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24/12/2006

Etude n°13a : La fin des commencements : Gn 42-45

13- Genèse 42-50 : la fin des Commencements

Observons le contenu de ces chapitres

Ch 42 : Première rencontre de Joseph et ses frères à l’insu de ces derniers. Exigence de Joseph de faire venir son frère Benjamin. Refus de Jacob.

Ch 43 : 1-15 : Juda persuade son père en se portant garant de Benjamin.              

16-28 : seconde entrevue entre les frères et Joseph qui reste dans l’incognito

29-34 : vive émotion de Joseph et accueil chaleureux dans un festin.

Ch 44 : 1-13 : Joseph teste les sentiments fraternels de ses frères par une ruse          

            14-34 : dernier test de Joseph et aveu de Juda de s’être porté garant du retour de Benjamin auprès de leur père.

 

Ch 45 : 1-15 : Joseph se fait reconnaître, et pardonne à ses frères. 

16-28 : retour des frères auprès de Jacob, heureux de retrouver son fils Joseph.

Ch 46 : Descente de la famille de Jacob en Egypte où elle est accueillie par Joseph

Ch 47 : 1-12 : Installation de la famille en pays de Gochên avec l’accord de Pharaon.

             13-26 : gestion de l’Egypte au profit de Pharaon.

            27-31 : dernières volontés de Jacob mourant.

Ch 48 : Bénédiction des fils de Joseph par Jacob.

Ch 49 : Bénédictions prophétiques des fils de Jacob par leur père. Sa mort.

Ch 50 : Funérailles de Jacob en Canaan. Fin de l’histoire de Joseph, qui prophétise le retour en Canaan sous la conduite de Dieu.

Au centre de cette histoire, se trouve le pardon accordé par Joseph à ses frères : Joseph atteint le paroxysme de la maturité et de la grandeur spirituelles !

Comprenons

Le moment est venu après deux ans de famine générale en Egypte et dans les pays voisins, de reprendre l’histoire de Jacob et ses fils. 22 ans se sont écoulés : Joseph avait 17 ans à son arrivée en Egypte (37.2). 13 ans après il devient premier ministre à 30 ans (41.46), il y a eu 7 ans d’abondance et au moins deux ans de famine. Comme Abraham dans des circonstances semblables (ch 12.10), Jacob pense à cher­cher du secours en Egypte, véritable gre­nier à blé de l’Antiquité, pourvoyeur de vivres pour les peuples, ce qui justifie le nom égyptien de Joseph.

Dans le long récit de ces chapitres, relevons les détails qui nous permettent de com­prendre le cheminement spirituel des per­sonnages.

Chapitre 42

v 4 : Jacob n’envoie pas son dernier fils Benjamin, seul fils de Rachel qui lui reste : il a reporté sur lui l’affection qu’il avait pour Joseph, qu’il croit mort.

v 6 et 9 : Les frères se prosternent devant Joseph dès leur premier voyage, réalisant le premier des rêves de Joseph, sans le sa­voir.

v 7-9 : Le silence de Joseph et sa dureté sont destinés

-à provoquer en eux un sentiment de crainte propre à éveiller leur conscience

-à sonder leurs sentiments et leurs rela­tions entre eux.

Joseph agit ici en vrai gouverneur d’un Pha­raon Hyksos, qui redoutait l’envahissement de l’Egypte dont les Hyksos s’étaient eux-mêmes emparé auparavant (leur domination dura d’environ 1730 à 1555 av  JC). Cela explique ses accusations d’espionnage et la méfiance qu’il affiche envers des étrangers.

v 10-13 : Les détails donnés par les frères sur leur famille renseignent Joseph sur sa situation : tous sont encore en vie l

v 15-17: La première épreuve d’empri­sonnement est destinée à mettre les frères dans les conditions semblables à la capti­vité qu’ils ont fait subir à Joseph dans sa citerne, non par esprit de vengeance, mais pour les amener à réfléchir et à rechercher les causes profondes de leur malheur. Ils n’y manquent pas, ce qui est signe du travail secret de leur conscience pendant toutes ces années devant l’affliction de leur père ! Ils reconnaissent leur faute jusque-là ca­chée (v 21) devant Joseph qui comprenait tout à leur insu (v 23).

