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28/09/2018

Etude n°1 Création et chute, Gen 11.1-9 Babel (06 10 18)

 

Etude n°1 Création et chute, Gen 11.1-9 Babel (06 10 18)

 construction tour de Babel.jpg

Observons

Le contexte : Les généalogies des fils de Noé encadrent l’histoire de la tour de Babel, pour expliquer comment leurs clans se séparèrent et remplirent la terre (10.5 ; 11.9). La seconde généalogie de Sem reprend en détails la première pour faire le lien avec Abraham et montrer la continuité de la foi dans une humanité où règne la confusion, la désunion, et la dispersion

Le texte

1-2 : situation initiale d’uniformité et de sédentarité

3-4 : projet humain de monter au ciel

5-7 : Descente de Dieu

8-9 : dispersion finale sur toute la terre

 

Remarquer les mouvements opposés des hommes et de Dieu, la répétition (2x) de « un même langage » opposée à  «confondre le langage »(3x), l’opposition entre l’installation des hommes (2, 4) et leur dissémination par Dieu (8-9).

 

Comprenons

Situé au centre des deux généalogies de Sem, l’ancêtre d’ Abraham, ce texte montre la confusion de l’humanité, au sein de laquelle, après le déluge, une seule lignée continue à adorer le Créateur. C’est la seule pour qui les âges sont mentionnés comme pour les patriarches antédiluviens. On s’aperçoit qu’après le déluge la longévité décroît rapidement, les conditions de vie ayant été bouleversées par le cataclysme du déluge. D’autre part l’événement de la Tour de Babel est daté (Gen 10.25) du temps de Péleg, l’ancêtre d’Abraham, à la 4ème génération après Sem. Une fois encore, vivre dans le respect et l’adoration de l’Éternel, permet de trouver une identité, et une longévité, sinon physique, du moins spirituelle, qui témoigne de la vie que l’on conserve en Dieu seul. 

Le récit de Babel est très souvent considéré comme un jugement négatif de Dieu, pour punir les hommes de leur prétention à l’atteindre. Dieu apparaît ainsi comme inaccessible et jaloux de ses prérogatives. Le texte aurait été écrit pour expliquer la prolifération des langues dont la Pentecôte serait l’antidote. C’est une interprétation qui, pensons-nous, fausse le regard sur Dieu et méconnaît sa volonté de salut pour tous.

1- La situation du récit dans le texte biblique encadré par des généalogies en fait un texte important, selon les lois de composition littéraire hébraïque (parallélisme concentrique ou chiasme) pour comprendre le projet de Dieu pour l’humanité.

2- Une même langue

Cela peut s’entendre au sens propre, mais aussi au sens figuré pour signifier l’union des esprits dans un même projet. Ce n’est pas cette union qui est condamnable, c’est la nature du projet humain ! Le langage n’est que le moyen, l’outil au service de la volonté humaine.  Dieu va frapper cet outil pour empêcher que se réalise un projet concentrationnaire et uniformisant, contraire à sa volonté de salut et de liberté. Le langage deviendra l’outil au service de la volonté de Dieu et de l’homme sous l’action de l’Esprit à la Pentecôte.

3- Le projet humain

Partant de la région où l’on situe généralement l’arrêt de l’arche, sur le mont Ararat, au Nord-Est de la Mésopotamie, tout naturellement les hommes choisissent la voie de circulation la plus facile, les fleuves. Au lieu d’obéir à l’ordre de Dieu (9.7) de se répandre sur toute la terre, ils s’installent tous au même endroit.

Ils pallient l’absence de pierre et de ciment par les moyens du bord, la terre et le goudron. Ils mettent donc toute leur ingéniosité et leur esprit créatif au service de leur projet qui a pour but d’éviter la dispersion ordonnée par Dieu. Ils veulent :

  1. a) construire une ville et une tour,
  2. b) atteindre le ciel,
  3. c) se faire un nom.

Le projet humain apparaît comme une révolte contre la volonté divine et un désir d’indépendance vis-à-vis de Lui, et comme une volonté de s’imposer à tous par la grandeur et la célébrité de l’entreprise. (voir la tentation par le serpent, Gen 3)

4- L’humour de Dieu

Aux deux Allons humains (11.3-4), Dieu répond aussi par un Allons (11.7). Au désir   humain d’ascension et d’escalade du ciel, Dieu répond par une descente et une vision d’ensemble de la situation terrestre (v 5-7). A l’uniformité dans un même langage, il oppose la diversité par des langues diversifiées. Les moyens faisant défaut, le projet humain de construction avorte.

5- Le projet de Dieu

Pourquoi Dieu désirait-il tellement que l’humanité se répande sur la terre ?

