdomadaires de la Bible (Questionnaire adventiste de l’Ecole du Sabbat), l’autre, la parabole du Pharisien et du péager de Luc 18, proposé par L’Union Franco-Belge sur son site internet de l’AET (A l’écoute du Texte).
Matthieu rassemble dans son livre beaucoup de paraboles dites du Royaume. Jésus y donne les grandes caractéristiques de son Royaume spirituel, sous forme d’histoires simples, tirées du vécu de ses auditeurs, mais ayant un sens symbolique,
La parabole des noces termine la série, avant celle des paraboles du jugement des croyants et des non croyants (ch 24.45-25.46). Cette parabole des noces est la réponse de Jésus aux mauvais projets de ses adversaires (21.46), lorsqu’ils comprirent que Jésus parlait d’eux dans les paraboles des deux fils et celle des vignerons (ch 21).
Jésus ayant annoncé une ressemblance du royaume céleste, on s’attendrait à ce que le deuxième point de la comparaison ne soit pas une personne ! Or cette seconde partie de la comparaison est le récit des actes d’un roi.
Jean-Baptiste avait annoncé le royaume de Dieu en appelant les foules à se repentir et à confesser leur péché (Mat 3.2, 6). Il avait aussi mis en garde les Pharisiens et les Sadducéens contre leur présomption de fils d’Abraham, qui les empêchait de produire les fruits de la repentance (Mat 3.7-10). Et voilà que Jésus reprend la même idée dans cette double parabole des noces.
Le thème des noces se retrouve dans Luc 12.36 : « Soyez semblables à des hommes qui attendent que leur maître reviennent des noces, afin de lui ouvrir aussitôt qu’il arrivera ! ». Puis dans Luc 14.8 « Lorsque tu es invité par quelqu’un à des noces, ne va pas occuper la première place, de peur qu’une personne plus considérée que toi n’ait été invitée. » Enfin dans l’Apocalypse (19.7,9) les noces du Fils sont appelées les noces de l’Agneau. Certains détails de cet événement joyeux de la vie des Israélites sont précisés dans la parabole des dix vierges de Mat 25.1-13. L’entrée dans le royaume céleste est donc représentée comme une fête célébrant l’alliance de deux époux, le Fils ou l’Agneau et l’Épouse ou l’Église, ou encore le fidèle.
La première parabole de Matthieu insiste sur l’invitation lancée à tous pour participer à ces noces. Le passé employé au v 3 « ceux qui étaient ou avaient été invités » rappelle que l’invitation avait été lancée bien avant ce rassemblement des invités. Comme Jésus a parlé précédemment du figuier stérile, des deux fils et des vignerons, paraboles dans lesquelles se sont reconnus les Pharisiens, les premiers invités de notre parabole représenteraient le peuple juif qui depuis Moïse et les prophètes (ses serviteurs v 3-4) a reçu l’invitation au Royaume, les promesses et les lois (Rom 9.4-5). Le Maître ne cesse de l’appeler avec insistance, jusqu’au jour des noces mêmes, où tout est prêt. Mais c’est en vain. Les invités refusent délibérément, et se trouvent des excuses matérielles ou affectives comme la parabole parallèle de Luc 14 nous le révèle : achat d’un champ, ou de bœufs, mariage. Ce qui se passe sur la terre est beaucoup plus intéressant que la proposition d’alliance spirituelle ! Au-delà du peuple juif contemporain de Jésus, ne retrouve-t-on pas le même état d’esprit dans nos sociétés matérialistes, et parfois aussi dans les églises, qui ont perdu leur « premier amour » (Ap 2.4). L’insistance du Maître est perçue enfin comme une agression et provoque la violence des invités contre ceux qui les appellent, qu’ils assassinent. On reconnaît là le sort funeste de la plupart des prophètes et surtout celui du Fils même (Mat 21.36-39). Le roi de la parabole les juge indignes de participer aux noces, car ils les ont méprisées, jugées moins importantes que leurs affaires terrestres et se sont révoltés avec violence contre ceux qui les pressaient de répondre à l’invitation du roi. Jésus réitère la menace de mort prononcée déjà à propos des vignerons meurtriers (Mat 21.41) : colère du roi, mort et ville incendiée. Cette prophétie se réalisa à la lettre en 70 après Jésus-Christ, où Jérusalem fut détruite par les armées romaines, considérées comme les instruments du jugement qu’elle s’était attirée par son refus de répondre à l’appel de Christ. Lorsqu’on se détourne de la vie et de la joie proposées par Dieu, on ne récoltera que mort et disparition ! Les réalisations historiques ne sont que les préfigurations concrètes du sort spirituel qui entérinera le refus volontaire d’entrer dans le royaume de Dieu.
