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25/01/2013

Etude n°5 Création et Morale Actes 17.15-34 (02 02 13)

« L’Éternel Dieu donna ce commandement à l’homme : « Tu pourras manger de tous les arbres du jardin. Mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras ! » Gen 2.16-17

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Photo : Le rocher de l’Aréopage, vu depuis l’entrée de l’Acropole d’Athènes.

 

 Observons Actes 17.15-34

Le contexte 

Le séjour de Paul à Thessalonique a été écourté à cause de la violence des Juifs qui provoquèrent une émeute contre lui (17.5-9). Paul et Silas s’enfuirent à Bérée où l’accueil des Juifs fut beaucoup plus ouvert à l’Evangile. Poursuivi par la fureur des Thessaloniciens, Paul s’enfuit vers Athènes où il reste seul quelque temps (17.10-15).

Le texte :

16-18 : Réactions variées des auditeurs de Paul.

19-21 : Les philosophes interrogent Paul sur l’Aréopage.

22-31 : discours de Paul :

            22-23 : vénération des Athéniens au dieu inconnu

            24-25 : le Dieu créateur n’a pas besoin de temple humain 26-28

            26-28 : Il maîtrise l’histoire des hommes mais est tout proche de chacun

            29-31 : Dieu n’est pas une idole, mais appelle chacun à la repentance, car il vient juger le

                       monde par le Ressuscité.

32-34 : réactions d’indignation, de moquerie  ou de foi à ce discours.

 

 

Comprenons

 Athènes a été pour le monde antique, pour les Romains, et pour nous aussi, le phare de la culture intellectuelle et philosophique.

Les Epicuriens, disciples d’Epicure (342-270 av JC) enseignaient une sorte de matérialisme, et niaient l’action de Dieu dans le gouvernement du monde. Ils avaient développé une philosophie du plaisir, principe du bonheur. La recherche du plaisir était le but de la vie. Loin de se laisser aller à leurs passions, ils s’efforçaient de les dominer par l’intelligence, car elles faisaient souffrir par leurs excès. Un juste équilibre devait s’établir entre la jouissance et la souffrance que procurent l’absence ou l’excès du plaisir. Seule la recherche de cet équilibre donnait un sens à la vie qui n’avait aucune autre issue que la mort. La recherche de cet équilibre entre souffrance et plaisir, étouffait toute aspiration à une vie éternelle.

Les Stoïciens, disciples de Zénon (né vers 340 av JC), étaient les panthéistes de l’époque : Dieu était l’énergie, l’âme du monde, sans identité personnelle ; l’âme humaine n’était qu’une émanation de cette énergie, où elle se refondait après la mort. Les stoïciens croyaient arriver à la vertu et à l’absence de douleur par leurs propres forces : ils recherchaient le bonheur en évitant toute émotion, en restant indifférents à toute atteinte extérieure de plaisir ou de douleur, grâce à la domination de l’esprit divin qui était en eux. Sous l’influence aussi de Platon, ils pensaient que seul comptait le développement de cet esprit, au détriment du corps ; la mort libérait l’esprit qui retournait dans le monde des idées, tandis que le corps disparaissait.

Leur orgueil et l’illusion de leur force les empêchaient de recevoir d’un cœur humble le message de la grâce. C’est pourquoi ils traitent Paul avec mépris et ironie en le disant « bavard », d’un nom grec qui désigne une corneille, qui ramassant la semence jetée en terre, et criant sans cesse, était devenue le symbole du parasite bavard !

L’Aréopage, ou colline d’Arès (= Mars, dieu de la guerre), était le nom du rocher à l’ouest de l’Acropole. Le tribunal, les hommes d’Etat et les savants s’y rendaient pour discuter ensemble sur la terrasse située à son sommet, qui pouvait contenir une centaine de personnes. Paul paraît librement devant des auditeurs simplement curieux de connaître les dernières nouveautés philosophiques.

 

Le discours de Paul

Paul offre un magnifique exemple du choc des cultures gréco-latine et hébraïque.

