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22/03/2013

Etude n°13 : Création et Re-création Ap 21.1-8 ; 22.1-5 (30 03 13)


« Nous attendons selon sa promesse de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice  habitera » 2 Pi 3.13

(Tableau moderne de la Jérusalem céleste)Jérusalem céleste moderne.jpg

 

Observons Ap 21.1-8

Contexte

Les derniers jugements se sont achevés avec la disparition de Satan et de ses disciples, après les mille ans. La sixième séquence du livre, celle des jugements commencés au chapitre 17 se termine sur le tableau du sort réservé aux élus pour l’éternité 21.1-8.

Le texte

Du verset 1 à 5 nous avons une construction en parallélisme concentrique :

A :v 1- Renouveau de l’univers

B : v 2- Descente du ciel de la Nouvelle Jérusalem

C : v 3- Dieu au milieu de son peuple

B’ : v 4- Les premières choses ont disparu

A’ : v 5- Renouvellement de toutes choses

Les versets  6 à 8 marquent la conclusion de la séquence des jugements :

V 6 : Dernière décision du Christ

V 7 : Héritage du vainqueur

V 8 : Seconde mort pour les exclus du royaume

 

Observons Ap 22.1-5

Contexte

La septième séquence du livre (21.9-22.5) décrit la Nouvelle Jérusalem (Illustration : La Jérusalem terrestre et la Jérusalem céleste 15ème siècle)

TexteJérusalem, évolution Miniature 15è.jpg

V 1 Le fleuve d’eau vive

V 2 : l’arbre de vie

V 3-4 : Service de Dieu et de l’Agneau

V 5 : Lumière de Dieu sur ses serviteurs.

 

Comprenons

 

Tandis qu’est fixé le sort éternel des impies, on pourrait se demander ce que sera celui des élus. Le début du chapitre 21 répond à cette question.

Ce passage est inclus dans la section des jugements, car il précise le sort éternel des élus et des impénitents. En effet, notre texte se termine par l’identification de ces impénitents et par la précision de leur sort : la seconde mort (v 8). Pour la 3ème fois cette vérité divine, énoncée auparavant, est certifiée (20. 6, 14).

 

v 1 : Après les mille ans, il y aura « un nouveau ciel et une nouvelle terre... où la mer ne sera plus ». Inutile de s’imaginer ce monde ! Il appartiendra à une toute autre économie, où l’agitation des peuples, symbolisée par la mer (Es 57.20 ; Jér 51.42), n’aura plus lieu d’être.

 

v 2 : Le peuple de Dieu, enlevé au ciel pour la durée des mille ans, descendra vivre sur la terre. Cette ascension et la descente qui suit symbolisent l’établissement d’un peuple spirituel, guidé par l’Esprit de Dieu et non par ses passions charnelles, dans une terre entièrement renouvelée, semblable à ce que projetait le Créateur avec le jardin d’Eden. L’union avec le Christ de ce peuple empli de l'Esprit sera complète, et  c’est à ce moment là que sera consommé le mariage de l’Agneau avec son Epouse, comme le précise le verset 3 : «  Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux ». Le tabernacle, c’était la « tente de la rencontre », la « maison » où désormais Dieu vivra avec les siens, sans aucun obstacle douloureux à la communion (v 4). Là encore évitons de trop matérialiser cette « maison de Dieu ». C’est une image qui insiste sur l’intimité des relations entre le Père et ses enfants, et au sein de la famille de Dieu.

 

v 5 : Dieu lui-même, la voix sortie du trône (v 3) certifie la véracité de cette promesse de nouveauté de vie avec lui. La mention du trône, apparu au début du Jugement (ch 4) confirme que l’on est bien à la fin d’une scène de jugement où le Juge donne sa sentence définitive, dont l’exécution est assurée.

 

v 6 : Enfin retentit le « C’en est fait ! » qui marque la fin de la séquence des derniers jugements, comme le premier « C’en est fait » (16.17) avait marqué la fin de la séquence des coupes. Dieu signe sa révélation en reprenant les termes de Ap 1.8 : «  Je suis l’Alpha et l’Omega[1] » que l’on peut traduire par « le commencement et la fin ». Il renouvelle son appel au lecteur, en insistant sur la gratuité de son offre de l’eau de la vie. Cet appel sera repris une dernière fois dans la conclusion du livre (22.17). Il exprime tout le message d’amour qui se fait entendre de la première à la dernière page de la Bible.  Dieu met tout son amour dans la promesse d’appeler « son fils » celui qui l’entendra et « qui vaincra » (v 7).

Enfin le verset 8 reprend la condamnation des impies exprimée plus généralement en 20.15, pour insister sur la disparition des choses anciennes qui avaient tellement troublé le monde et persécuté les croyants. Ceux-ci peuvent être assurés par cette promesse que le monde sera vraiment purifié de tout mal.

Après ces promesses, la séquence finale aborde une description imagée et symbolique de la Nouvelle Jérusalem. Nous ne pouvons pas ici en détailler les symboles. Nous nous arrêtons simplement à ce qui en fait l’exception et qui est l’espérance du croyant : la présence éternelle du Dieu d’amour et de l’Agneau, symbolisée par  le fleuve d’eau de la vie et l’arbre de vie (22.1-2) parmi les serviteurs de l’Agneau qui  seront dans la lumière du Dieu Éternel (3-5) (Zabou, L’arbre de vie).Zabou arbre de vie.jpg

 

Le lien entre Dieu et son peuple est suggéré dans les images  symboliques du fleuve de l’eau vive sortant du trône et de l’arbre de vie éternellement productif (22.1). Cette image associe les trois personnes de la divinité, Dieu Roi et juge (trône), Dieu Sauveur (l’Agneau), Dieu Esprit (fleuve d’eau vive). Les jugements de Dieu ont apporté la délivrance à ses enfants, qui peuvent maintenant s’abreuver, donc revivre éternellement en sa présence. Le verset 2 renchérit avec la présence de l’arbre de vie arrosé par le fleuve, et abondamment fécond. On se croit revenu au jardin d’Eden ! (Gen 2.9-10).  Dieu veut rétablir son projet des origines. La présence de Dieu, sans obstacle ni dissimulation (v 1 et  5 : limpidité du cristal et lumière), donnera à tous sans interruption une vie harmonieuse, symbolisée par l’eau vive,  et par la nourriture abondante offerte par l’arbre (= le Christ Agneau), riche de fruits[2], exempte de maladies de toute nature (21.4), où domineront la justice (= trône) et l’amour de Dieu (= l’Agneau).

Enfin unis sous la direction bienveillante de Dieu, les élus Le serviront dans une relation harmonieuse avec Lui et entre eux.

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

 

-          Comment réagissons-nous à ces promesses ? Comment transforment-elles notre quotidien, en Église et en famille ?

 

-          Comment commencer à vivre ce renouveau promis ? Quelle est notre participation à leur accomplissement ?

 

-          Comment présenter ce message d’espérance comme une promesse sure, si nous n’en vivons pas les prémices ? De quels aspects de la Nouvelle Jérusalem pouvons-nous déjà être les reflets ?

 

 

 

 

 



[1] Ce sont les noms des première et dernière lettres de l’alphabet grec, utilisé par l’apôtre Jean pour écrire l’Apocalypse à la fin du 1er siècle ap JC.

[2] Voir les fruits de l’Esprit en Gal 5.22

08:00 Publié dans Origines | Lien permanent | Commentaires (0)

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