Le texte pourrait être une réponse à cette interrogation : lorsque les hommes se rassemblent et se  sédentarisent, ils tombent dans la tentation de l’orgueil, de l’autosatisfaction, du matérialisme qui met la sécurité dans les biens acquis, de l’idolâtrie ou de l’athéisme : on croit pouvoir se passer de Dieu, puisque l’union fait la force. Les exemples historiques de « camp de concentration » ont mis en évidence les outrances tragiques qui résultent de cet esprit d’opposition à Dieu, qui conduit au désespoir.

Dieu intervient contre l’orgueil et le totalitarisme concentrationnaire par la diversification du langage et de la pensée, et la dispersion des hommes sur la terre

En dispersant les hommes, Dieu leur donnait une espérance : il désirait leur apprendre à vivre dans la liberté, en comptant non sur leurs propres forces, mais sur sa présence et son appui. La précarité de la vie nomade, l’isolement les uns des autres devaient leur enseigner l’humilité, la confiance en Dieu, l’entraide mutuelle pour subsister dans des conditions difficiles, et la responsabilité personnelle sans laquelle il n’y a pas de croissance possible. Cette dispersion protégeait aussi les croyants qui vivaient parmi ces peuples, des entreprises totalitaires des incroyants.

Ainsi la descendance de Sem put perpétuer la foi en Dieu et témoigner de son amour jusqu’à l’élection d’Abraham.  C’est l’ultime tentative de Dieu envers l’humanité dans son ensemble, avant de se choisir un peuple comme porteur de son nom et du message du salut.

- Il ne s’agit pas de prendre ce texte comme prétexte de condamnation des villes ou des efforts d’unité entre les hommes ! Ce n’est pas son but. C’est une mise en garde de Dieu contre tout projet qui exclut Dieu et met l’homme sur un piédestal comme objet d’adoration. Comme la Babylone de l’Apocalypse, un tel projet est voué à sa perte. Le texte est aussi un appel à devenir le témoin de ce Dieu d’amour partout où il nous envoie vivre, afin que tous les hommes puissent un jour choisir de répondre à son amour et lui obéir.

 

Questions pour une application  dans la vie chrétienne

- Qu’est-ce qui dans nos projets personnels, ou ceux de nos pays, peut s’opposer à la volonté d’amour et de vie pleinement libre de Dieu ?

- Désirons-nous «nous faire un nom » par nos œuvres, ou porter le nom du Seigneur pour manifester son amour ?

 - Comment serai-je témoin du Dieu d’amour aujourd’hui ?

 - A quel désir répond notre recherche d’unité dans l’Église ? Autour de quoi ou de qui voulons-nous être unis ? Comment respecter la diversité dans cette unité ?

 

 

21/09/2018

Etude n°13 Voyage vers Rome, Actes 28 (29 09 18)

Etude n°13 Voyage vers Rome, Actes 28 (29 09 18)

Paul prêchait le royaume de Dieu et enseignait ce qui concerne le Seigneur Jésus-Christ en toute assurance et sans empêchement. (Ac 28.31)

 

Première partie : Actes 28.1-16 

Observons

Contexte

Paul, bien que prisonnier, a contribué au salut de l’équipage et des passagers du bateau qui le menait de Césarée à Rome, et qui s’est fracassé dans la tempête sur les rochers de Malte.

TextePaul et la vipère à Malte Laurent_de_La_Hyre (1606-1656)'.jpg

Plan

1- v 1-6 : Paul et la vipère sur la plage (Laurent de La Hyre 1606-1656)

2- v 7-10 : Paul et les Maltais

3- v 11-16 : Paul sur la route de Rome.

A remarquer

1- Les attitudes et les réactions opposées des Maltais et de Paul face à la situation :

            Les Maltais : bienveillance peu commune, accueil près d’un feu,

                                   jugement hâtif et superstitieux : Paul = meurtrier puni par Justice

                                   attente anxieuse et revirement d’opinion : Paul = un dieu.

            Paul :             collabore au feu et se fait mordre par le serpent

                                   secoue la bête sans éprouver de mal.

2- Les attitudes des uns et de l’autre dans l’île :

Les Maltais : accueil aimable du principal notable, (v 7)

en parallèle avec les honneurs et la fourniture de vivres (v 10).

Paul : au centre des parallèles, prie, impose les mains et guérit les malades.

3- Les péripéties lentes et pénibles du voyage vers Rome (v 11-13) et les conditions particulières d’installation à Rome (v 16), encadrent la rencontre réconfortante de Paul avec les frères d’Italie (v 14-15).

 

Comprenons

Contexte

Paul est âgé. Il a souffert de deux ans de captivité à Césarée, puis d’un voyage maritime mouvementé en hiver et d’un naufrage. Dans toutes ces épreuves, il est resté un exemple de confiance inébranlable en Dieu, d’assurance en ses promesses, d’attention aux besoins des autres, d’abnégation pour encourager et sauver les autres. Sa prédiction (27.24-26) vient de se réaliser : ils ont tous échoué sur une île, et apprennent avec soulagement que c’est Malte : ils ne sont plus très éloignés de leur but.

