UA-111710466-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/12/2018

Étude n°11 Unité dans l’adoration Apocalypse 4.8-11 et 5.8-14 (15 12 18)

Étude n°11 Unité dans l’adoration Apocalypse 4.8-11 et 5.8-14 (15 12 18)

« Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance, car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent et qu’elles furent créées » Ap 4.11 (Illustration : Adoration de l’Agneau, Beatus 10ès)

Observons

1- Où se situent ces extraits dans l’Apocalypse ?24 anciens adorant l'Agneau Beatus 10è.jpg

2- Qui sont les différents adorateurs ?

  • Qui adorent-ils ? Pour quelles raisons ?
  • Comment s’exprime l’adoration de chaque catégorie d’adorateurs ?
  • Qu’est-ce que ces textes révèlent sur ce que peut et doit être  l’adoration de l’Eglise ?

 

Comprenons[1]

Les deux extraits que nous étudions ici sont situés au début de la seconde séquence de 7 plans du livre de l’Apocalypse (qui comprend 7 séquences : les 7 Églises, les 7 sceaux, les 7 trompettes, la vision centrale, les 7 plaies, les jugements, la Jérusalem céleste). La séquence des Eglises s’est terminée sur l’Église de Laodicée (dont le nom signifie Jugement du peuple) et a été suivie immédiatement par la vision d’une scène céleste d’intronisation de jugement suggéré par la répétition 14 fois dans le chapitre 4 du mot « trône », siège symbolique de la royauté et de la qualité de juge de celui qui l’occupe (v 3). Il est entouré lumières de sons qui le désignent sans le nommer comme le Seigneur Dieu (v 3 et 5). A l’image d’un tribunal humain, il est assisté par divers personnages, eux aussi symboliques, qui ont chacun leurs particularités et l’accompagnent selon leur rôle sur ou autour de son trône (v4 et 6b).

Au chapitre 4.8-11 sont en scène quatre être vivants et vingt-quatre anciens adorateurs du Seigneur Dieu.

v 8 : Les êtres vivants ont chacun 6 ailes comme dans Esaïe 6. 2 : « Des séraphins se tenaient au-dessus de lui : ils avaient chacun 6 ailes : deux dont ils se couvraient la face, deux dont ils se couvraient les pieds, et deux dont ils se servaient pour voler ». Même les figures les plus « proches » de Dieu (elles sont au milieu du trône !) ont conscience de la majesté, de l’autorité et de la sainteté  de Celui dont elles symbolisent les qualités qu’Il met en œuvre pour juger son peuple[2]. Elles le marquent par cette attitude de profond respect et d’adoration, ailes repliées sur la face et le corps.

Les êtres vivants louent le Seigneur trois fois saint. Pourquoi trois fois ?

1- chacune des personnes de la Trinité est sainte.

2- Ps 99. 3 : « Qu’on célèbre ton nom grand et véritable, il est saint » = la grandeur, l’autorité de Dieu est exaltée.

 Ps 99. 4 : « Qu’on célèbre la force du roi qui aime la justice...Il est saint » = ici, c’est la justice qui est célébrée.

Ps 99. 8-9 : « Tu fus pour eux un Dieu qui pardonne...Il est saint » = le psalmiste loue le pardon de Dieu.

L’Éternel est saint, juste et bon, telle est la louange des quatre êtres vivants, exprimée par le « trois fois saint ». Ils adorent le Tout-Puissant, l’Éternel, le Juge (v 8-9), à qui ils rendent « gloire, honneur et actions de grâces », trois louanges dont chacune s’applique à l’une des trois fonctions de Dieu. Elles invitent ainsi les 24 anciens à se prosterner et à adorer. Les êtres vivants et les anciens sont associés plusieurs fois  dans la louange et l’adoration : Ap 4.10 ; 5.8 ; 7.11 ; 14.3.

Qui sont ces 24 adorateurs de la cour céleste ? Sont-ils des anges, des créatures humaines ou des figures symboliques ?

