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08/08/2025

Étude n°7 Pain et eau de la vie, Exode 17.1-7 (16 08 25)

Étude n°7 Pain et eau de la vie, Exode 17.1-7 (16 08 25)

« Ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils burent à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était le Christ…Ce sont là des exemples pour nous… » 1 Cor 10.4,6

ObservonsMoïse au rocher d'Horeb bible_d-amiens.jpg

Contexte 

-De quoi a manqué le peuple depuis qu’il est dans le désert ? (15.22-27 et ch 16.1-12) ? Comment le peuple a réagi devant ces épreuves ? Quelle fut la réponse de Dieu ? Que désirait Dieu en plaçant le peuple devant ces épreuves ? 

Texte

  • Distinguer les trois étapes dans les réactions du peuple : v 2, 3, 4.
  • Comment réagit Moïse à son tour ? Qui est-il à ses yeux et aux yeux du peuple ?
  • Comment se faisaient les départs dans la marche du peuple, v 1 ?
  • Pourquoi le peuple entra-t-il en contestation avec Moïse ?
  • Contre qui Moïse assimile-t-il cette plainte du peuple ? v 2
  • Quel reproche le peuple fait-il à Moïse ? v 3
  • Qu’est-il prêt à faire contre Moïse ? v4
  • Quels ordres donne l’Éternel à Moïse v 5 ? dans quel but ?
  • Que doit faire Moïse pour que l’eau jaillisse ? v 6. Comparer avec les deux autres épisodes de manque d’eau potable, à Mara 15.22-25 et Nombres 20.8-11. Comment expliquer ces différences ?
  • En quoi consistent la faute du peuple dans notre texte, et la faute de Moïse en Nom 20 ?
  • Comment l’apôtre Paul traduisit-il cet épisode ? 1 Cor 10.4-6; 10-12 ?

Comprenons

Le contexte : Dieu conduisit le peuple sorti d’Égypte, non par la route côtière de la Méditerranée plus courte et plus fréquentée (13.17), mais, à l’étonnement de tous (14.3), par le désert : le peuple avait besoin d’apprendre quel Dieu l’avait libéré de l’esclavage, en expérimentant sa bienveillance dans un contexte de vie difficile et à l’écart des influences idolâtres. Le premier besoin vital dans un désert, c’est l’eau potable. A Mara, le peuple ne trouva que de l’eau saumâtre, que Dieu rendit potable grâce à un bois précis jeté dans l’eau (Ex 15.25). Symboliquement et spirituellement ce bois peut être assimilé à celui de la croix où Jésus mourra pour effacer le péché et donner son pardon aux hommes. A une autre étape (ch 16) le peuple se plaint de n’avoir pas de viande ni de pain à manger, toutes les provisions emportées d’Égypte étant épuisées. Dieu répond sur ces deux points en accordant des cailles en abondance et la manne chaque jour en suffisance. Le peuple put comprendre la sollicitude et la générosité de Dieu à son égard, qui de plus lui enseigna le rythme de vie hebdomadaire qu’il prévoyait pour leur bien-être et leur repos. Dieu voulait faire comprendre à son peuple qu’il dépendait entièrement de Lui pour sa vie et qu’il pouvait compter sur sa bienveillance et sa générosité. Jésus reprendra ce miracle en lui donnant son sens spirituel : c’est lui ce pain de vie qui nourrit chaque jour son peuple (Jean 6.48-51) et lui donne la vie éternelle.

Le texte

Le peuple se déplaçait sur l’ordre de Dieu lorsque la nuée de la Shékina (symbolisant la présence lumineuse de Dieu) sortait du camp et montrait la direction à prendre.(13.21 ; 14.19-20 ; Nom.9.1-23). Constatant l’absence d’eau à Rephidim, le peuple se plaint à Moïse, sans se rendre compte qu’il représentait Dieu (v 2). Ce que Moïse leur rappelle en les avertissant de « ne pas tenter Dieu ». Cette expression signifie « mettre Dieu en demeure d’intervenir » et de répondre urgemment à leur besoin ! C’est ignorer qu’il faut attendre la grâce de Dieu avec foi, et patience ! Comme la soif se fait pressante, de la plainte, le peuple passe aux reproches (v 3), prêtant à Moïse des intentions de mort, et oubliant les interventions miraculeuses de Dieu pour les libérer de l’esclavage en Égypte ! Puis les reproches ne suffisant pas, le peuple en vient à la violence, aux menaces contre Moïse, qui se tourne avec désespoir vers l’Éternel (v4).

