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13/12/2024

Étude n°12, Jean 18.28-19.16 le procès de Jésus (21 12 24)

Étude n°12, Jean 18.28-19.16 le procès de Jésus (21 12 24)

« Pilate lui dit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis, je suis roi ! Voici pourquoi je suis né et voici pourquoi je suis venu dans le monde : pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. » Jean 18.37

ObservonsJesus et Pilate.jpg

Le contexte

-Que s’est-il passé entre l’arrestation de Jésus et sa comparution devant Pilate ? (18.12-27)

-Quelle prophétie Caïphe avait-il prononcée à son insu ? v 14 ; 11.50

-Comment Jésus répond-il à ses interrogateurs ? v 20-23

-Quelles sont les étapes du reniement de Pierre ?v 17-18 ; 25-27.

Le texte :

Structure :

A-18.28-40 : Interrogatoire de Jésus par Pilate :

v 28-32 : Accusation des Juifs

 v 33-38a : Entretien de Pilate avec Jésus

v 38b-40 : substitution de Barabas à Jésus

B- 19.1-16 : Condamnation de Jésus

v 1-3 : Roi des Juifs, battu par les soldats

v 4-6 : "Voici l’homme" innocent mais à crucifier

v 7-12a : Efforts de Pilate pour sauver le Fils de Dieu

v 12b-16 : Intimidation des Juifs et lâcheté de Pilate

Questions :

Comment Jésus est-il désigné par les différents interlocuteurs ? Quel sens prennent ces noms pour les personnages, et pour nous ? 

Comprenons

Le contexte

A son arrestation dans le jardin de Gethsémané, Jésus a gardé son calme, essayant de sauver ses disciples, et interdisant à Pierre de le défendre par l’épée (18.1-11). Puis il est mené devant les souverains sacrificateurs Anne et son gendre Caïphe. Ces deux hommes avaient été nommés successivement (Anne de 6 à 13 ap JC, et Caïphe de 18 à 36 ap JC) comme souverains sacrificateurs par les Romains, et non par l'onction du sacrificateur précédent, selon le rite juif. Ils avaient été ou étaient donc chefs du tribunal juif, le sanhédrin, devant lequel on menait les accusés juifs. Mais ils ne pouvaient condamner personne à mort sans en référer à l’autorité romaine, le gouverneur Pilate. Lorsque, après la résurrection de Lazare, les Pharisiens avaient décidé la mort de Jésus, par peur de perdre leur « temple et leur nation » (11.45-53), Caïphe les avaient approuvés en déclarant : «Il vaut mieux qu’un seul meure pour le peuple et que la nation ne périsse pas !». Jean ajoute que ces paroles prophétisaient la mort de Jésus pour sauver le peuple et réunir en un seul corps les enfants de Dieu dispersés ! (11.51-52). Si Caïphe et les Juifs pensaient à la survie politique de la nation Juive, Jean donne le sens prophétique et spirituel de ces paroles de Caïphe, et nous invite par-là à chercher le sens spirituel caché derrière les événements de la Passion et les noms donnés à Jésus par les uns et les autres.

 Caïphe, comme chef du sanhédrin interroge Jésus comme s’il ne le connaissait pas. Jésus répond (v 20-21) en révélant l' hypocrisie de ce chef, et en le renvoyant aux témoins de son action et de ses paroles, puisque c’était sur le témoignage de deux ou trois témoins que l’on pouvait décider de la culpabilité d’un accusé. Un garde en profite pour le gifler cruellement, sous prétexte d’insolence envers le grand prêtre. Jésus, par son calme, met en pratique ce qu’il avait dit dans le sermon sur la montagne (Mat 5.39) :  Si on te frappe sur la joue droite, tends-lui une autre…  "façon" de faire : à la violence, réponds par le calme et l’apaisement d’une parole vraie, qui désarçonne l’autre ! Les deux chefs du sanhédrin n’ont plus qu’à remettre Jésus  à Pilate !

