05/07/2019
Étude n°2 Pour un meilleur avenir, Deut 14.22-29 (13 07 19)
Étude n°2 Pour un meilleur avenir, Deut 14.22-29 (13 07 19)
« Tu ne te vengeras pas et tu ne garderas pas rancune envers les fils de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l’Éternel » Lév 19.18
Observons
Le Contexte :
- Dans quel contexte le Deutéronome a-t-il été donné au peuple ?
- Qui fait cette répétition de la loi ?
- Quelles autres prescriptions contient le ch 14 et dans quel but ? (Illustration par Zabou de la brochure non publiée « Dis Papa, explique-moi la dîme » d’E. Zuber)
Le texte :
- Quand doit être prélevée la dîme ? v 22
- Où et à quoi doit-elle être utilisée ?
- Qui doit jouir du produit de la vente de la dîme ? v 26-27
- La 4ème année, où la dîme des produits de la 3ème année doit-elle être utilisée ? Au profit de qui, et dans quel but ?
- Quelles différences existent entre ces deux dîmes et celle présentée en Nombres 18.20-21 ?
- Qu’en conclure pour notre époque ?
Comprenons
Le Deutéronome ou Seconde Loi a été donné par Moïse au peuple hébreu à la veille de son entrée en Canaan, après 40 ans de nomadisme dans le désert du Sinaï. La première Loi avait été accordée par Dieu lui-même à la génération sortie d’Égypte, au début de l’exode. Il fallait alors toute l’autorité divine pour faire de ce « ramassis de gens » très divers, un peuple qui lui appartienne et qui le représente dignement parmi les nations.
La première dîme instituée devait servir à entretenir les prêtres et les lévites pour le service du temple car ils n’avaient pas de terres parmi les tribus d’Israël, donc pas de revenus pour subsister. Moïse à la sortie du désert, répète les lois de l’Éternel dans un esprit tout paternel, plein d’amour pour ses frères les plus nécessiteux, cherchant à faire pénétrer dans le cœur des Hébreux de la nouvelle génération l’esprit de la loi plus que la lettre (Jean 6.63 ; 2 Cor 3.6).
Au chapitre 14 du Deutéronome, Moïse fait deux recommandations pratiques pour que le peuple reste un peuple saint, consacré à l’Éternel : 1- v 2-1-2 : respecter son propre corps en cas de deuil, à la différence des païens qui multipliaient les signes extérieurs de tristesse par des incisions, mutilations, arrachage de cheveux, déchirure de vêtements, hurlements et plaintes ; 2- v 3-21 : se garder de tout aliment "impur" = impropre à la consommation, par raison religieuse, parce que souvent consacré aux idoles,mais surtout par hygiène, de façon à rester sain pour le service de Dieu.
Puis Moïse institue deux dîmes supplémentaires, qui se différencient de celle de Nombres 18 par leur destination : elles doivent servir aux réjouissances familiales en présence de l’Éternel, au Temple, lors des déplacements pour les fêtes de pèlerinage. Ces fêtes seront partagées avec le Lévite voisin parce qu’il est sans ressources pour les célébrer. Cette deuxième dîme n’est donc pas destinée au culte mais aux fêtes familiales, pour subvenir aux besoins des fidèles pèlerins. Aux versets 28-29, Moïse semble ajouter une troisième dîme tous les trois ans, spécialement destinée à la bienfaisance des plus pauvres sans ressource, Lévite, veuve, orphelin, étranger, en une sorte de Sécurité sociale ! Il ne sera pas nécessaire d’aller au Temple, chacun pourra rester chez soi et recevoir tous les plus pauvres du voisinage, pour se réjouir ensemble. Cette œuvre de bienfaisance sera la marque de la reconnaissance du peuple pour toutes les bénédictions reçues de l’Éternel. En manifestant ainsi sa gratitude à son Seigneur, le peuple contribuera en même temps au bien-être de tous et rendra un témoignage fort à l’amour de l’Éternel pour les plus petits, parmi les nations qui ne le connaissent pas.
On ne sait si cette 3ème dîme exemptait tous les trois ans le fidèle des autres dîmes, ou s’y ajoutait. On ne sait pas non plus si elle fut encore pratiquée à l’avènement de la royauté qui imposa à son profit des charges plus lourdes sur le dos du peuple (1 Samuel 8.11-18) !
Questions pour une application dans la vie chrétienne
- Quel sens donnons-nous à la pratique de la dîme dans nos églises ? Dans quel état d’esprit rendons-nous nos dîmes ? A Dieu ou à l’Église ?
- Quelles restrictions mettons-nous parfois à ce rendu de la dîme ?
- Par quoi avons-nous remplacé les deux dîmes du Deutéronome ?
- Comment faire la fête en famille ou à l’église, en y associant des défavorisés, et surtout notre Seigneur ?
08:00 Publié dans Ministères de bienfaisance | Lien permanent | Commentaires (0)
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