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24/01/2020

Étude n°5 De l’orgueil à l’humilité Daniel 4.16-34 (01 02 20)

Étude n°5 De l’orgueil à l’humilité Daniel 4.16-34 (01 02 20)

« On te chassera du milieu des hommes…jusqu’à ce que tu reconnaisses que le Très-Haut domine sur toute royauté humaine, et qu’il la donne à qui lui plait ». Dan 4.22arbre été.jpg

 

Observons

Le contexte

Après l’épisode des trois compagnons de Daniel dans la fournaise, le récit continue l’histoire du roi Nébucadnetsar confronté à la puissance de Dieu.

 

Le texte

Le récit commence par les paroles du roi, à la première personne, et l’exposé de son rêve de l’arbre magnifique abattu (v 1-15) ; puis Daniel donne l’explication du rêve, en s’adressant au roi  à la deuxième personne (v 16-25).

La réalisation de la prophétie est rapportée à la troisième personne (v 28-30). Le récit se termine comme il a commencé à la première personne : Le roi reconnaît la puissance de Dieu (31-34).

Le verset 19 permet de comprendre  que l’arbre symbolise l’homme ; les versets 22, 29,34 donnent l’objectif de l’épreuve subie par le roi : reconnaître que Dieu domine même sur les rois de la terre. Les versets 31-32,34 montrent que l’objectif a été atteint.

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Comprenons

Le problème de Nébucadnetsar est son orgueil et sa confiance en lui-même et en son pouvoir universel. La description de l’arbre montre la réalité de son empire (v 8-9 ; 17-19). Dieu dans sa bonté va se révéler à lui par un rêve et par l’interprétation que seul Daniel peut lui donner, comme étant supérieur à toute sa science et sa puissance. Dieu va lui offrir la possibilité d’éviter les conséquences néfastes de sa folie mégalomane : au v 24, Daniel lui conseille de se repentir et de pratiquer justice et miséricorde. Son message est identique à celui de tous les prophètes d’Israël. Le délai d’un an qui lui a été accordé prouve toute la miséricorde de Dieu qui ne veut pas la mort du pécheur mais sa conversion (EZ 18.32 ; 33.11).

L’appel n’a pas été entendu puisque le roi ne peut s’empêcher de chanter sa propre gloire devant la beauté et la grandeur de Babylone (v 27). Du plus haut où le roi se situait, il tomba au plus bas pendant sept ans de folie où il se prit pour une bête (v 20, 22, 30) et vécut comme elle. Réelle folie ou image de la déchéance bestiale dans laquelle font plonger l’orgueil incommensurable et l’oubli délibéré de Dieu ? On ne sait comment le roi reprit ses esprits, mais la prophétie se réalisa à la lettre. Au terme des 7 ans (chiffre symbolique de la plénitude du temps donné pour l’accomplissement de l’épreuve), le roi reconnut la toute puissance de Dieu. Après avoir été interpellé  extérieurement par le miracle de la fournaise, et le rêve prophétique, il lui a fallu être atteint personnellement dans sa raison et sa santé, pour accepter de se soumettre au Seigneur des seigneurs. Comme le récit avait commencé par une profession de foi (v 2-3), il se termine par l’humilité et la louange à Dieu (31-32, 34).

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • La relation de Daniel avec son Dieu le faisait reconnaître par tous comme « empli de l’esprit des dieux saints »(v 5) et lui donnait le discernement des intentions de Dieu à l’égard du roi. Notre relation avec Dieu permet-elle aux autres de voir la présence de Dieu en nous ? Nous donne-t-elle le discernement des plans de Dieu pour les autres, et le courage et l’amour  pour les leur révéler.
  • Me faut-il attendre d’être plongé dans l’épreuve pour me soumettre à Dieu et reconnaître sa seigneurie ?
  • Par quelles attitudes ou paroles ai-je défié l’autorité de Dieu sur ma vie ?
  • Comment pratiquer la justice et la miséricorde, à la maison, à l’école, dans le sport et les loisirs, à une époque de compétition où on recherche gloire, honneur et richesse à tout prix ?

08:00 Publié dans Daniel | Lien permanent | Commentaires (0)

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