Ruben marque par ses accusations contre ses frères combien il a souffert de leur déso­béissance à son conseil d’aîné, mais aussi il révèle qu’il se désolidarise en partie de la disparition de Joseph qu’il croit mort en captivité.

v 23 : Les pleurs de Joseph prouvent que sa sévérité ne vient pas d’un désir de vengeance mais de son amour pour ses frères qu’il veut sonder et sauver avec leur colla­boration, et pas de force I

v 25 : En même temps qu’il cherche à les inquiéter par ses menaces et l’emprisonne­ment de Siméon comme otage, il cherche à les toucher par des marques de bonté, destinées à les interpeller et les préparer à la résolution de la situation.

v 28 : La découverte de l’argent du blé acheté est mal interprétée par les frères. Travaillés par leur mauvaise conscience, ils n’y voient qu’un présage funeste, un signe de la colère de Dieu.

Combien de fois considérons-nous comme punition d’une faute ce qui n’est en fait qu’un geste de miséricorde de Dieu : par exemple, sortis indemnes d’un accident où on a perdu sa voiture, ne nous écrions-nous pas : - Qu’est-ce que j’ai fait à Dieu pour subir cela ? au lieu de le remercier pour la vie sauve!

Le sentiment de culpabilité déforme les faits et aveugle le coupable sur la bonté de Dieu !

v 36 : Les soupçons de Jacob sur la res­ponsabilité de ses fils dans la disparition de Joseph viennent au grand jour, maintenant qu’il se voit privé aussi de Siméon et peut-être en plus de Benjamin.

v 37-38 : C’est d’abord Ruben, comme pour Joseph, qui intervient en faveur de Benjamin, en offrant vies pour vies : ses deux fils à la place de ses deux frères. Dans la mentalité orientale, c’était très généreux de sacrifier sa propre descendance pour sauver ses deux frères.

Dans notre mentalité cela paraît impensa­ble de croire que Jacob aurait pu accepter un tel marché : comment la mort de ses deux petits-fils aurait-elle consolé Jacob de ne pas voir revenir ses deux fils? Ce ne serait plus deux hommes en plus de Joseph qu’il perdrait, mais quatre I C’est pourquoi il refuse net !

Chapitre 43

v 3 et 8 : De nouveau, c’est Juda qui in­tervient en second pour résoudre le pro­blème. A la différence de Ruben, il s’offre lui-même pour subir le châtiment paternel s’il revient sans Benjamin. En cela, il est un type, une préfiguration de Christ, offrant lui-même sa vie pour sauver ses frères les hom­mes.

v 14 : Jacob confie ses fils à la protection de Dieu et accepte sa volonté pour eux et pour lui. Sa longue vie de souffrances ne lui a pas fait perdre la foi.

v 18 : Traités rudement la première fois, les frères prennent l’invitation à aller dans la maison de Joseph comme un signe d’une incarcération proche, à cause de l’accu­sation de vol qui plane sur eux au sujet de l’argent retrouvé dans leurs sacs.

v 19 : Ils vont tenter le tout pour le tout, en rendant spontanément l’argent.

v 23-29 : La réponse de l’intendant et l’ac­cueil qui leur est réservé leur sont totale­ment incompréhensibles. Ils auraient dû être intrigués et mis sur la voie par la mansué­tude et la foi en Dieu que manifestent l’atti­tude et les paroles de l’intendant de Jo­seph. Mais ils sont sous le choc de la surprise et de la crainte.

v 26 : Une seconde fois se réalise le rêve de Joseph, ses frères sont prosternés devant lui I

v 30 : La vive émotion de Joseph et son amour pour le jeune frère qu’il revoit au bout de 20 ans se traduisent par des pleurs plus ou moins bien cachés.

v 32-34 : Chacun prend son repas à une table à part. Joseph en tant que premier ministre, les hébreux en tant que bergers et étrangers qui ne peuvent être mêlés aux Egyptiens très soucieux de leur hygiène (voir 46.34).

Pourtant les frères sont stupéfaits de voir que l’on semble bien les connaître : ils ont été placés par rang d’âge ! Pourquoi aussi Ben­jamin est-il plus honoré qu’eux? Ces mystè­res intrigants doivent préparer dans leur cœur le moment de reconnaissance mutuelle après une dernière épreuve.

