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23/11/2018

Étude n°9 La preuve la plus convaincante Eph 2.11-19 (01 12 18)

Étude n°9 La preuve la plus convaincante Eph 2.11-19 (01 12 18)

« Caïphe, étant souverain sacrificateur cette année-là, prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation, et non seulement pour la nation, mais aussi afin de réunir en un seul corps les enfants de Dieu dispersés. » Jean 11.51-52 unité entre humains.jpg

Observons

Relever toutes les oppositions et les contrastes de ce texte. Quel effet produisent-ils sur le lecteur ?

  • V11-12 : Autrefois : Quelle était la situation des convertis issus du paganisme ? Comment étaient-ils considérés par les Juifs ? A quoi s’attachaient les Juifs ? Comment Paul fait-il sentir sa réprobation envers les Juifs ?
  • V 13-16 : Maintenant : Que sont devenus ces convertis ? Grâce à qui ? Relever les répétitions : sur quoi insistent-elles ? Qu’est-ce que Jésus a annulé et détruit par la croix ? Qu’a-t-il créé par la croix ?
  • V17-18 : De quelle paix s’agit-il ? Qui concerne-t-elle ?
  • V 19 : Que crée cette paix ?

Comprenons

En conclusion de son exposé de l’œuvre de la grâce accomplie en Jésus-Christ en faveur de tous, Juifs et païens (ch 1-2), Paul s’adresse aux membres de l’Église d’origine païenne, en leur rappelant d’abord leur situation passée d’incirconcis (le mot exact est « prépuces » !), considérés avec mépris par les Juifs qui s’attachent au signe charnel et visible d’une alliance avec Dieu à laquelle leur cœur n’adhère pas. En mentionnant le mot injurieux employé par les Juifs pour désigner les païens (= les incirconcis), et en disant que les Juifs « se disent circoncis », Paul marque sa réprobation vis-à-vis de cette affirmation, qui n’est pas fausse physiquement, mais qui ne tient pas compte de la volonté de Dieu pour qui seule la circoncision spirituelle du cœur a de l’importance (Deut 10.16 ; Jér 4.4 ; 9.24-25). Ces païens étaient donc exclus de la citoyenneté, et surtout de l’alliance  avec Dieu, des promesses et de l’espérance du salut (v 11-12), dans une condition misérable car sans Dieu ! C’était le résultat de l’exclusivisme dans lequel les Juifs s’enfermaient, n’ayant pas compris l’ordre de Dieu d’être, à la suite d’Abraham, en bénédiction  pour toutes les familles de la terre (Gen 12.3).

En contraste avec cet éloignement des païens, Paul affirme que Christ sur la croix a aboli la séparation existant entre Dieu et les hommes, et l’inimitié entre les hommes, pour qu’ils forment un seul corps (13-16). Sur la croix, Jésus a fait mourir la nature pécheresse de l’homme, qui l’empêchait d’avoir accès à Dieu. Il a réconcilié l’homme avec Dieu. En effaçant la culpabilité qu’il éprouve devant  ses infractions à la loi divine, Dieu lui redonne la paix intérieure : au lieu de craindre une punition divine méritée, l’homme peut considérer l’amour de Dieu pour lui et Lui rendre grâces pour son pardon. La loi et les ordonnances qui le condamnent perdent de leur emprise, pour laisser la place à la vie nouvelle que fait naître la présence de Christ dans le cœur.

Dans les v 17-19, le vocabulaire tourne autour de deux thèmes : la réconciliation et l’édification de la « maison de Dieu » : Jésus est le seul réconciliateur qui donne

  1. a) 17 : la paix entre les hommes séparés
  2. b) 18 : l’accès à Dieu des uns et des autres

a’) 19 : la possibilité d’être tous “ gens de la maison de Dieu ”.

Cette paix retrouvée avec Dieu conditionne la paix retrouvée avec les autres. Ce n’est qu’en étant rapprochés de Dieu que les hommes peuvent se regarder avec amour, vivre en paix les uns avec les autres et être réunis dans une même « famille ». D’étrangers ou nomades, ils y trouvent intégration et stabilité, car tous sont égaux devant Dieu étant tous aimés comme ses enfants.

Ce tableau contrasté après avoir replongé le lecteur dans sa situation misérable d’homme sans Dieu, dilate son cœur de soulagement et de reconnaissance devant l’œuvre de réconciliation et de paix accomplie par Christ. Pour les Ephésiens, ce fut une Bonne Nouvelle de se savoir accueillis dans la famille de Dieu, adoptés et héritiers du salut au même titre que les fils aînés qu’étaient les Juifs ! Que ce soit aussi une Bonne Nouvelle pour chacun de nous aujourd’hui ! La preuve la plus convaincante de l’amour de Dieu pour les hommes n’est-elle pas le témoignage d’amour et de paix que porte son peuple ? Jean 17. 21,23

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Pourquoi est-il nécessaire de nous souvenir d’où nous venons, et de quoi Christ nous a délivrés ?
  • La paix emplit-elle mon cœur ? Qu’est-ce qui me sépare encore de Dieu et des autres ? Comment est-ce que je considère ceux qui ne pratiquent pas comme moi, ou qui ne croient pas en Jésus (Musulman, Juif, athée …) ?
  • L’harmonie, la croissance spirituelle et numérique, la sainteté caractérisent-elles nos communautés dès à présent ? Comment remédier aux points de désunion que je perçois (Ep 4.1-3) ? En quoi suis-je un frein à la croissance de l’Église dans l’union et l’harmonie en Christ ? (Ep 4.16).
  • Comment créer un climat familial accueillant pour tous dans mon Église ?