Parallèlement à la philosophie, les Grecs du peuple restaient très superstitieux et avaient multiplié les dieux de l’Olympe. Chaque élément de la nature avait ses divinités, de plus ou moins grande importance, qu’il ne fallait pas oublier d’honorer pour éviter leur vengeance. C’est ce qui a le plus indigné Paul, comme bon Juif fidèle au second commandement de la loi divine (Exode 20. 3-6). Il a su vaincre son indignation devant l’idolâtrie, et en partant de ses constats, il a essayé d’amener ses auditeurs polythéistes à la conception d’une divinité unique beaucoup plus grande et puissante, car Dieu Créateur (v 24).

Après avoir présenté son Dieu, Créateur de toutes choses, il renseigne les Athéniens sur son œuvre principale : l’humanité. Il en est l’origine, le gouverneur, le pourvoyeur et le but (v 26-27). Dieu a une personnalité comme l’homme avec qui il cherche le contact. L’homme ne se perd pas en Dieu, mais au contraire se retrouve pleinement homme en Lui.

S’abaisser devant des images matérielles, c’est abaisser Dieu et se dégrader soi-même. Le paganisme est considéré comme le fruit de l’ignorance que Dieu pardonne, mais qui ne doit pas durer maintenant que Dieu offre le salut à tous, grâce à la mort et à la résurrection de Jésus, qui jugera tout le monde.

 

Les moqueries interrompirent le discours de Paul, car pour les philosophes, l’idée du retour d’un mort à la vie était impensable, et celle d’un jugement encore plus absurde.

 

Il est remarquable que les réactions violentes ou ironiques des auditeurs  de Paul à Athènes aient eu pour cause l’annonce de la responsabilité humaine devant un Dieu incarné, mort, ressuscité, et juge. Il est tellement facile de philosopher à perdre haleine, parce que cela ne demande aucune conversion de vie, et n’engage pas l’être tout entier. Mais devoir répondre de sa vie devant un Dieu capable de ressusciter un mort, c’est autre chose !

On a parlé d’échec ou d’erreur de méthode de Paul à Athènes, car il n’y a pas fondé d’église. Pourtant Paul selon sa coutume, s’est fait  « tout à tous » : Juif avec les Juifs, il partait de leurs connaissances bibliques pour leur présenter le Messie incarné en Jésus. Grec avec les Grecs, il part de leurs connaissances philosophiques sur le monde, la divinité, le sens de la vie, et la mort, pour leur présenter le Dieu créateur, Vivant , qui vient juger les hommes mais offre la Vie éternelle par le Christ ressuscité. Ce message permettait  au début à chacun des philosophes de se reconnaître en terrain connu, mais lorsque Paul passa à la nouveauté de l’Evangile, en annonçant jugement et résurrection, ce fut tellement étranger à leurs raisonnements fondés sur la logique humaine, que la plupart refusèrent d’en entendre plus. Quelques cœurs pourtant furent touchés et acceptèrent la Bonne Nouvelle. Paul n’est pas responsable des réactions de ses auditeurs. Il a reçu de la part des Athéniens les mêmes réactions que de la part des Juifs et des Grecs de Thessalonique. La prédication aujourd’hui dans notre monde occidental matérialiste, et surtout en France de tradition cartésienne, rencontre les mêmes difficultés. L’accès à la dimension spirituelle et transcendante est presque fermé à celui qui se confie dans sa raison et ses idées philosophiques.Paul à la synagogue de Thessalonique (G. Doré, 19ès).jpg

(Illustration : G. Doré, Paul à la synagogue de Thessalonique, 19ès)

 

Aide Pédagogique : Cette leçon est ardue, car très philosophique. Discutez avec les membres du groupe des idées de chaque catégorie d’Athéniens, en les illustrant par des exemples concrets comme : les épicuriens sont des gens qui recherchent les plaisirs raffinés : à table, ce ne sont pas des gloutons, mais des gourmets. Pour les stoïciens, montrez combien leur philosophie détache du monde et mène, à la limite, à l’insensibilité de la mort.

Faites bien remarquer les limites des ressemblances entre les idées philosophiques et celles de la Bible, et les raisons du refus des Athéniens ; ce sont les mêmes raisons que pour nous : le refus d’être responsable, de s’engager et de changer de vie !