« Ils sont revêtus de vêtements blancs et sur leurs têtes des couronnes d’or. »

Que représentent leurs vêtements blancs ? C’est une image biblique répétitive pour évoquer la pureté accordée à ceux qui ont foi dans le sacrifice de Christ [3]:

Autrement dit, les vêtements blancs représentent l’œuvre de justification, de purification et de sanctification,  accomplie par Christ dans le cœur et la vie de ceux qui ont eu foi en son sacrifice.

À l’idée de justification s’ajoute celle de la victoire que l’on retrouve avec l’image des couronnes d’or. Il existe deux mots en grec pour exprimer la couronne, le diadème royal ou la couronne du vainqueur sportif (stephanos). C’est ce dernier mot qui est employé ici. Les vingt-quatre anciens sont donc des hommes  qui ont été reconnus comme justes et vainqueurs de Satan, à cause de leur foi dans le sacrifice de Christ. (Illustration : Les 24 anciens déposent leur couronne devant l’Agneau , 9ès)

Dans la Bible, les anciens en Israël rendaient la justice en tant que représentants du peuple et étaient responsables de l’enseignement[4] :

Les vingt-quatre anciens de la vision de Jean, comme assistants ou jurés du Juge suprême constituent une sorte de jury, témoin des sentences divines.

Deux hypothèses se présentent pour expliquer leur présence autour du trône de Dieu:

  • Jésus n’a-t-il pas dit aux Douze disciples dans Luc 22.30: « Je dispose du royaume en votre faveur...afin que ...vous soyez assis sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël ». On aurait ainsi douze trônes pour les représentants du peuple de l’Ancien Testament, et douze autres trônes pour les représentants de l’Église du Nouveau Testament, comme le furent les douze patriarches et les douze apôtres sur la terre.
  • On ne retrouve le nombre vingt-quatre que dans les classes de prêtres et de chantres de David[5]. Or ici, comme représentants du peuple devant Dieu, les vingt-quatre anciens sont prêtres, et ils chantent la gloire de Dieu[6].

Ces anciens sont bien différenciés des anges et des êtres vivants[7].

v 10 : Ils adorent « Celui qui est assis sur le trône... » : Le Seigneur est peu nommé avant d’avoir été reconnu comme Dieu Juge (assis sur le trône), Créateur de toutes choses (v 11), et Dieu Rédempteur (immolé pour racheter les hommes, 5. 9) par les êtres célestes et les hommes terrestres sauvés.

« Tu es digne, car tu as créé toutes choses » : si les anciens et les 4 êtres vivants reconnaissent la dignité du Dieu Créateur, c’est que celle-ci a été contestée. Dans le combat céleste, qui dure depuis Gn 3, l’autorité de Dieu Créateur a été mise en cause et bafouée. Au moment de l’installation du tribunal céleste, au temps de Laodicée où le rôle de créateur est dénié à Dieu par les philosophes et les scientifiques à la suite de Darwin dès la fin du 19ème siècle, les témoins du jugement reconnaissent d’abord la qualité de Créateur de toutes choses, qui confère à Celui qui préside le tribunal la dignité et l’autorité suprêmes.

 

  1. 8-14 : La louange à l’Agneau24 anciens adorant l'Agneau 9è.jpg

Après le don du livre scellé de sept sceaux à l’Agneau immolé, qui a toutes les caractéristiques de Dieu (assis sur le trône, ayant 7 cornes et 7 yeux qui sont les 7 esprits de Dieu), nous retrouvons au v 8, les 24 vieillards qui se prosternent devant l’Agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d’or remplies de parfums qui sont les prières des saints. » 

Que symbolise la harpe ?

Nous retrouverons la harpe dans les mains des 144000 d’Apocalypse 14[8]. Elle symbolise la joie de la communion avec Dieu et le don de prophétie[9]. Les vingt-quatre anciens sont remplis de joie parce qu’ils adorent l’Agneau immolé et proclament son œuvre de salut.

