18/12/2020
Étude n°13 Éducation, apprentissage de la vie éternelle 1 Cor 13.8-13 (26 12 20)
Étude n°13 Éducation, apprentissage de la vie éternelle 1 Cor 13.8-13 (26 12 20)
« Aujourd’hui nous voyons à l’aide d’un miroir, d’une manière confuse, mais alors nous verrons face à face » 1 Cor 13.12
Observons
Contexte : v 1-3 : au-dessus de quoi Paul place-t-il l’amour-agapè ?
V 4-7 Quelles qualités possède cet amour ?
Texte : v 8-13 :
v 8 : A quelle conclusion Paul arrive-t-il ? A quoi oppose-t-il l’amour?
v 9-10 : Relever la répétition des adverbes : quelle notion expriment-ils ? à quoi sont-ils opposés ?
v 11 : quelle image Paul introduit-il pour confirmer les adverbes précédents ? Sur quoi veut-il insister ? Que représente l’enfant à ce point de son raisonnement ? Et l’homme mature ?
v 12 : A quelle autre image Paul fait-il appel ? Que veut illustrer cette image ?
v 13 : Qu’est-ce qui fait la supériorité de l’amour-agapè ?
- Comment rattacher ce texte au thème de l’éducation qui nous a occupés ce trimestre ?
Comprenons
Paul conclut son développement sur les dons spirituels par cet hymne à l’amour-agapè, amour auquel se référait Jésus en s’adressant par deux fois à Pierre en lui demandant « M’aimes-tu ? ». Celui que Pierre n’osait pas affirmer car il s’en sentait indigne et incapable d’éprouver : humblement il répondit par trois fois « je t’aime… comme un ami » !(Philô Jean 21.15-17)
Voie par excellence vers la vie éternelle, l’amour-agapè est la seule chose éternelle que nous pouvons commencer à vivre ici-bas, et que nous emporterons dans la présence éternelle de Dieu (v 13). Tous les autres dons restent imparfaits et incomplets : parler en langues, prophétisme, connaissance, sont limités par notre condition humaine bornée par la mort et l’imperfection du péché (v 9-10). Ces dons temporaires sont comparés d’abord à l’enfance, étape de la vie où tout est en germe, donc « partiel », incomplet, mais appelé à la croissance vers la maturité. Ces dons spirituels utiles dans ce monde terrestre pour nous donner un avant-goût de la vie éternelle, n’auront plus lieu d’être dans le monde éternel à venir (= la maturité) où l’homme sera en présence de l’Amour suprême de Christ.
La deuxième image (v 12) de Paul fait allusion aux miroirs de l’Antiquité qui étaient en métal poli et n’offraient pas un reflet très précis de la réalité. Les dons spirituels autres que l’amour-agapè, de même, n’étaient qu’un pâle reflet de ce que l’Esprit de Dieu donnerait aux élus dans l’éternité. Aujourd’hui, nous percevons Dieu bien imparfaitement, grâce à la connaissance de sa Parole ou aux prophéties qu’Il nous révèle, mais dans l’éternité nous le verrons tel qu’il est en lui-même, l’Amour suprême, qu’il nous permet d’approcher de loin, mais que nous verrons alors face à face !
V 13 La foi, non pas le don extraordinaire du v 2, mais le moyen permanent de la vie chrétienne, et l’espérance, sorte de jouissance anticipée de la présence de Dieu, ne seront plus de mise puisque notre connaissance de Dieu sera une communion parfaite, dans l’Amour (Jean 17.21 ; 1 Jean 3.2 ; 4.16).
Pour conclure notre trimestre sur l’Education, cet hymne à l’amour-agapè est à rapprocher de ce que Paul invite les Ephésiens à considérer ( Eph 4.11-13) : « le perfectionnement des saints, l’édification du corps de Christ, la croissance vers la maturité » de l’Église et de la personne, bref l’éducation chrétienne qui a pour but à atteindre de ressembler à Christ, ne peuvent arriver à cette perfection sans la présence de l’amour-agapè que Dieu par son Esprit est prêt à donner généreusement à celui qui le lui demande ! (Mat 7.11)
Questions pour une application dans la vie chrétienne
- Quelle différence y a-t-il entre l’amour-amitié et l’amour-agapè ? Comment marquer concrètement cette différence dans l’éducation des enfants et des adultes ?
- Où en suis-je dans la croissance de ma foi et de mon amour ? Ma foi repose-t-elle sur la vue, comme Thomas (Jn 20.25), sur mes connaissances, comme les Pharisiens, ou sur le feu du cœur qui brûle en nous en présence de Jésus (amour-agapè ?), comme les disciples d’Emmaüs (Luc 24.31-32) ?
- Mon amour pour Dieu est-il intéressé, avide et possessif, ou confiant, reconnaissant et inconditionnel ? Comment cela se manifeste-t-il dans mes relations avec les autres ?
08:00 Publié dans Education | Lien permanent | Commentaires (0)
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