 

Voici trois tableaux de comparaison entre les idées philosophiques et les paroles bibliques, pour vous aider à comprendre l’argumentation de Paul :

 

Les Grecs idolâtres                                                                                 Paul et la Bible

1. Puisque les hommes ont créé les idoles, les dieux ressemblent aux hommes, avec tous leurs défauts.

1. Dieu est créateur de l’Univers et des hommes. v. (24-28)

2. Les dieux sont représentés par des statues qu’on adore.

2. Dieu est représenté par ses enfants, les hommes qui croient en lui. v. (29)

3. Les dieux habitent dans des temples.

3. Dieu n’habite pas dans un temple humain. v. (24)

 

4. Les dieux ne sont pas favorables aux hommes et les jugent arbitrairement.

4. Dieu aime les hommes et les jugera avec justice (v 31)

5. Il faut gagner leur faveur par des actes méritoires ou des offrandes.

5. Dieu donne gratuitement ses bénédictions. v. (25-26)

6. Les dieux ne cherchent pas la relation avec les hommes.

6. Dieu désire une relation intime avec les hommes. v. (27)

 

 

Les Stoïciens                                                                                 Paul et la Bible

1. L’homme est habité d’un esprit divin.

1. Dieu est Esprit, l’homme est une créature à qui il donne le souffle (= esprit) (v 24-25)

2. Les hommes sont frères et soeurs, puisqu’ils ont tous une parcelle divine en eux.

2. Les hommes sont frères parce que Dieu est leur Père. Ils sont enfants de Dieu (v 29a)

3. Les hommes trouvent le bonheur en restant indifférents aux circonstances (douleurs et plaisirs) et même aux dieux

3. Les hommes trouvent le bonheur en communiquant avec les autres et avec Dieu qui se révèle à eux (v 27, 30)

4. Après la mort, l’esprit divin de l’homme retourne dans le monde des idées, le corps disparaît.

4. Après la mort, Dieu peut redonner la vie éternelle, comme il l’a fait pour Jésus en le ressuscitant (v 31)

 

 

Epicuriens                                                                                      Paul et la Bible

1. Les dieux existent mais n’ont pas créé l’homme

1. Dieu existe et a créé l’homme (v 24-25)

2. Les dieux ne s’occupent pas des hommes, donc les hommes n’ont pas besoin de s’en occuper.

2. Dieu s’occupe de chacun et désire entrer en relation avec lui (26-27)

3. Le bonheur, c’est le plaisir que l’on trouve dans l’équilibre entre la satisfaction de ses désirs et la douleur que provoquent les passions.

3. Le bonheur c’est la relation avec un Dieu d’amour, dans l’obéissance à sa volonté (v 30).

4. Seule la vie sur terre compte, pour y vivre le mieux possible. Il n’y a rien après la mort.

4. Dieu jugera la vie des hommes, par Jésus qu’il a ressuscité : il y a un espoir de vie éternelle (v 31)

 

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

-          Comment rendre la prédication d’un Dieu créateur audible et acceptable par nos contemporains ?

 

-          Comment avoir le même souci que Paul de se mettre à la portée de notre cible dans la prédication de l’Evangile, dans nos cultes ou nos efforts d’évangélisation ? Que connaissons-nous des préoccupations, des intérêts, des modes de pensée de nos auditeurs ? Comment éviter de les choquer par la Bonne Nouvelle du salut ? En quoi la connaissance des philosophies du monde peut-elle nous aider dans notre tâche de témoins de Jésus-Christ ?

 

-          Qu’est-ce qui m’empêche moi-même de croire à la résurrection et au jugement, et de vivre en conséquence dans l’amour pour les « incroyants » ?

 

-          Quelle est ma conception du bonheur, face au monde matérialiste, idolâtre et superficiel dans lequel nous vivons ?

 

 

08:00 Publié dans Origines | Lien permanent | Commentaires (1)

18/01/2013

Etude n°4 : Création, un thème biblique Job 38.1-21 ; 42.1-6 (26 01 13)


« Je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel ; il avait un Evangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, tribu, langue et peuple. Il disait d’une voix forte : « Craignez Dieu et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et prosternez-vous devant celui qui a fait le ciel, la terre, la mer et les sources d’eau. » Ap 14.6-7.