Que représentent les coupes d’or ?

Dans Nombres 7.11, pour la dédicace de l’autel du Tabernacle, sur l’ordre de Dieu, chacun des princes ou chefs des 12 tribus d’Israël apporta, outre les animaux pour les sacrifices et les offrandes de farine et d’huile, une coupe en or remplie de parfum[10]. Dans Apocalypse 5, nous sommes dans une cérémonie d’inauguration, inauguration du jugement, comme nous étions dans Nombres 7 dans une cérémonie inauguratrice  du service du Tabernacle. Les 24 anciens sont, comme les chefs des tribus d’Israël, représentants de tous les espoirs de justice et de réhabilitation des hommes, qu’ils portent devant Dieu dans leurs coupes d’or, symboles de leur foi[11].

V 6 : Ils louent la seconde représentation du Seigneur Dieu : « l’Agneau debout, qui semblait immolé » : L’Agneau est employé 23 fois dans l’Apocalypse, dont 3 dans le chapitre 5, pour désigner Jésus (selon Jean-Baptiste Jean 1.29), par référence à l’agneau pascal, immolé pour éviter la mort des premiers nés hébreux, à la sortie d’Égypte. Sous cette image, c’est au Dieu Sauveur et Ressuscité (il est debout) que les anciens rendent gloire.

v 9 : « Tu es digne de prendre le livre et d’en ouvrir les sceaux, car tu as été immolé et tu as racheté pour Dieu par ton sang, des hommes de toute tribu... » La victoire de l’Agneau, qui lui confère la dignité d’ouvrir le livre, vient de son sacrifice qui rachète, donc libère de l’esclavage du mal et de la mort, ceux qui parmi les hommes de toutes origines veulent bien y croire et s’en prévaloir. Tout le long du jugement c’est cette fonction qui sera rappelée, car d’elle dépend le salut des hommes et leur relation avec Dieu jusque dans l’éternité (Ap 21.22-23 ; 22.1, 3).

v 10 : « Tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils règneront sur la terre.» La dernière louange des Anciens concerne le statut promis aux élus : leur règne comme serviteurs de Dieu, est encore dans le futur lorsque les 24 Anciens assistent à l’inauguration du jugement.

v 11-13 : La vision de cette scène d’inauguration du jugement du peuple se termine avec la louange de l’ensemble des créatures vivantes : anges, êtres vivants ou chérubins, Anciens et créatures terrestres, expriment leur confiance de principe dans la dignité de l’Agneau. Seuls les quatre êtres vivants, les plus proches de Dieu-juge assis sur le trône, peuvent approuver cette louange par un Amen (v 14), parce qu’ils en connaissent la vérité ; les autres créatures célestes ne confirmeront cette confiance qu’en 7.12, en affirmant par deux Amen, qu’il est bien vrai et sûr que la dignité d’ouvrir le Livre scellé appartient à l’Agneau et à Dieu : ce que l’ouverture des sceaux leur a appris sur la justice de Dieu leur a donné l’assurance qu’il était bien justifié de donner à Dieu « la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire et la louange » qu’elles reconnaissent, en 5.12, à l’Agneau, à cause de son sacrifice rédempteur.

Au verset 13, toute la création animale rend hommage à Dieu, comme en Romains 8.19-22 «elle soupire, souffre, et attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu». On remarque que ces créatures terrestres ne donnent à Dieu que quatre attributs : 4 est le chiffre de l’économie terrestre, et les 4 attributs, louange, honneur, gloire, et force, ne concernent que le pouvoir créateur de Dieu et non son pouvoir de Rédempteur. Les créatures terrestres du monde animal sont concernées indirectement par le plan du salut dont elles n’ont pas connaissance, comme les hommes ou les créatures célestes. Par contre elles peuvent louer Dieu comme leur Créateur.