L’Éternel répond à la prière de son serviteur : il l’envoie passer devant le peuple, sans crainte, entouré des Anciens qui serviront de témoins de son intervention en faveur du peuple. Le bâton qui lui a servi pour écarter la mer rouge devant les fuyards, doit aussi lui servir pour frapper un rocher et ouvrir la source qui abreuvera abondamment le peuple. L’apôtre Paul Moïse au rocher d'Horeb2.jpginterprète spirituellement cet épisode (1 Cor 10), en faisant de ce Rocher l’image du Christ qui donne l’eau de la vie éternelle ; nous pouvons poursuivre cette interprétation en comprenant que ce don est accordé à celui qui l’en supplie avec foi (=frappe) au nom de son sacrifice sur la croix (= le bâton). A Mara comme ici à Rephidim, le bâton devait toucher l’eau ou le rocher, comme Dieu l’avait demandé. Mais à la fin de la marche dans le désert (Nombres 20.3-11), quand le peuple de la seconde génération des libérés d’Égypte réclame une dernière fois à boire à Meriba (ce nom signifie «contestation » et a déjà été donné à Rephidim !), Dieu demande à Moïse un acte de foi encore plus grand que de frapper le rocher : il doit lui parler ! (Nb 20.8). Dans son agacement, Moïse oublie cette consigne et frappe deux fois le rocher en s’attribuant le pouvoir d’en faire sortir de l’eau. Dieu répond au besoin du peuple toujours faible dans la foi, en faisant jaillir l’eau, mais annonce à Moïse et Aaron la conséquence de leur manque de foi et d’obéissance : ils ne pourront pas entrer en Canaan (Nb 20.12) ! (Dieu réservait à Moïse des bénédictions encore plus grandes, celle de sa résurrection (Jude 9) et celle de son assistance auprès de Christ à la Transfiguration (Luc 9.30-31).

Comment comprendre ces épisodes donnés pour nous en exemples (1 Cor 10.6) ?   Nous vous en proposons une interprétation :  au début de notre marche avec Dieu, notre foi est faible, n’a pas conscience, comme le peuple de l’Exode, de la présence et de la bonté de Dieu, reproche à Dieu son silence et a besoin d’insister (= frapper) auprès de Dieu (= Rocher) dans la prière au nom de Christ (= bâton ?), mais tout au long de la marche, Dieu nous fortifie, nous abreuve, nous fait expérimenter de plus en plus sa bienveillance et son amour, espérant que notre foi grandira et se contentera, pour Lui obéir, de sa parole et de ses promesses d’exaucement.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Quels reproches avons-nous la tentation de faire à Dieu quand nous sommes éprouvés ?
  • Si Dieu nous invite à lui exposer nos besoins dans la prière, quelles sont nos réactions au manque apparent d’exaucement ?
  • Comment boire l’eau de la vie éternelle dans ma vie quotidienne ?
  • Comment notre église offre-t-elle à ses membres l’eau et le pain de vie ? Quelle est ma place dans cette œuvre ?

 

08:00 Publié dans Exode 3/25 | Lien permanent | Commentaires (0)

01/08/2025

Étude n°6 Passage de la Mer Rouge Exode 14 (09 08 2025)

Étude n°6 Passage de la Mer Rouge Exode 14 (09 08 2025)

« Soyez sans crainte, restez en place, et voyez comment l’Éternel va vous sauver aujourd’hui!...L’Éternel combattra pour vous et vous, gardez le silence ! »Ex 14.13-14 

Observonspassage mer rouge.jpg

Contexte (13.17-22)

  • Quels soins pour son peuple prit Dieu à la sortie de l’Égypte ? v17-18 ; 20-22
  • Que fit Moïse ? Pourquoi ? v 19. Pourquoi ce verset est-il placé au centre des actions de Dieu ?

Texte ch14

-Distinguer les parties de ce chapitre :

v 1-9 : l’itinéraire du peuple : qu’y a-t-il d’insolite dans la direction indiquée par Dieu ? Dans quel but ? (v 4). Comment réagit Pharaon ?

v 10-18 : Détresse du peuple et encouragement de Moïse : Quelle est la peur du peuple ? v 10-12. Comment Moïse y répond-il ? v 13-14. Qu’ordonne Dieu à Moïse ? que lui promet-il ?v17-18.

V 19-28 : Passage de la mer : Comment Dieu protège-t-il son peuple ?v 19-20. Comment fait-il éclater sa puissance et sa gloire ?v 21-28.

