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05/07/2024

Étude n°2 Un jour du Ministère de Jésus, Marc 1.21-28 (13 07 24)

Étude n°2 Un jour du Ministère de Jésus, Marc 1.21-28 (13 07 24)

« Jésus prêchait la bonne nouvelle de Dieu et disait : Le temps est accompli, le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle »Marc 1.14-15

Observons Marc 1.21-28

Le contexte

Marc place après le baptême de Jésus, sa tentation et l’appel de quatre disciples (1.9-20), cette guérison de Capernaüm pour illustrer l’enseignement de Jésus. (Polyptique de Montbéliard, Jésus enseigne et guérit dans la synagogue, 16ès)Jésus enseigne et guérit possédé.jpg 

Le texte

Il se compose de trois parties que l’on peut distinguer par les répétitions:

- il les enseignait avec autorité (v 22), // un nouvel enseignement donné avec autorité (v 27).

-les gens étaient très étonnés (v 22) // les gens furent si étonnés (v 27).

Ces répétitions encadrent la partie centrale de la guérison du démoniaque.

A- 21-22 : L’autorité de Jésus dans son enseignement provoque l’étonnement

B- 23-26 : Jésus est reconnu par le démon et le chasse de l’homme possédé

A’-27-28 : L’autorité de Jésus dans son enseignement et sur le démon, provoque l’étonnement de tous.

On remarque aussi les oppositions

- entre Jésus et les maîtres de la loi à propos de l’autorité,

- entre Jésus le Saint de Dieu et les esprits mauvais ou impurs,

- entre l’homme  et le démon, qui sont différenciés par Jésus.

Comprendre

Jésus est au début de son ministère, il se comporte comme tout Juif pieux et va le Sabbat, à la synagogue, pour  "célébrer le Seigneur, invoquer son nom", ou selon la Bible en Français courant, "dire à tous qui est Dieu" (1 Chroniques 16.8).

Selon la coutume, tout homme qui le voulait pouvait prendre la parole pour lire et commenter une portion des Écritures devant l’assemblée réunie dans la synagogue. Jésus se met donc à enseigner. Le texte ne nous dit pas ce qu’il enseigne. Mais Luc raconte le même épisode immédiatement après celui de Nazareth, où Jésus avait lu Esaïe 61.1-2, en se désignant comme l’Oint de l’Esprit du Seigneur pour apporter la Bonne Nouvelle de l’année de grâce de Dieu.

Son enseignement à Capernaüm doit être très proche, puisque tous sont étonnés de son autorité. Celle-ci diffère de celle des scribes qui avaient l’habitude de faire assaut de commentaires et de savoir, pour mieux briller personnellement.

L’autorité de Jésus vient

- de sa connaissance en profondeur des Écritures,

- de la conscience qu’il a d’être venu les accomplir parfaitement (Matthieu 5.17),

- de sa relation intime avec Dieu le Père qu’il a pour mission de révéler (Jean 14.9),

- de la clarté de ses explications,

- de l’assurance tranquille de ses affirmations (Luc 4.21).

Jésus « disait à tous qui était Dieu » (1 Chroniques 16.8-36) : « un Dieu qui fait des prodiges, qui remplit ses promesses, qui protège, qui sauve, un Dieu Créateur et Roi qui vient rendre la justice sur terre et délivrer son peuple, un Dieu Saint dont l’amour est infini ».   

La joie d’être son fils et de le faire connaître transparaissait dans ses enseignements au point de remplir d’étonnement l’assistance. 

Le miracle de la guérison du démoniaque prend un triple sens dans ce contexte de l’autorité de l’enseignement et du jour du Sabbat (v 21) :

1- il est la démonstration du droit de Jésus d’enseigner avec autorité : les démons lui sont soumis et le reconnaissent comme le Saint de Dieu : celui que Dieu a mis à part pour son service (Jean 10.36) et celui qui a le pouvoir de les détruire (v 24). Jésus dans l’évangile de Marc les fait taire, pour éviter la confusion dans l’esprit des gens : ce ne sont pas les démons qui révèlent Dieu mais Jésus seul !

2- il est l’illustration pratique de son enseignement : Jésus vient délivrer l’homme de l’emprise du mal sur lui. Le démoniaque symbolise l’humanité esclave de Satan, incapable de se libérer elle-même mais que Jésus vient délivrer et rendre à sa dignité.

3- Accomplie le jour du Sabbat, cette guérison donne à ce jour d’adoration du Seigneur une signification particulière : c’est un jour de délivrance, non seulement du travail, mais aussi de la maladie spirituelle de l’être humain qu’est sa séparation d’avec Dieu, maladie qui rend l’homme « insensé » comme le démoniaque, dominé par Satan. Le jour du sabbat, l’homme pécheur peut avoir le cœur en joie pour proclamer par ses chants, ses prières, ses dons, son partage des Écritures et de ses expériences avec Dieu, combien est grande la bonté de celui qui le sauve (1 Chr 16.10, 23), de celui qui est Créateur tout puissant (1 Chr16.26-27), du Saint qui par sa présence même chasse les démons qui l’assaillent. Délivré, le fidèle peut partager avec tous l’espoir et la confiance qu’il place dans l’amour et la venue du Seigneur (1 Chr 16.33-34).

Ainsi, Jésus a-t-il révélé, ce jour de sabbat, qui était Dieu, dans son enseignement et par ses actes.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

- Ce texte nous montre comment Jésus honorait Dieu en actes et en paroles dans son entourage.  On peut se demander comment nos cultes en commun, en famille, ou personnels, suivent cet enseignement : Quels aspects de Dieu révèlent-ils ? Par quels moyens ? Que leur manquent-ils pour être fidèles à cet enseignement ?

- Comment chacun peut-il contribuer à donner une image de Dieu plus fidèle, selon l’exemple de Christ, et à offrir une libération spirituelle, affective, morale et physique  à ceux qui l’entourent, comme le montre aussi la suite de notre texte, v 29-35 ?

 

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