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11/04/2014

Étude n°3, Christ et la tradition religieuse, Mat 15.1-9 (19 04 14)

 

« Ce peuple m’honore des lèvres mais son cœur est très éloigné de moi ; c’est en vain qu’ils me rendent un culte, en enseignant des doctrines qui ne sont que des préceptes humains » Mat 15.8-9

ObservonsLavage des mains clippart.jpg

A quel moment les Pharisiens viennent-ils faire des reproches à Jésus ?( ch 14)

Quel contraste existe entre ce qu’ont vécu les disciples avec Jésus, et les reproches des Pharisiens ? (v 2)

Quels mots des Pharisiens Jésus reprend-il ? A quoi oppose-t-il la tradition ?(v 3 et 6)

Quel exemple de transgression de la loi divine Jésus donne-t-il ? En quoi la tradition annule-t-elle le commandement de Dieu ?

Que dénonce Jésus par la citation d’Esaïe 29.13 ?

Pour comprendre l’enseignement de Jésus, lire les versets 10-20 :

Pourquoi les Pharisiens reprochaient-ils aux disciples de ne pas se laver les mains avant de manger ? Était-ce un précepte d’hygiène élémentaire, ou d’une autre nature ? (v 19-20)

Quelle était la préoccupation principale des Pharisiens, et celle de Jésus ?

 

Comprenons

Après la multiplication des pains, Jésus a poussé ses disciples à rejoindre l’autre rive du lac, pendant qu’il renvoyait seul la foule qui voulait le sacrer roi. Jésus a ensuite prié dans la solitude, puis maîtrisant les lois de la pesanteur, il a marché sur l’eau pour rattraper la barque des disciples. Pierre rempli de témérité a voulu vérifier son identité en allant comme lui sur l’eau. Mais le doute l’a fait s’enfoncer ! Jésus l’ayant sauvé, est adoré comme fils de Dieu par ses disciples, puis rentré au port, il guérit tous les malades qu’on lui présente. La foule des Galiléens l’admire, l’adore, le recherche dans une démarche certes intéressée, à leur profit !

Sur ces entrefaites, surviennent des Pharisiens et des scribes, arrivés de Jérusalem pour attaquer Jésus et son groupe, sur des questions de  rituel. Ils n’ont rien vécu avec Jésus et s’inquiètent d’un détail de comportement. Se laver les mains n’était pas une règle d’hygiène comme aujourd’hui, mais un précepte rituel : ils croyaient ainsi éviter d’être « impurs » pour célébrer leur culte au Dieu Saint (Lév 7.21 ; 15.11 ; Nb 9.6). lavage des mains dessin.jpgLeur obsession était de se présenter « purs » devant Dieu. Pour cela ils multipliaient les rites d’ablutions corporelles. Jésus, en reprenant leur mot de « tradition » et en l’opposant au commandement de Dieu, veut les mettre face à leur hypocrisie, leur vanité et leur superficialité (Mat 23.23 ; 25-26). Reprenant aussi la prophétie d’Esaïe, il met en lumière la vérité importante qu’ils ont oubliée et qu’il détaillera pour ses disciples (v 17-20) : tout culte formaliste, sans adhésion du cœur, ne sert à rien, n’honore pas Dieu !

Dans l’exemple de transgression de la loi divine « au profit d’une tradition » humaine, Jésus ne dénonce pas un péché contre Dieu, mais contre les prochains les plus proches, les parents. On ne peut s’exonérer du devoir d’assistance à ses proches, même sous un prétexte religieux ! Dieu préfère un geste d’amour et de bienveillance envers les hommes, à une générosité envers Lui, qui lèserait celui qui est dans le besoin.

Quelques leçons à tirer de ce récit :

- On ne devient pas « pur » par des pratiques religieuses.

- La pureté du cœur consiste à rechercher en toutes circonstances, une relation d’amour avec Dieu et avec les autres.

- La tradition religieuse n’a de  valeur que si elle s’accorde avec ce principe d’amour.

- Avant d’accuser l’autre de transgression d’une tradition, examinons les fondements de celle-ci, à la lumière des Écritures.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

Quelles traditions religieuses avons-nous dans notre Église Adventiste, que Jésus pourrait appeler « humaines » ou « culturelles » ? Comment les remettre à leur juste place ? (ex. pratique du Sabbat, consécration pastorale, liturgie, musique…)

Qu’est-ce qui est à l‘origine de notre recherche de pureté ? En quoi cette recherche peut-elle contrevenir à la volonté de Dieu ?

Qu’est-ce qui explique notre attachement aux traditions des anciens ? Que nous dit ce texte sur la justesse d’une telle attitude ?

Pourquoi est-ce que je viens au culte ? pour plaire à Dieu ? pour me ressourcer dans le partage de sa Parole ? pour me montrer fidèle ? pour mériter ou ne pas perdre mon salut ?