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24/11/2017

Étude n°9, Pas de condamnation Rom 8.1-17 (02 12 17)

Étude n°9, Pas de condamnation Rom 8.1-17 (02 12 17)

« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent non selon la chair, mais selon l’Esprit » (8.1)

 

Observons

Ce chapitre termine la première partie de l’épître. Il se compose de trois grands paragraphes :

1 : v 1-17 : Libération en Christ

2 : v 18-30 : Espérances : a) soupirs de la création

b) soupirs des enfants de Dieu

c) soupirs de l’Esprit

d) gloire finale promise

3- v 31-39 : Hymne à l’amour  de Dieu, construit sur 5 questions-réponses.

 

Le premier paragraphe est construit sur les antithèses entre :

Corps ou chair et Esprit (21 fois entre les v 1 et 27)

Péché et justice

Mort et vie, paix

Emprise de la chair et soumission à l’Esprit de Dieu

Crainte, servitude, et adoption, amour, héritage.

On observe un mouvement ascendant de la condamnation au verset 1 à la gloire au verset 30, culminant sur une louange à l’amour de Dieu. liberté.jpg

Comprenons

 V 1-17 : Libération en Christ : Dans ce chapitre qu’on peut considérer comme un résumé théologique de tout le message de l’Évangile, Paul décrit les conséquences de la délivrance en Christ : l’homme au cœur partagé du ch 7.25a voit sa nature complètement libérée par Christ de la condamnation à mort qu’il encourt à cause de son incapacité à obéir à la loi. Il est renouvelé et rendu capable, par l’Esprit qui habite en lui, de marcher selon ses directives (v 4,9). Plutôt que de parler de liberté, il vaudrait mieux dire « libération » d’un poids, affranchissement d’un esclavage à un maître tyrannique et mortifère, pour se soumettre volontairement à un autre maître dont la volonté est bonne et donne la vie. Paul parle de l’affranchissement de la condamnation de la loi qui en nous rappelant sans cesse notre incapacité à lui obéir, exerce sur nous une vraie tyrannie, mais ce n’est pas pour vivre sans loi ni maître ! L’Esprit de Dieu, habitant le cœur du croyant, le pousse au contraire à obéir à la volonté de Dieu, car Il l'éclaire, et lui donne les moyens d’obéir.

 Dans notre texte « corps » et « chair » représentent la nature humaine livrée à elle même, sans Dieu. Cette nature charnelle concerne les trois dimensions de la personne : son physique, son psychique (volonté, affectivité, intellect) et sa spiritualité.

Par quel moyen l’homme est-il « affranchi de la condamnation » ? Lorsque l’homme conscient de sa faiblesse, s’en remet à Christ, s’identifie à sa mort et à sa résurrection par le baptême, et accueille en soi l’Esprit Saint, la culpabilité que le péché fait peser sur lui, puis  l’emprise de ses tendances charnelles et la mort spirituelle qui en résulte, disparaissent, anéanties dans la « chair », « le corps » de Christ crucifié (v 3). Sa vieille nature  charnelle, c’est-à-dire soumise à ses tendances et ses pensées contraires à la volonté de Dieu, a laissé la place à une nouvelle nature guidée par l’Esprit. De mort spirituel, d’esclave du péché qu’il était, l’homme devient en Jésus-Christ un vivant, conduit par l’Esprit, « un fils de Dieu », lié à son Père par adoption, et héritier avec Christ de la gloire future (15-17).

En nous approchant de Dieu par la prière, nous faisons l’expérience de notre relation filiale avec le Père, car « l’Esprit rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu »(v 15-16). Pour cela il est nécessaire que de son plein gré, l’homme décide de se détourner de ses tendances et de ses pensées « charnelles », de faire « mourir les actions du « corps » (v 13) ; il pourra ainsi devenir la demeure de l’Esprit saint (v 9,11), qui tournera ses pensées vers les « choses d’en haut », c’est-à-dire vers Christ (Col 3.1-2), et qui  lui donnera vie et paix (v 6), espérance, et assurance de la gloire future. Entrer et marcher dans le chemin de la sainteté comprise comme la communion constante avec Dieu, est le seul moyen de parvenir à la paix et à la vie.

Cette démarche de mort et de résurrection n’est pas sans souffrance, car elle réclame une repentance et un rejet quotidien de tout ce qui nous sépare de Dieu (=le péché) dans nos habitudes, nos actions, nos pensées, nos relations, pour nous tourner et nous donner sans réserves à l’inspiration de l’Esprit qui nous fait aimer ce qui « est noble, pur, juste, digne d’être pratiqué et honoré » pour la gloire de Christ (Phil 4.8).

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Comment laisser l’Esprit me libérer de tout sentiment de culpabilité, de toute emprise du péché ?
  • Comment ma vie démontre-t-elle qu’elle est guidée par l’Esprit et non par mes tendances naturelles ?

 

08:00 Publié dans Romains | Lien permanent | Commentaires (0)