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Observons Job 38.1-21

Le contexte

A la suite du discours d’Elihu le quatrième ami de Job, sans transition, Dieu s’adresse enfin à Job, en reprenant le style et la pensée de la fin du discours d’Elihu (36.26-37.24).

Le texte : 

1-3 : Apparition de Dieu qui va interroger Job sur la création :

4-7 : la terre

8-11 : l’océan

12-15 : l’aurore

16-18 : les profondeurs de l’abîme et les espaces de la terre

19-21 : la lumière et les ténèbres

Le poème continue sur le même ton jusqu’à la fin du chapitre 38, au sujet de la nature inanimée (neige, pluie, rosée, astres, nuages). Au ch 39, Job est interrogé sur la nature animale.

Job 42.1-6 : Dernière  Réponse de Job à Dieu

V 2-3a : aveu de Job sur son manque de connaissance et de sagesse

V 3b : humble aveu de petitesse devant Dieu

V 4 : prière à Dieu d’écouter sa demande d’instruction

V 5 : reconnaissance de l’expérience personnelle vécue avec Dieu

V 6 : repentir profond.

 

Comprendre

Le contexte   : Les ch 38 à 41 de Job constituent la réponse de Dieu aux cris de Job, en deux discours. Dieu ne donne pas à Job les raisons de ce qui lui est arrivé. Jamais il ne dévoile le conflit entre Satan et lui, dont Job est l’enjeu.

Le discours d’Elihu, le mystérieux quatrième ami, ne reçoit ni approbation ni désaveu, parce qu’il a servi à préparer le cœur de Job à tirer profit de l’apparition de Dieu : la souffrance endurée, lui a dit Elihu, est peut-être un avertissement de Dieu pour empêcher Job de se livrer à l’orgueil (33.17, 19), et pour le conduire à s’en remettre totalement au Seigneur miséricordieux, sans chercher à se prévaloir de mérites illusoires, et même sans comprendre, car Dieu est beaucoup plus grand que ce qu’on peut imaginer (36.22-26).aurore boréale jaune.jpg

Dans ses questions pleines d’ironie, Dieu reprend toute une série d’interrogations d’Elihu à Job (ch 37), sur les merveilles de la création. (Aurore boréale)

Les versets 3-5 du ch 40 qui terminent ce premier discours de Dieu, marquent une pause où Job avoue pour la première fois son insignifiance devant tant de grandeur divine. Il est ainsi replacé dans une attitude d’écoute et de dépendance de Dieu, qui va lui permettre d’entendre la seconde leçon de Dieu (ch 40-41)

Dans son deuxième discours (ch 40-41), Dieu va proposer à Job qui a contesté sa justice, de gouverner le monde à sa place, pour l’amener à saisir son incapacité.

 

Le texte

Dieu apparaît enfin à Job dans le tourbillon et le tonnerre d’une tempête, selon le mode habituel des théophanies bibliques (apparitions de Dieu). Cette image est destinée à faire sentir à l’homme sa difficulté à « saisir » un Dieu qui seul maîtrise les éléments les plus grandioses et les plus terrifiants de la nature.

Dans notre passage (38.1-21), Dieu cherche par des questions ironiques à faire comprendre à Job à la fois sa petitesse et sa dépendance, et la grandeur miséricordieuse de celui qui a créé la nature inanimée (ch 38) et le monde animal (ch 39), dont il continue à prendre soin.

Dans sa première question (38.2), Dieu ne dénonce pas les paroles d’Elihu, qu’il va répéter lui-même, mais il critique celles de Job et ses amis, marquées par les préjugés et les conceptions traditionnelles du rôle de Dieu dans la souffrance humaine.

Dieu enjoint ensuite Job de « l’instruire », se plaçant avec ironie dans la position de « l’élève ». Il révèle ainsi à Job son immense prétention à donner à Dieu des leçons de justice, ou à critiquer son action créatrice. La revue poétique des éléments de la nature insiste sur leur maîtrise par Dieu qui les a créés et limités, pour que l’homme puisse y vivre en sécurité, dans la stabilité de ses lieux de vie, sous la protection divine contre les « méchants » (= les impies).