La place de cette louange de la Création, au début du jugement préliminaire qui va révéler le peuple de Dieu, est intéressante du point de vue historique. En effet, si ce début du jugement se situe bien dans le temps à la fin du 19ème siècle, après les 2300 soirs et matins de Daniel 8, on se trouve à une époque où le darwinisme met en cause la création divine et invente l’évolutionnisme. Apocalypse 5 nous rappellerait alors que la création toute entière chante les louanges de son Créateur, quoi qu’en disent les hommes athées (Rm 2.18-20) !

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Quelle place accordons-nous dans nos services de culte à la louange et à l’adoration ?
  • Qui adorons-nous des trois personnes de la divinité ? Pourquoi privilégions-nous l’une ou l’autre ?
  • Distinguons-nous dans notre adoration de Dieu son œuvre de Créateur et de Rédempteur, des bienfaits qu’Il nous accorde ? Autrement dit, adorons-nous Dieu pour ce qu’il est ou pour ce qu’Il nous donne, par amour et respect ou par reconnaissance ?
  • Comment à notre époque « jouer de la harpe » et « présenter des coupes d’or » pour adorer le Seigneur ?

 

[1] Pour plus de détails sur cette scène des ch 4 et 5 de l’Apocalypse, voir les pages 59 à 82 du « Message d’espérance de l’Apocalypse » d’E. Zuber (Ed. BOD, www.bod.fr)

[2] Id. p 65-66 : Autorité, bienveillance, discernement et justice, fidélité dans l’exécution des sentences.

[3] Ap 3.4 ; 7.14 ; 19.7-8 ; Zacharie 3.4-5.

[4] Nb 11. 16-17 Dt 31. 9-13; Ruth 4. 2,9

[5] 1 Chr 24 et 25

[6] Ap 4.11

[7] 5.11

[8]  Voir p 123-124 du « Message d’espérance de l’Apocalypse » cité plus haut

[9] Ps 33.1-2 ; 2 Rois3.15 ; Joel 2.28

[10] Nb7. 14, 20, 26, 32, 38, 44, 50, 56, 62, 68, 74, 80, 86.

[11] 1 Pierre 1.7 : la foi plus précieuse que l’or périssable

30/11/2018

Étude n°10 Unité et relations rompues Romains 5,6-11 (08 12 18)

Étude n°10 Unité et relations rompues Romains 5,6-11 (08 12 18)

« Si lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à bien plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. » Rom 5.10

 

ObservonsRéconciliation croix.jpg

Le contexte (v 1-5)

« Rétablis au moyen de la justification par la foi dans une relation normale avec Dieu par Christ » (BAN = Bible  Annotée de Neuchâtel), nous sommes remplis d’espérance même dans les afflictions, car le Saint-Esprit a répandu en nous l’amour de Dieu.

 

Le texte (6-11)

Relever les Mots-clés répétitions et oppositions :

Car (v 6,10), à plus forte raison (9,10),

Encore sans force, impies, pécheurs, ennemis, opposés à maintenant justifiés, sauvés (au centre du texte), et réconciliés (3 fois) ;

Réconciliés par la mort en parallèle avec sauvés par la vie ;

Mourir pour un juste opposé à Christ est mort pour nous pécheurs.

 

Composition du texte :

  1. a) 6-8 : Quel paradoxe prouve l’amour de Dieu ?
  2. 9 : Qu’est-ce qui nous justifie ? De quoi cela nous sauve-t-il ? Qu’est-ce que désigne le mot « colère » ?

a’) 10-11 : Sur quoi Paul insiste-t-il ? Quel est le moyen de la réconciliation avec Dieu ? Pourquoi ? Quel est le moyen du salut ? Comment cela se produit-il ? Quel est le résultat dans le cœur du pécheur réconcilié et sauvé ?

