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20/12/2013

Etude n°13, Exhortations tirées du sanctuaire : Hébreux 10,19-25 (28 12 13)


« Nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu. Approchons-nous donc d’un cœur sincère, avec une foi pleine et entière, le cœur purifié d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’une eau pure » Héb 10.21-22

 

Observons Hébreux 10,19-25

 

(Grand Sacrificateur devant l’arche au Jour des Expiations)Grand sacrificateur devant arche.jpg

Le contexte

L’auteur arrive à la fin de son exposé doctrinal sur Jésus, le souverain sacrificateur de la nouvelle alliance (ch 8-10), pour confondre l’erreur de ses lecteurs chrétiens hébreux, qui regrettaient les institutions mosaïques, et par là contestaient la valeur expiatoire de la mort de Jésus. En conclusion de l’exposé doctrinal,  l’auteur réaffirme  le sacrifice unique de Christ qui affranchit du péché et sanctifie le croyant, et l’inutilité des sacrifices pour le péché, puisque le pardon est acquis par Jésus-Christ.

Le texte

v 19-25 : cinq exhortations en conclusion pratique de l’exposé 

-          Relever le vocabulaire des v 19-21 : A quel rite du sanctuaire terrestre se réfèrent ces versets ? Que peuvent-ils signifier spirituellement pour nous ? Essayez de l’exprimer dans vos mots, comme vous le comprenez.

-          Relevez le mode des verbes des v 22-25 : A qui s’adresse l’auteur ?

-          A quels rites du sanctuaire terrestre se réfère le verset 22 ? A quel moment de notre chemin de foi fait-il allusion ?

-          Sur quoi la fermeté de la foi et de l’espérance s’appuie-t-elle, v 23 ?

-          Qu’est-ce qui caractérise la vie de la communauté qui constitue le  sanctuaire  spirituel, la maison de Dieu ? v 24-25

 

 L’œuvre spirituelle de Christ (19-21) est mise en parallèle avec l’œuvre pratique des croyants dans l’Église (24-25). Au centre, l’accent est mis sur les effets de l’œuvre de Christ sur la foi, la sanctification et l’espérance des croyants (22-23).

 

Comprenons

En désignant Christ comme souverain sacrificateur, l’auteur fait référence à l’œuvre par excellence du grand prêtre de l’ancienne alliance, le Jour des Expiations. Ce jour-là, il pénétrait au-delà du voile devant l’arche, pour « faire l’expiation » pour les péchés du peuple.

« Faire l’expiation » a, en hébreu, deux sens simultanés : protéger le pécheur de la condamnation qu’il encourt à cause de son péché, et éliminer le mal. Ce que préfiguraient le grand prêtre et les sacrifices d’animaux, Christ l’a accompli une fois pour toutes. Devenu par son incarnation semblable à nous, de même nature humaine (= chair) que nous, sans pécher lui-même, il a endossé volontairement notre péché (Es 53.4-6, 11-12), et par sa mort il a fait mourir notre nature déchue.

 

Pour comprendre la première partie de notre texte (v 19-21), il faut se référer au rite de ce Jour des Expiations, où seul le grand prêtre pouvait pénétrer dans le Lieu Très Saint pour oindre le couvercle de l’arche, du sang pur du bouc pour l’Éternel. L’accès lui était permis sans mourir, s’il avait auparavant sacrifié un taureau pour ses propres péchés !  Ainsi Christ seul, par sa mort sur la croix, a effacé, « déchiré[1] » le voile du péché qui nous sépare de Dieu.  Christ a offert sa vie (= son sang) pour protéger le pécheur de la mort qu’il mérite, et pour éliminer son péché (Lv 16.30 ; Hb 10.14), le rendre «parfait » c’est-à-dire le rendre « achevé », le faire parvenir au but, qui est la communion avec Dieu sans obstacle, dans la sainteté, l’amour et la joie.

Le pardon purificateur (Hb 10.17-18), Christ l’a obtenu par sa mort. Ceux  qui saisissent ce pardon, sont sanctifiés (= mis à part pour son service), consacrés par l’Esprit Saint en eux (v 15-16), et ils entrent dans l’alliance avec Lui. L’œuvre de l’Esprit est ensuite d’harmoniser leur volonté avec celle de Dieu (v 16).

Christ  donne à tous un libre accès au Père (19). Il a montré ainsi le chemin de la communion avec Dieu, « nouveau » parce que nul avant lui n’avait pu le suivre. Ce chemin commence par la mort du « vieil homme » comme l’a symbolisé aussi le déchirement du voile du temple (Marc 15.38), mettant fin, au plan de l’Histoire, à l’économie de l’ancienne alliance. Ce chemin est « vivant » (20) car il ne consiste pas en symboles extérieurs et en cérémonies rituelles, mais en une communion intime et croissante avec Celui qui, par sa résurrection, a été rendu « vivant selon l’Esprit » (1 Pi 3.18) et est devenu  « Esprit vivifiant » (1 Co 15.45), capable de nous donner la vie, en nous réconciliant avec Dieu (Rm 5.10).

Comme nous sommes « morts au péché et vivants pour Dieu en Jésus-Christ (Rm 6.11), notre cœur, siège de notre psychisme, est sincère (= véritable : le Dieu de vérité y habite vraiment), notre confiance personnelle en l’efficacité de l’œuvre de salut de Christ est affermie, et notre conscience est libérée par son pardon du sentiment de culpabilité qui l’opprimait ; comme le baptême le symbolise, nous sommes purifiés de notre ancienne vie pour vivre une vie nouvelle en communion avec Dieu par l’Esprit. Cette vie nouvelle se manifeste par la confession de l’espérance (1 Pi 3.15 ; Hb 6.19) que nous avons dans la réalisation des promesses du Dieu fidèle (v 23, 25), au retour de Christ,Communion fraternelle.jpg et dans les assemblées, par l’exhortation mutuelle à la pratique de l’amour.

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Pourquoi vais-je à l’église ?

-     pour être en règle avec Dieu ?

-          pour remplir mon devoir de chrétien aux yeux de tous ?

-          pour rechercher la présence amicale et agréable de frères et sœurs dans la foi ?

-          pour rencontrer mon Sauveur à travers l’écoute et le partage de sa Parole ?

-          pour être encouragé et encourager les autres à progresser dans la foi et la charité ?

-          pour comprendre l’œuvre et la volonté de Dieu à mon égard ?

-          pour louer et glorifier Dieu  par le chant et la prière ?

-          pour trouver ou donner le pardon des offenses ?

 

  • Ai-je fait l’expérience de la libération de ma culpabilité devant Dieu et de la séduction du péché (lire Ja 3.5-6) ? Comment cela se manifeste-t-il concrètement dans mes relations avec Dieu et avec les autres ?

 

  • Ai-je de l’assurance en me présentant devant Dieu d’être reçu avec amour ? Si oui, pourquoi ? Si non, quelle est ma crainte ? Comment l’étude sur le sanctuaire de ce trimestre est-elle un encouragement pour moi ?
  • Prions pour nous engager à apporter cette semaine un encouragement en paroles ou en actes aux frères et sœurs de notre communauté, quels qu’ils soient, pasteur, anciens, responsables, membres discrets, jeunes et moins jeunes, visiteurs et sympathisants.


[1] Mat 27.51

08:00 Publié dans Sanctuaire | Lien permanent | Commentaires (0)

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