Pendant ce temps,Pierre et Jean  avaient suivi Jésus jusque dans la cour de Caïphe. Pierre y est pris à partie  par les serviteurs du grand prêtre qui  reconnaissent en lui un disciple de Jésus. Pierre, apeuré, le nie trois fois (la répétition 3 fois était signe de vérité des paroles exprimées !), réalisant ce que Jésus lui avait prédit peu de temps avant (Marc 14.29-30). Jean ne parle ni du regard compatissant et navré de Jésus vers son disciple pris en flagrant délit de mensonge, ni des pleurs de repentir qui suivirent (Luc 22.61-62). Mais Jean est le seul à raconter le pardon et la réhabilitation de Pierre  après la résurrection de Jésus (Jean 21.15-19).

Le texte

A-18.28-40 : L’interrogatoire

Les Juifs (= les Pharisiens, dans l’évangile de Jean) par peur de l’impureté rituelle que représentait un contact avec les païens, n’osent pas entrer dans le tribunal romain et obligent Pilate à sortir pour entendre leurs accusations. Ils présentent Jésus comme un malfaiteur (un malfaisant), ce qui est une pure diffamation, Jésus n’ayant fait que du bien. Mais il fallait au moins cette accusation pour amener quelqu’un en jugement. Pilate croyant que ce n’était qu’un problème de délit contre la loi juive qui ne méritait pas la mort, renvoie les Juifs à leurs responsabilités. C’est alors que les Juifs révèlent leur véritable intention : faire condamner à mort par les Romains un homme qu’ils accusent de « lèse-majesté » : il s’est déclaré lui-même Messie, Roi empêchant de payer l’impôt à César (Luc 23.2). Ils transformaient leur grief religieux de blasphème (Mat 26.63-65) en accusation politique d’offense grave à l’autorité de l’empereur romain. Pilate ne pouvait que prendre l’affaire au sérieux !

Lorsque Pilate interroge Jésus « Es-tu le roi des Juifs ? » (avec ironie ? étonnement ? crainte ?), Jésus répond  de manière énigmatique : "est-ce toi ou d’autres qui le disent ?"  Il voulait sans doute obliger Pilate à se positionner lui-même devant lui : Pilate entendait ce titre politiquement, les autres (les juifs) l’entendaient religieusement et théocratiquement. Jésus pouvait nier sa royauté terrestre et politique comme il le fait au v 36, tout en affirmant sa royauté spirituelle (v 37) qui n’est pas de ce monde. On a ici un exemple du double sens que l’on peut donner aux mots et aux titres, selon qu’on est terrestre, matérialiste et littéral comme Pilate et les Juifs accusateurs, ou céleste, spirituel, comme Jésus (Jean 6.63 et 2 Cor 3.6 : «L’Esprit vivifie », « La lettre tue mais l’Esprit fait vivre »). Dans leur ignorance de ce sens spirituel, les Juifs comprennent politiquement ce titre du Messie, fils de David, prophétisé dans l’AT (Ps 2.6 ; Es 9.6 ; Jér 23.5) comme Roi d’Israël devant rétablir la royauté de la nation juive sur terre !