Comprenons

a) L’argumentation commencée au début du ch 5 se poursuit par le premier « car » (6) pour prouver le droit que nous avons de nous « glorifier de l’espérance qui ne trompe pas » (2,5). Tout le passage oppose l’état de péché des hommes à l‘amour de Dieu qui s’est donné avant même que les hommes l’aient mérité. Notre espérance du salut ne s’appuie pas sur une justice et une bonté humaines tout à fait impossibles puisque l’homme est par nature « pécheur, impie, sans force, et ennemi », incapable de se sauver lui-même, c’est-à-dire de renouer la relation rompue avec Dieu, malgré tous ses efforts à faire le bien.

 Notre espérance et notre assurance s’appuient sur l’amour inconditionnel de Dieu, qui se donne lui-même en Christ, selon son plan (= au temps marqué), en faveur, pour le bien, pour la vie des hommes séparés de lui par le péché. L’amour divin dépasse de loin l’amour humain qui se justifie par les mérites du bénéficiaire : on aime l’autre quand et parce qu’il est aimable ! Dieu n’attend pas l’amabilité ou la perfection de sa créature pour l’aimer !

 b) Si Dieu a fait le plus par la mort de Christ en faveur d’ennemis, à plus forte raison fera-t-il le moins pour achever son œuvre d’amour à l’égard d’hommes : maintenant qu’ils sont justifiés (= considérés comme justes), et réconciliés (= dont la relation est renouée avec lui), Dieu leur accorde d’être sauvés de sa colère (= d’échapper à la condamnation méritée par la désobéissance à la loi divine, par la séparation d’avec Dieu). C’est ce salut final qui est l’objet de l’espérance et de l’assurance des élus, même dans les tribulations de la vie terrestre, car il leur permet de vivre dès maintenant dans la présence spirituelle et éternelle de Dieu en attendant sa présence glorieuse (v 2).

a’) Autrefois ennemis par nature, car rebelles à Dieu, nous sommes maintenant réconciliés, c’est-à-dire rétablis dans une relation de paix et d’amour avec Dieu. Plus rien ne l’empêche de laisser libre cours à sa miséricorde envers nous, sans porter atteinte à sa sainteté. Le pécheur qui par la repentance accepte sa délivrance du péché comme une grâce offerte par Jésus, et non comme une récompense de sa propre « perfection », est pénétré d’amour et de reconnaissance pour Dieu. Il est transformé par la vie de Christ en lui, à son image de façon à participer à sa gloire.

La répétition de « nous nous glorifions en Dieu par Jésus-Christ » (v 2,3,11) marque une gradation : de l’accès au salut on s’élève à la présence de Dieu lui-même, de l’espérance du salut futur on passe à la réalité actuelle de ce salut grâce à la réconciliation obtenue dès à présent et aux fruits  qu’elle produit dans le cœur et la vie du croyant. Porter dans le cœur dès maintenant la paix, la confiance et la joie, preuves de notre réconciliation avec Dieu grâce à Jésus-Christ, c’est le fruit produit en nous par l’amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit. Paul appelle cela « se glorifier en Dieu par Jésus-Christ », se réjouir de et dans la présence de Dieu en nous.

 reconciliation dans l'amour.jpg

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Quel lien faire entre la mort de Christ et la réconciliation avec Dieu ? Pourquoi, « sans effusion de sang » n’y a-t-il pas de pardon ?(He 9.22).
  • Comment cela peut-il être transposé dans la démarche de réconciliation les uns envers les autres ? L’abandon de sa fierté, de son orgueil, de sa rancune et le don de soi à l’autre, ne sont-ils pas des « morts à soi-même » indispensables pour pardonner, être pardonné et se réconcilier ?
  • Avons-nous l’assurance du pardon de Dieu ? Si oui, comment cela se manifeste-t-il dans la vie quotidienne ? Si non, qu’est-ce qui nous inquiète encore, ou nous empêche de recevoir la grâce de Dieu ?
  • L’espérance (ou plutôt l’assurance) du salut futur transforme-t-elle dès aujourd’hui ma relation à Dieu et aux autres ? Comment ?
  • Comment puis-je m’engager à me réconcilier cette semaine avec quelqu’un que je ne trouve pas particulièrement « aimable » ?