 

Texte

1- On appelait Barbares tous ceux qui ne parlaient pas latin ou grec. Les Maltais d’origine phénicienne et carthaginoise avaient une langue assez différente des autres. Ils manifestent une humanité peu commune envers des étrangers naufragés.

Paul sur la plage, aurait pu se reposer et se laisser soigner par ces barbares aimables. Il cherche au contraire à se rendre utile et prévenant, en contribuant à alimenter le feu qui les réchauffe. L’apparition de la vipère ne semble pas l’émouvoir, il doit se rappeler les promesses de Jésus (Marc 16.18) et garde son calme. La vipère ne lui fait aucun mal !

La réaction des Maltais à cet événement extraordinaire est typique de la versatilité populaire : devant la vipère attachée au poing de Paul, ils tirent la conclusion immédiate de sa culpabilité punie par la « divinité Justice ». Puis après une attente anxieuse mais vaine d’une mort considérée comme certaine (verbe au passé), ils passent à l’autre extrême, la vénération superstitieuse  de Paul comme un dieu incarné. Les phénomènes miraculeux ne peuvent provoquer la foi chez des gens ignorants de Dieu, mais ils attirent leur attention pour les ouvrir à la Bonne Nouvelle du salut. Ce qui est arrivé à Paul représente symboliquement l’œuvre de salut de Christ pour eux., mordus par le serpent Satan.

2- Frappé par ce miracle et peut-être le récit du centenier, le principal notable de l’île reçoit Paul et ses compagnons (nous). En reconnaissance de cette amabilité, Paul veille au bien-être de la famille de son hôte. Sa prière et son imposition des mains sur le père de Publius et sur les malades de l’île sont une prédication de Jésus-Christ rendue plus puissante par les guérisons. Paul mit son séjour de trois mois à profit non seulement pour guérir mais aussi pour prêcher. En retour les Maltais le comblèrent d’honneurs et de libéralités pour la suite de son voyage. Le témoignage bienfaisant du chrétien est en bénédiction pour tous : récepteurs et émetteur du témoignage !

3- La dernière partie du voyage vers Rome est lente et difficile. Au passage du détroit de Messine, on tombe de Charybde en Scylla, du tourbillon au récif ! De plus, Paul était dans l’incertitude de son avenir, il ne connaissait pas les Eglises italiennes et ne savait pas l’accueil qu’elles lui réserveraient. Aussi est-il réconforté par l’hospitalité des frères de Pouzzoles et l’arrivée à sa rencontre de ceux de Rome, venus au-devant de lui jusqu’à 64 et 49 km ! Paul reconnaît dans cette fraternité une grâce et un encouragement de Dieu sur sa route de prisonnier en attente de son jugement.

Le témoignage favorable du centenier lui permit aussi d’avoir à Rome l’autorisation de n’être pas emprisonné dans la forteresse, mais d’attendre son jugement en résidence surveillée, de sorte qu’il garda la liberté de témoigner de Jésus à ses visiteurs.

Le témoignage concordant de la vie et des paroles de Paul fut le moyen pour les païens de connaître la vérité du salut en Jésus-Christ, et pour le témoin fidèle de bénéficier d’attentions bienveillantes et réconfortantes qui lui permirent de persévérer dans la prédication de la parole.

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

- Le témoignage que je porte par mes attitudes et mes paroles dispose-t-il les spectateurs et auditeurs à prêter attention, et à reconnaître l’amour de Dieu pour eux.

- L’esprit de fraternité et d’hospitalité est-il présent dans mon Eglise ? Comment puis-je le rendre plus visible et plus efficace ?

- Quelle est mon attitude et mon état d’esprit envers le pasteur et les anciens de mon église ? Suis-je pour eux un encouragement et un collaborateur dans la propagation de la Bonne Nouvelle ?

-Ai-je conscience de ma responsabilité personnelle dans la proclamation du salut et dans les bénédictions qui en découlent pour les autres et pour moi ? 

- Qu’est-ce qui doit changer dans ma façon d’être et de faire pour devenir un témoin fidèle et heureux du salut en Jésus-Christ ?

 

Actes 28.17-31

Observons

Contexte

Paul est enfin arrivé à Rome pour y être jugé par l’empereur à qui il avait fait appel, pour éviter d’être assassiné par les Juifs de Jérusalem. Il est mis en résidence surveillée (v 16b) sans doute encore avec une chaîne (v 20)Paul prêche à Rome.jpg

Texte

Plan

            A v 17a :        Convocation par Paul des Juifs de Rome

            B v 17b-22 : Dialogue entre Paul et les Juifs sur la situation

            C v 23 :                      Témoignage de Paul

            B’ v 24-29 :    Dernier avertissement aux Juifs incrédules

            A’ v 30-31 :    Ministère de Paul à Rome.