Pilate refuse avec mépris d’être assimilé aux Juifs (v35) et revient au sujet qui est de son ressort : Si Jésus est un malfaiteur, qu’a-t-il fait ? Mais Jésus insiste en trois répétitions du mot « Royaume »,  pour donner une réponse exacte à la première question sur sa royauté, pour essayer d’amener Pilate à « voir l’invisible » au-delà des apparences. Il est bien roi mais d’un royaume spirituel : sa mission n’est pas d’imposer une quelconque autorité politique, mais de révéler la vérité de Dieu !  (v37). Par sa conclusion, Jésus invite Pilate à se positionner : Ecoute-t-il, comprend-il sa parole et se range-t-il du côté de la vérité ? Face à Jésus, on ne peut rester indécis ! Jésus l’a souvent fait comprendre à ses disciples : « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi » (Luc 11.23) ou « Celui qui n’est pas contre nous est pour nous » (Marc 9.40). Mais Pilate esquive et se détourne avec cette phrase désabusée « Qu’est-ce que la vérité ?». Tout en reconnaissant l’innocence morale de Jésus, il croit le sauver en proposant un choix entre un vrai brigand Barabas et Jésus. Il ne se rend pas compte que ce choix a uneJesus et Barabbas.jpg signification spirituelle profonde. En effet Barabas signifie « fils du père » terrestre, et Jésus est le « Fils du Père » céleste. La foule devait choisir entre celui qui n’était qu’un homme de nature pécheresse et celui qui tout en étant l’Homme (v19.5) était de nature divine et pure ! N’est-ce pas ce même choix que Pilate a dû faire précédemment, et ce choix que chacun de nous a à faire une fois au moins  dans sa vie ? Barabas a-t-il reconnu qu'il devait la vie au sacrifice de Jésus ?

B- La condamnation 19.1-16

1-3 : Livré aux soldats romains, Jésus est torturé par dérision comme Roi des Juifs : couronne d’épines, manteau  royal pourpre pour cacher les traces de la flagellation, et gifles. L’occupant romain ne considérait le peuple juif pas autrement qu’avec mépris ; la violence des soldats est la preuve des actes de rejet de l’autre quand on se considère supérieur à l’autre qui est vu comme moins que rien. Pilate encore une fois veut faire réagir les Juifs en faveur de Jésus qu’il juge innocent, en piquant leur sens de l’honneur de leur peuple devant la déchéance de leur roi.

En présentant Jésus comme l’Homme, il ne se rend pas compte de la vérité de cette appellation : Jésus est le représentant de l’Humanité toute entière, torturée par le mal qui l’a séparée de Dieu. Sa mort marquera la mort du péché que Jésus endosse à ce moment pour  libérer l'Humanité de son emprise.

Les Juifs rendus furieux par le refus de Pilate de  le crucifier lancent alors leur accusation religieuse de blasphème « il s’est fait Fils de Dieu » (v7). Il était impensable pour eux de se dire égal à Dieu, c’était attenter à Son honneur !  Pilate prend alors peur pour lui-même, il a donc conscience que le Dieu des Juifs peut exister et veut s’en assurer auprès de Jésus pour se disculper et éviter le courroux de cette éventuelle puissance divine, mais Jésus garde le silence. Quoi qu’il dise pour se justifier, il sait que c’est la peur superstitieuse et non le désir de vérité qui domine en Pilate. Pilate, vexé de son silence, affirme  son pouvoir sur sa vie, mais Jésus garde son calme, et répond que ce pouvoir humain n’est rien au regard de celui de Dieu qui est le maître de Pilate-même. Pilate ne fait qu’exercer le pouvoir que Dieu a donné aux Romains sur son peuple, il est moins coupable que le sanhédrin qui n’a reçu de Dieu aucune autorité pour le condamner.  Jésus, l’accusé, se fait le juge des actions de ceux qui le jugent ! Il agit bien en Fils de Dieu !

Les dernières tentatives de Pilate avortent devant l’accusation politique de nouveau, des Juifs qui l’avertissent qu’en défendant Jésus, il devient l’ennemi de l’empereur romain dont Pilate dépend. Pour cet empereur (Tibère à l’époque) il ne pouvait y avoir d’autre roi que lui. Se dire roi, c’était encourir la mort ! C’est pourquoi, pour se protéger, les Juifs proclament avec force n’avoir d’autre roi que César  (v15b) ! Malgré l’avertissement de sa femme (Mat 27.19), Pilate abandonne alors Jésus aux Juifs et le condamne à la crucifixion, l’horrible torture romaine, sans renoncer toutefois à lui laisser son titre de roi (v 14-15), se vengeant, par cette ironie amère, de la violence faite à sa conscience. C'est ce qu'on appelle "le coup de pied de l'âne"!