V 29-31 : Conclusion : Que produisit cet événement sur les Hébreux ? Que peut-il symboliser spirituellement ? Quels enseignements en tirer pour nous ? 

Comprenons

Contexte : Dieu conduit la marche

La route ordinaire pour Canaan longeait la Méditerranée et aboutissait chez les Philistins en une douzaine de jours. Dieu estime que c’était trop rapide : devant l’esprit belliqueux des Philistins, le peuple n’aurait eu en tête qu’un repli rapide et facile vers l’Égypte. Habitué à la servitude et faible dans la foi, le peuple n’aurait pas supporté l’épreuve de la guerre. De Genèse 15.19-21 et Exode 3.8, on déduit que l’heure de la défaite pour les Philistins n’avait pas encore sonné !

Dieu fait prendre le chemin le plus inattendu, le plus illogique, à l’opposé du but promis, mais qui va mener le peuple au lieu de rendez-vous fixé par Dieu au Sinaï (Exode 3.12). Souvent les chemins de vie que nous fait prendre le Seigneur nous paraissent incompréhensibles et même illogiques. Mais Dieu fait appel à notre confiance, il sait où il nous mène et ce que nous apprendrons en chemin !

Ce détour apparemment inexplicable aux yeux de Pharaon va l’aveugler une fois de plus après son premier mouvement de terreur (14.5). Il va chercher à récupérer sa main-d’œuvre soit -disant perdue dans le désert, à l’ouest de la mer Rouge, ou Mer des Roseaux. On ne sait trop où localiser cette étendue d’eau. Ce peut être au sud entre les lacs Amers, et le fond du golfe de Suez, où s’étendait un bras de mer peu profond.  La mer Rouge tire son nom des algues et coraux colorés que la transparence de l’eau laisse admirer. Ces algues auraient donné le nom de mer des Roseaux.

 Le Seigneur prend soin de conduire le peuple de façon visible par la nuée ou la colonne de feu, comme il le fera tout le long du séjour au désert, pour que le peuple soit rassuré et ne cesse pas de progresser !

Au centre du parallélisme concernant les actions de Dieu, se trouve le souci de Moïse de rapporter les restes de Jacob en Canaan, selon la promesse faite à Joseph par leurs pères, tant était ferme leur espérance d’un retour en Canaan. La place de cet acte de Moïse au centre du parallélisme confirmerait que la volonté de Dieu du retour de son peuple au pays promis est bien en train de s’accomplir ! 

Le texte :  

  • La poursuite

Le Pharaon savait que par cette route il n’y avait pas d’issue pour le peuple : à l’Ouest se trouvait le désert d’Égypte, au Sud le désert de la mer Rouge, à l’Est la mer, au Nord ses chars poursuivant les Hébreux. Moïse connaissait aussi par sa propre fuite et son séjour dans le désert, les pièges de la contrée, il ne pouvait donc pas avoir choisi lui-même cette voie périlleuse. Seul Dieu savait où il menait son peuple et par quelles expériences il allait passer pour comprendre qui Il est.

Dès leur départ, Dieu répond à leur besoin de signes concrets de sa présence, en marchant devant eux dans une colonne de feu la nuit, de fumée le jour. Il était ainsi leur général et leur guide insaisissable, mystérieux et protecteur, mais bien présent !

A Moïse, il révèle en plus les réactions que cette apparente errance dans le désert va provoquer chez Pharaon (14.1-4). Pharaon prend tous ses chars. On sait que ceux-ci avaient été introduits en Égypte par les Hyksos, plusieurs siècles avant, et qu’ils étaient devenus la gloire et la force de l’Égypte. On comprend l’affolement et la peur des Hébreux à leur vue (v 10).

Commencent alors les premières récriminations contre Moïse et les premiers regrets de l’Égypte, d’une longue série ! Moïse encourage le peuple par des paroles qui révèlent tout le plan de Dieu : « Tenez bon, et vous verrez comment le Seigneur interviendra aujourd’hui pour vous sauver...Le Seigneur va combattre à votre place. Vous n’aurez pas à intervenir ! » C’est un appel puissant à la foi, qui, s’il avait été entendu, aurait évité aux Hébreux bien des combats dans le désert et en Canaan !

Moïse ne connaissait pas encore ce que Dieu allait faire et il semble avoir éprouvé lui aussi de l’angoisse, puisque Dieu s’adresse à lui au v 15 en ces mots de reproche (?) ou d’apaisement : « Pourquoi m’appelles-tu à l’aide ? » ce qui peut signifier « Ne crains pas, je t’ai déjà exaucé !». En lui révélant ce qu’il va faire, Dieu fait de Moïse son prophète, son instrument conscient et libre d’entrer ou non dans son projet (Amos 3.7).