 

On remarque

A- L’initiative de Paul vers les Juifs, trois jours après son installation.

B- 1) Le vocabulaire exprimant la solidarité de Paul avec les Juifs : frères, nos pères, sans intention d’accuser ma nation.

     2) Le parallélisme entre la calme justification de Paul (v 17b-19) et la réponse modérée et prudente des Juifs (v 21-22), pour mettre en valeur au centre, le motif d’emprisonnement de Paul : l’espérance d’Israël.

C- Le témoignage de Paul placé au centre du texte, les conditions de lieux et de durée (un jour fixé dans son logis // du matin au soir) encadrant le contenu du message (Royaume de Dieu, selon Moïse et les prophètes, ce qui concerne Jésus).

B’- 1) Les réactions divergentes au message de Paul (v 24-25 // 29) encadrent le dernier avertissement de Paul aux Juifs incrédules.

      2) Les paroles du prophète Esaïe sont encadrées des mentions du Saint Esprit parlant aux pères (v 25b), et du salut de Dieu envoyé aux païens (v 28).

      3) Les répétitions en parallèles dans la citation d’Esaïe opposent l’ouïe et la vue physiques (v 26) à la volonté délibérée de ne pas les utiliser (v 27b,c), qui a pour conséquence l’insensibilité du cœur (27a), l’incompréhension du cœur (27d), et la résistance au salut (27e).

A’- Les circonstances du témoignage : 2 ans, à son domicile (30a) // avec assurance et sans empêchement (31b), pour encadrer le message : Royaume de Dieu, Seigneur Jésus-Christ.

Chaque partie met en valeur le témoignage de Paul sur Dieu, sur Jésus, ou sur les paroles prophétiques inspirées de l’Esprit, en l’encadrant par les circonstances.

 

Comprenons

A- Paul ne perd aucun instant pour témoigner de sa foi. Trois jours après son arrivée, il convoque lui-même les Juifs, dans sa résidence surveillée.

B- Il explique, sans amertume contre son peuple, les circonstances de sa captivité, en mentionnant son innocence civile, pour faire ressortir le motif spirituel et théologique de son arrestation : l’espérance messianique des Juifs. Il éveille ainsi la curiosité des Juifs de Rome. Paul et les Juifs se montrent prudents et ne se lancent pas aussitôt dans un débat théologique qui aurait pu provoquer trop tôt la contradiction et la division.

C- Au rendez-vous pris, le nombre des auditeurs juifs semble avoir augmenté (selon certaines traductions). Paul en profite pour exposer son témoignage avec zèle du matin au soir !

Son témoignage, selon son habitude s’adresse d’abord aux Juifs, à qui il démontre par les Ecritures que Jésus est le Messie.

B’- Ce n’est qu’après le refus de certains qu’il se tourne vers les païens. Aux Juifs incrédules il rappelle les prophéties inspirées de l’Esprit sur leur endurcissement. Il les interpelle ainsi violemment sur leur inconséquence : eux qui font profession de foi dans les prophètes, ne comprennent pas qu’ils sont en train de vivre la réalisation de ces prophéties, et de provoquer par leur endurcissement et leur refus, l’annonce du salut aux païens mieux disposés à écouter (Mt 21.42-43). Paul cherche à ébranler leur conscience et à les amener à reconnaître la vérité de son message.

A’- Sa résidence forcée n’est pas une raison pour se taire. Au contraire, il en profite pour annoncer librement le salut en Jésus-Christ à tous ceux qui sont disposés à lui rendre visite et à l’écouter. Paul supportait la captivité avec force et sérénité. Elle ne diminuait en rien son activité de témoin. Les circonstances extérieures n’influaient en rien ni sur son moral, ni sur son témoignage. Il savait s’oublier au profit du Seigneur seul.

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

- Quel poids ont les circonstances sur mon moral, mon activité, et mon témoignage ? Pourquoi suis-je perturbé par elles ? Comment y remédier ?

- Suis-je suffisamment ouvert aux attentes spirituelles de mon entourage pour saisir les occasions de leur annoncer le salut en Jésus-Christ ?

- Mon foyer et mon Église sont-ils des lieux de témoignage de l’amour, la joie et la paix que l’on trouve en Jésus-Christ ? Que puis-je faire pour contribuer à créer le climat favorable à ce témoignage ?

- Témoigner signifie-t-il seulement, pour moi et mon Église, parler, enseigner, donner des conférences ou des études bibliques ? Quelle autre forme de témoignage nous montre l’exemple de Paul à la fin du livre des Actes ?

08:00 Publié dans Actes | Lien permanent | Commentaires (0)