Une tradition postérieure rapporte que rappelé à Rome pour être jugé pour cruauté et oppression, et en particulier pour avoir fait exécuter des hommes sans véritable procès, Ponce Pilate fut alors destitué. Selon l'Évangile de Nicomède, récit apocryphe du IVe siècle, il se serait tué sur les ordres de l'empereur Caligula en 39, bourrelé de remords pour avoir crucifié Jésus malgré son  innocence. 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Comment est-ce que je considère Jésus ? Quel nom lui donné-je ? Pourquoi ? En quoi cela influe-t-il sur mon comportement ?
  • Si Jésus est mon roi, quelle place a-t-il dans ma vie : il me juge, il me protège, il me conduit, etc. ?
  • Comment réagissons-nous devant une accusation injuste ? Que signifie pour moi la parole de Jésus dans Matthieu 5.39 ?
  • Comment est-ce que je considère les souffrances de Jésus à son procès ? En m’apitoyant sur ses souffrances physiques ? En discernant le sens symbolique qu’elles peuvent avoir pour moi ?
  • Comment comprendre la mort de Jésus pour moi ? En quoi puis-je m'identifier à la fois à Barabas et à Jésus ?

06/12/2024

Étude n°11: Jean 16.5-15 Père, Fils, Saint-Esprit, (14 12 24)

Étude n°11: Jean 16.5-15 Père, Fils, Saint-Esprit, (14 12 24)

« Moi, je prierai le Père et il vous donnera un autre Consolateur qui soit éternellement avec vous » Jean 14.16

« Le Consolateur, le Saint Esprit que le Père enverra en mon nom, c’est lui qui vous enseignera toutes choses et vous rappellera ce que moi, je vous ai dit » Jean 14.26.colombe.jpg

Observons

Le contexte : Nous sommes au centre des dernières exhortations de Jésus à ses disciples. Il vient de les avertir (15-16.4) des persécutions qu’ils auront à subir, à son exemple, après son départ. Devant la tristesse qu’ils éprouvent à l’annonce de ce départ, Jésus leur promet l’Esprit Consolateur (16.5-15), puis leur laisse entrevoir l’espoir de sa résurrection et de sa victoire sur le monde (16.16-33)

Le texte

  • v 5-7 : Condition de la venue du Consolateur : le départ de Jésus
  • v 8-11 : L’œuvre de l’Esprit dans le monde : Convaincre de la Justice de Jésus
  • v 12-15 : L’œuvre de l’Esprit pour les croyants : conduire dans la vérité et glorifier Christ.

Comprenons

De tout ce que Jésus a dit auparavant, les disciples n’ont retenu que l’annonce qu’il allait les quitter. Jésus s’étonne de leur absence de questions, il aurait voulu leur expliquer plus clairement ce départ. Devant l’incapacité des disciples à comprendre ce qui se passe (v 12), il se contente d’apaiser leur tristesse de l’instant. Son départ de ce monde matériel comprend à la fois sa mort et son ascension après la résurrection. Il lui permettra de sortir des limites spatiales et temporelles qui restreignaient son action et sa présence, et d’envoyer à sa place le « Paraclet » (Jn 16.16 ; 1Jn 2.1) « celui qu’on appelle au secours ». L’avantage de ce départ est donc double : sa mort et sa résurrection accompliront l’œuvre du salut, et son élévation dans la gloire du Père et le don du Saint-Esprit, le rendront présent partout, toujours et en tous pour consoler et consolider la foi de ses disciples. Ceux-ci ne connaîtront plus Jésus dans sa forme corporelle et terrestre, mais ils apprendront à communiquer spirituellement et plus intimement avec un Christ glorieux et vivant dans le monde invisible de Dieu.

Pour éclairer ces quelques versets nous vous proposons une traduction libre de Pierre de Beaumont (« Les quatre évangiles aux hommes d’aujourd’hui ») : «  Quand le Consolateur viendra, il fera comprendre au monde qui est pécheur, qui est juste et qui est jugé. Qui est pécheur ? C’est celui qui ne croit pas en moi. Qui est juste ? C’est moi, qui vais chez le Père et que vous ne verrez plus. Qui est jugé ? C’est le chef de ce monde qui est déjà condamné.»