2- Le passage de la mer Rouge

v 19 : Aussitôt dit, aussitôt fait. L’ange de Dieu entre en action : la colonne de feu qui marquait sa présence, passe à l’arrière, formant écran entre les chars de Pharaon et la foule des Hébreux. Le vent d’est, chaud et sec, venant du désert, joint au reflux de la marée, peut avoir asséché le bras de mer peu profond et marécageux entre les lacs Amers et la mer Rouge, de façon à laisser passer le peuple à pied sec.

Faut-il prendre à la lettre l’indication des murailles d’eau de chaque côté, ou y voir le symbole de la protection que représentaient pour les Hébreux, les étendues d’eau des Lacs Amers au Nord et de la mer Rouge au Sud ? A l’ouest, la colonne de fumée empêchait les Égyptiens de voir ce qui se passait jusqu’à ce que tout le peuple ait atteint la rive Est. A ce moment la colonne de feu se déplace pour guider vers l’avant les Hébreux, les Égyptiens peuvent apercevoir le chemin à travers les eaux et s’y engager imprudemment. Seulement la marée remontait, le sol piétiné par la foule des Hébreux, et gorgé d’eau, était devenu plus meuble : les chars s’y enfoncèrent et s’enlisèrent. Les Égyptiens pris de peur comprirent trop tard la protection de Dieu dont jouissait Israël. Un brusque changement de direction du vent venant du Sud, provoqua un flux rapide de l’eau qui les engloutit. On a un aperçu de ce phénomène en France au passage du Goïx à Noirmoutier, et au Mont Saint Michel, où les grandes marées provoquent la montée des eaux dans la baie ensablée à "la vitesse d’un cheval au galop" !

Cette explication rationnelle du miracle ne l’annule pas : Dieu peut très bien avoir utilisé des éléments naturels, puisqu’il en est le maître. Le miracle ne tient pas à cette utilisation mais au concours de circonstances, qui fait que la mer s’ouvre au crépuscule quand Moïse tend son baton, et se referme à l’aube quand le peuple entier a passé, après que Moïse eut levé à nouveau son bâton. Il n’est pas dit que Pharaon mourut, mais que la puissance de Pharaon fut irrémédiablement atteinte par la perte de tous ses chars. Les Juifs d’aujourd’hui rappellent cet épisode avec compassion pour la foule de morts Égyptiens, dans le repas de la Pâque : ils trempent le doigt dans une coupe de vin (le vin = signe de joie), et en secoue les gouttes à terre, comme des larmes sur les Égyptiens, pour tempérer la joie de leur délivrance.

3- Enseignement du passage de la mer Rouge

- Un enseignement de foi : Dieu délivre de situations apparemment sans issue ceux qui lui font confiance.

- Un enseignement symbolique : la naissance à une vie nouvelle avec Dieu se fait à travers l’eau, comme la naissance naturelle ; l’eau efface symboliquement les fautes de la vie précédente. C’est le symbole du baptême : 1 Corinthiens 10.1-2 « Ils furent baptisés en Moïse » comme nous le sommes en Jésus-Christ. Ce fut en effet l’événement qui marqua la naissance historique du peuple de Dieu indépendant, comme notre baptême marque notre entrée dans le peuple spirituel de Dieu.

- Un rappel du salut opéré par Dieu à travers l’eau du déluge : antédiluviens et Égyptiens subissent le même sort, tandis que sont sauvés la famille de Noé et le peuple hébreu par la seule intervention de la grâce de Dieu. De même seront sauvés au dernier jour ceux qui auront mis leur confiance en Dieu et auront suivi son fils Jésus-Christ.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • L’observation du texte relève les détails concernant le choix de l’itinéraire et les réactions des uns et des autres. La compréhension du texte permet de saisir l’objectif et les moyens de Dieu. L’application cherche à actualiser le récit : quels signes de la puissance divine de salut et de bénédiction avons-nous aujourd’hui dans les difficultés de la vie ?
  • Le passage de la Mer rouge marqua définitivement le peuple hébreu, qui s’y référa continuellement pour se souvenir des bénédictions de l’Éternel et de leur délivrance de l’Égypte. Quelle expérience avec Dieu nous rappelons-nous pour fortifier notre foi en sa bonté ?

 

08:00 Publié dans Exode 3/25 | Lien permanent | Commentaires (0)