UA-111710466-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/11/2015

Étude n°10, Destruction de Jérusalem, Jér 29.1-19 (05 12 15)

Étude n°10, Destruction de Jérusalem, Jér 29.1-19 (05 12 15)

Recherchez le bien de la ville où je vous ai amenés en captivité et priez l’Éternel en sa faveur parce que votre bonheur dépend du sien »29.7 (Déportation à Babylone)Déportation à Babylone.jpg

Observons

1-3 : A quelle époque et à qui écrit Jérémie (voir 27.20 ; 2 Rois 24.14-17) ?

4-7 : Quel ordre divin est donné aux captifs ? Qu’a-t-il d’incongru pour un peuple exilé et coupé de sa base spirituelle ? Pourquoi prier pour des bourreaux ?

8-9 : Contre qui les captifs sont-ils mis en garde ? Pourquoi ?

10-11 : Quelle promesse l’Éternel  fait-il ? Quel temps est fixé pour l’exil à Babylone ?

12-14 : Relever l’alternance des pronoms personnels dans ces trois versets.  Quelles sont les parts respectives des captifs et de l’Éternel ? Que demande à l’homme la recherche de l’Éternel, v 13 ? Quel lien y a-t-il entre cette recherche et le retour à Jérusalem ?

15-19 : Quelle prophétie est proclamée par Jérémie sur ceux qui sont restés à Jérusalem (Jér 37.1-10 ; 38.14-23) ? Pour quelle raison (v 19) ?

Comprenons

La deuxième déportation à Babylone en 596 av JC, a privé Jérusalem de la famille royale qui s’était rendue à Nébucadnetsar sur le conseil de Jérémie (27.11), et des artisans importants à sa survie. Ezéchiel et des sacrificateurs avaient été aussi exilés en même temps. Les relations entre Jérusalem et Babylone se poursuivaient puisque Sédécias était vassal du roi babylonien (v 3).

 Au lieu de conseiller aux exilés à Babylone de résister et de s’enfermer dans leur douleur pour ne pas oublier Jérusalem, Jérémie depuis Jérusalem leur écrit de prendre le contrepied de cette tentation de repli sur soi, et de se mêler à la vie de Babylone, de s’y installer, s’y multiplier, afin d’être le « sel » de cette terre étrangère, la « lumière qui brille dans ses ténèbres » (Mat 5.1316), pour la gloire de Dieu, sans craindre de perdre leur identité. Solidaires de leur environnement, ils doivent contribuer à son bien-être, pour jouir eux-mêmes des retombées de cette action bénéfique. Plus ils seront nombreux à participer à cette intégration, et plus le nom de Dieu sera proclamé et connu ! A l’inverse les esprits frileux s’autoproclamant prophètes de Dieu recommandaient des attitudes de repli et de résistance qui ne traduisaient que leurs propres peurs (v 8).

Le message venant de Dieu est une « bonne parole » ( v 10),pleine d’espérance : Dieu a fixé un temps (70 ans littéraux) pour la durée de l’exil depuis la1ère déportation de 606 (Dan 1). Dieu promet paix, avenir et espérance à ceux qui l’écoutent (v 11), l’invoquent, le prient, et le cherchent de tout leur cœur (v 12-13). Cela demande un effort, une volonté persévérante, car Dieu se cache pour ne pas s’imposer par la force ; il se rend accessible, à la portée de celui qui désire ardemment sa présence. C’est déjà là une prophétie messianique qui annonce l’incarnation de l’Éternel en Jésus-Christ. De même que Dieu a dispersé l’homme sur toute la surface de la terre, loin de l’Éden où il ne pouvait plus vivre comme pécheur, tout en lui promettant de retrouver le « chemin de l’Arbre de Vie », de même il promet à l’humanité déchue et exilée loin de sa présence, de retrouver son lieu d’origine (v 14), le Royaume de son amour. Tel est son projet de paix et non de malheur !(v 11,14). En contraste avec ce dessein de Dieu, notre passage est suivi d’une lourde menace qui pèse sur les cœurs endurcis et sourds à sa voix ; préférant écouter les « maîtres selon leur cœur » (v 15 // 2Tim 4.3b), ils seront détruits à cause de leur surdité spirituelle et de leur désobéissance, devenant dans le monde entier des objets de raillerie ou d’effroi devant le sort réservé aux serviteurs infidèles de Dieu.

Ce texte peut illustrer dans l’histoire humaine la parole de Paul : « Nous sommes pour Dieu le parfum de Christ,… aux uns une odeur de mort…aux autres une odeur  de vie» (2 Cor 2.15-16)  pour ceux qui nous entourent, par le témoignage de notre écoute ou de notre désobéissance à la voix de Dieu.

Questions pour une application dans la vie chrétienne 

-       Comment et pourquoi participer au bien de notre environnement chrétien ou pas, sans perdre notre identité d’Adventistes ?

 

-       Pourquoi sommes-nous oublieux dans nos cultes de l’intercession pour nos dirigeants politiques, communaux ou ecclésiastiques ? Ou pour ceux que nous considérons comme étant de « Babylone » ? Que craignons-nous ?

 

-       Quel message de paix, d’avenir et d’espérance véhiculons -nous comme témoins de Jésus-Christ ?

08:00 Publié dans Jérémie | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.