Jésus anticipe ici sur sa mort et sa résurrection qui vont marquer la condamnation de Satan, et sur son ascension auprès du Père, qui manifeste la reconnaissance divine de la justice de sa vie et de son œuvre (1 Ti 3.16). L’œuvre du Saint-Esprit dans le monde consiste à amener le pécheur à la repentance, et à le convaincre de l’œuvre de salut accomplie par Christ en sa faveur (1 Co 12.3). Il permet aussi au pécheur qui s’en remet à lui de bénéficier de cette justice (1 Co 6.11 ; Rm 5.9,18-19).

 Pour les disciples, l’Esprit sera le guide de leur foi. Pour qu’il puisse convaincre le monde, il faut d’abord qu’il agisse dans les disciples qui seront ses mains et ses ambassadeurs dans le monde. Ce qu’ils n’ont pas compris du vivant de Jésus sur terre, l’Esprit le leur révèlera dans toute sa clarté : le plan de Dieu pour le salut de tous exposé dans les Ecritures, la mission de l’Église dans le monde entier, l’union en Christ de tous les croyants, le retour de Christ en gloire, le rétablissement de toutes choses…Le verbe « conduire » annonce une marche, une progression dans la connaissance, la foi, et la sanctification, à la mesure de ce que chacun peut porter (v 12 ; Mt 25.15). On ne reçoit pas toute la vérité d’un seul coup, on avance pas à pas en sachant que sa « possession » ne sera jamais complète sur cette terre dominée par le péché. Car la vérité, c’est la personne de Jésus-Christ (Jn 14.6), que nul ne peut « posséder ».

L’Esprit complète son rôle de guide par la prophétie des « choses à venir », pour que les disciples croient en Christ lorsqu’ils les verront s’accomplir (Jn 14.29). Ceci est une invite à être attentif aux révélations de l’Esprit faites à Jean pour tous les disciples dans l’Apocalypse (1.1,3)! 

Les v 14-15 sont une magnifique démonstration de l’unité profonde de Dieu, Père, Fils, Esprit, Créateur, Sauveur, Consolateur. Dieu dans son amour continue à agir dans le monde et dans l’Eglise par son Esprit pour glorifier son Fils, c’est-à-dire révéler le salut accompli par Jésus-Christ, et en faire bénéficier tous ceux qui veulent accepter de se laisser guider et transformer par lui. Il conduit à la repentance, à la reconnaissance de Christ comme seul Sauveur et Seigneur, à l’adoration du Père, à l’encouragement et à la sanctification des croyants.

 Juste une petite piste de réflexion : Pourquoi Jésus lie-t-il la conviction de la justice à son départ (= mort, résurrection, ascension) auprès du Père ? Pourquoi en parle-t-il après la conviction de péché, et avant la conviction de jugement ? Confirmez le sens de "jugement" ou "juge" dans Juges 3.9. En quoi cela change-t-il le sens des paroles de Jésus sur l'œuvre de conviction du St Esprit dans le monde ?

Questions pour une application dans la vie chrétienne

 - Le départ de Christ auprès du Père m’apparaît-il vraiment comme avantageux ? N’ai-je pas comme les disciples, le désir de « voir » et de « toucher » un Dieu qui semble parfois bien lointain et absent ? Comment rendre sensible et perceptible la présence de Dieu par son Esprit dans ma vie et dans celle de mon Église ?

 -Le Saint-Esprit est-il un guide pour moi dans ma compréhension des Écritures et dans leur application dans la vie courante ? Suis-je sensible à ses révélations, ses avertissements, ses consolations ?

 -Quels moyens ce texte me donne-t-il pour discerner si c’est bien l’Esprit Saint qui me guide et qui guide l’Église ?