Toutefois dans son amour et son désir de remplir son royaume, le roi continue d’appeler d’autres invités, ceux qui sont dans les carrefours et sur les chemins (v 9-10). La parabole de Luc 14.15-24 est plus détaillée : après les premiers invités, que l’on peut comparer aux Pharisiens, les serviteurs vont chercher les parias de la ville, estropiés, pauvres, aveugles, boiteux, ceux qui étaient méprisés par les autres « bien-pensants ». Puis une troisième fois, les serviteurs sortent inviter ceux qui sont extérieurs à la ville et au peuple juif, mais en chemin vers le royaume, cherchant aux carrefours religieux à rencontrer un Sauveur. Dieu les connaît et répond à leurs aspirations secrètes, en leur envoyant ses invitations. Curieusement Matthieu ajoute que tous sont rassemblés, « méchants et bons » (v 10). Les serviteurs ne sélectionnent pas les destinataires des appels divins, qu’ils soient « impies ou croyants », ils ont reçu ces invitations et y ont répondu, de sorte que la salle des noces est remplie. Ainsi se termine la première parabole du passage.
Le récit rebondit alors en une seconde parabole, peut-être en écho au mot « méchant », pour s’attacher à un personnage qui détonne dans l’assemblée : il n’a pas revêtu l’habit de noces, que, selon la coutume de l’époque, l’hôte offrait à ses invités. Le thème de l’habit est récurent dans la Bible, car c’est à son vêtement qu’on identifiait la position sociale, ou la fonction professionnelle de chacun. Depuis le vêtement de peau offert par le Créateur au couple déchu pour subsister sur la terre remplie de péché (Gen 3.21), jusqu’à l’habit de noces dont est revêtue l’Épouse de l’Agneau (Ap 19.8), nombreuses sont les mentions de ce vêtement du salut (Es 61.10) dont Dieu revêt le pécheur, pour couvrir ses vêtements sales ou sa nudité (Zac 3.3). Spirituellement, cet habit de noces représente la justification, le pardon que Dieu offre à chacun gratuitement. Comment cet invité de la parabole a-t-il pu entrer dans la salle de noces sans avoir accepté le don de Dieu ? En fait, la question n’est pas là, car la parabole ne répond pas aux « comment » mais plutôt aux « pourquoi ». Jésus veut enseigner ses disciples sur l’état d’esprit nécessaire pour entrer dans le royaume de Dieu : il ne s’agit pas de croire avoir automatiquement le droit d’y entrer parce qu’on est juif, ou pratiquant des formes de la religion, ou méritant par ses « bonnes œuvres ». Il faut se reconnaître humblement dépendant de la grâce de Dieu, attendre d’être considéré comme juste par lui seul (= justification), et se saisir de son pardon avec un cœur reconnaissant et confiant. La parabole du Pharisien et du Péager de Luc 18 en est l’illustration exacte. C’est tout l’enseignement développé par Jésus dans les Béatitudes et le Sermon sur la Montagne ! Devant Dieu, le pécheur n’a aucun justificatif à présenter, son salut ne dépend que de sa foi en Jésus-Christ qu’il reconnaît ou non comme son Sauveur.
La conclusion de la parabole paraît très sévère, car elle attribue au jugement de Dieu le « châtiment » du pécheur non repenti, comme dans toutes les autres paraboles de jugement (Mat 25). Mais si on se réfère au Jugement de Salomon (1 Rois 316-28) comme préfiguration du jugement divin, on voit que le sort du pécheur non repenti n’est pas une décision arbitraire du juge, mais une ratification des choix du pécheur invétéré. La mauvaise mère du jugement de Salomon, après avoir révélé son état d’esprit et sa volonté de mort, ne s’entend pas condamnée par le roi. Elle est simplement laissée au silence, à l’obscurité, aux ténèbres de la voie de mort qu’elle avait choisie. Ceux qui, après avoir été appelés, refusent de se saisir du pardon et de la justice que Dieu leur offre, se privent de l’élection et ne peuvent prétendre entrer dans le royaume éternel (v 14). Il n’y a pas là de châtiment, ni de sanction divine pour leur péché, mais simplement conséquence funeste et inéluctable d’un choix de vie sans Dieu. « Les pleurs et grincements de dents » qui accompagnent cette conclusion, symbolisent l’état d’esprit avec lequel le pécheur non repenti accueille son sort. S’il le regrette, il ne se repent pas de sa vie, et reste dans la rancune et l’irritation qui l’ont dominé, (Mat 22.6). Cette expression n’est pas à prendre à la lettre car dans la Bible, il n’y a pas d’enfer éternel où iraient souffrir éternellement les « damnés ». Après avoir compris leur sort, ils disparaissent définitivement dans le néant (ténèbres du dehors), ce que la Bible appelle la « seconde mort », qui est "éternelle" ou définitive.(Ap 21.8b ; Rom 6.23 ; Jac1.15).
Questions pour une application dans la vie chrétienne.
- Par quelles paroles de Dieu ai-je entendu son appel à la vie éternelle ? Comment y ai-je répondu ?
- Quelles excuses est-ce que je me donne pour ne pas obéir à l’invitation de Dieu ? Pourquoi ?
- A quoi me pousse mon désir d’entrer dans le royaume ? Comment éviter de me considérer comme méritant d’y entrer ?
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