L’affirmation du v 21 : « Tu le sais ! mais alors tu étais né, et le nombre de tes jours est bien grand ! » est d’une ironie mordante. On pourrait la comprendre comme ceci : « Si tu le sais, c’est qu’alors tu étais né ! Et le nombre de tes jours serait bien grand aujourd’hui ! ». Job ne peut que reconnaître son incapacité à répondre à ces questions sur la Création.pere-fils-generation-plage.jpg

C’est ce que sa réponse finale (42.1-6) avoue avec humilité. Sans connaissance profonde, sans sagesse personnelle, il a parlé de choses qui le dépassaient. Mais dans l’épreuve subie, il a fait l’expérience que son Créateur ne l’abandonnait pas et avait la puissance de rétablir la justice, puisqu’Il est le Créateur de l’Univers et de la terre dont il continue à prendre soin. Job connaissait Dieu de façon conventionnelle, selon l’image traditionnelle de son temps. Il est heureux de « voir » son Seigneur avec les yeux de son intelligence spirituelle comme un Dieu personnel qui entre dans une relation d’amour avec celui qui se confie en Lui malgré son ignorance, sa petitesse et sa souffrance.

Job peut placer sa confiance en lui. Il pressent sans le comprendre que Dieu avait un dessein, et se dispose à recevoir les instructions divines (v 4) dans une attitude d’écoute et de dialogue personnel avec lui.

Le plan de Dieu ne lui est pas révélé, sans doute pour faire comprendre que la vie de foi est d’accepter de faire confiance aveuglément à la bonté de Dieu. (Confiance de l’enfant en son père)

      La pédagogie de Dieu envers Job ne correspond pas à ce que nous attendrions; Nous aimerions qu’Il lui dévoile comme à nous, la scène du prologue, pour qu’il saisisse la globalité du problème. A Job Dieu a seulement fait comprendre sa place de créature, que la foi amène à la confiance totale en Dieu dans les bons et les mauvais jours : Dieu dans sa sagesse, sa bonté et sa puissance peut en effet « tout faire concourir au bien de ceux qui l’aiment » (Romains 8.28).

Nous pouvons toutefois bénir Dieu de nous avoir aussi révélé les dessous de cette histoire, dans le prologue : au sein de la souffrance injuste, la fidélité à Dieu du croyant, son amour pour Lui et sa confiance, réfutent les accusations de service intéressé lancées par Satan, et témoignent aux yeux des hommes et des anges des bienfaits de la présence de Dieu dans la vie de ses enfants.

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

- Suis-je attentif et sensible aux enseignements que Dieu veut me donner par le spectacle de la nature, pour me faire grandir dans ma relation avec Lui ?

- Qu’est-ce qui dans la nature inanimée et animée m’invite à louer Dieu pour les merveilles de son  amour, et à lui faire confiance sans réserve ? (Vous pouvez faire relever les différentes merveilles des ch 38-41, et faire choisir celle qui parle à chacun, ou vous pouvez leur en faire chercher d’autres dans leur expérience personnelle).

- Pourquoi est-ce si difficile et désagréable de se reconnaître dépendant de quelqu’un et même de Dieu?

-    Notre conception de Dieu est-elle fondée sur la tradition, sur ce que les autres nous ont raconté de lui, ou sur une expérience personnelle avec lui ?

- Comment faire de notre sentiment de petitesse devant Dieu une occasion, non de repli craintif sur nous-mêmes, mais d’ouverture à la puissance de vie du Seigneur et à l’écoute de ses enseignements ?

- Quelle différence y a-t-il entre la contestation des actions divines ou de son silence, et la demande à Dieu d’explications sur son sort ?

- Nos interrogations sur la Création sont-elles inutiles et impies ? En quoi peuvent-elles nous faire croître dans la foi ? Comment parler de la Création avec humilité et respect de la sagesse de Dieu ?

08:00 Publié dans Origines | Lien permanent | Commentaires (1)