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Chapitre 44 : L’épreuve ultime (voir ch 26 d’ « Itinéraires de croissance »)

La préférence manifeste de Joseph pour Benjamin est aussi destinée à sonder les cœurs de ses frères : sont-ils toujours aussi jaloux des fils de Rachel ? Joseph, abusant de son pouvoir, manipule ses frères en accusant Benjamin de vol, mais en leur offrant l’occasion de l’abandonner, il les pousse à révéler quel sentiment domine leurs cœurs.

v 9-10 : Leur bonne foi les fait renoncer à la vie de l’éventuel coupable et à leur propre liberté. L’intendant adoucit leur pro­position en n’acceptant que l’esclavage du présumé coupable. La situation de Ben­jamin sera ainsi exactement la même que celle de Joseph, 20 ans plus tôt !

v 13 : La douleur et la fidélité dont ils font preuve en retournant avec Benjamin té­moignent en faveur des frères.

v 14-34 : Dans tout ce passage Juda prend et garde le rôle prépondérant qu’il s’est engagé à tenir près de son père, et qui fera de Iui l’héritier de la promesse de lignée royale.

v  16 : Dieu nous a démasqués, nous som­mes coupables : en réalité ils sont innocents dans la situation présente, mais leur cons­cience les reconnaît coupables envers ce frère qu’ils ont vendu comme  esclave autre­fois. La position désespérée où ils se trou­vent leur apparaît comme le juste châti­ment de leur crime passé, C’est un cri d’aveu, suivi de la proposition d’être escla­ves avec Benjamin. Ils se solidarisent cette fois avec leur jeune frère.

v 17 : Joseph pousse l’épreuve jusqu’au bout en leur donnant la possibilité de partir sans Benjamin. Ces tests manipulateurs montrent que Joseph n’échappe pas à la condition humaine pécheresse qui fait que l’on abuse du pouvoir que l’on a lorsqu’on se trouve en situation de l’exercer sur les autres.

v 18-34 : La réponse touchante de Juda qui rapporte les propos de son père et s’of­fre comme esclave à la place de son frère (v 33) achève de montrer le changement de leur cœur : ils n’ont plus de jalousie envers les fils de Rachel, ils ne pensent plus à Ieur intérêt personnel, mais ils ont compassion de leur père et s’offrent à la place de Benjamin.

Leurs sentiments sont vraiment changés, Jo­seph ne peut plus contenir son émotion. Ses frères sont sortis vainqueurs de leurs épreu­ves.

Question pour une application dans la vie chrétienne

- Dans les difficultés de relations dans l’Eglise, est-ce que je critique la faute des autres, ou est-ce que j’examine ma propre part de responsabilité, pour tenter de résoudre le problème ?

-  Comment ne pas manipuler ceux dont j’ai la responsabilité,  et être solidaire d’eux pour  améliorer une éventuelle situation de conflit ?

- Suis-je prêt à considérer l’intérêt des autres ou de ma communauté avant mes propres intérêts et mon ambition personnelle ?


Chapitre 45- La reconnaissance entre les frères (ch 27 d’ « Itinéraires de croissance)

A- 1-15 : La fin du « Commencement »medium_Joseph_pardonne.jpg

Observons 

Texte : Construction en parallèles concentriques :

a)      v 1-2 : émotion de Joseph qui veut rester seul avec ses frères

b)      v 3-4 : Joseph se fait reconnaître comme celui qu’ils ont vendu

c)       v 5-8 : Plan de salut de Dieu

b’)  v 9-13 : Joseph se fait reconnaître comme le gouverneur d’Egypte

a’)  v 13-15 : émotion des retrouvailles entre frères.

Le texte central (5-8) joue sur des répétitions : Dieu m’a envoyé (3x), garder en vie, assurer un reste, survivre par une grande délivrance (= 3x l’idée de vie), et sur un contraste entre le v 5 où Joseph est « vendu » et le v 8 où il est « établi père de Pharaon, seigneur de toute sa maison, gouverneur du pays ». On a le même contraste entre les versets 4 et 9, et entre l’épouvante du v 3 et les pleurs et l’embrassade du v 15.

Comprenons

Contexte : La transformation du cœur des frères s’est opérée au fur et à mesure des épreuves qu’il leur a fait subir (42.15-17) : l’emprisonnement avait mis les frères dans une condition semblable à la captivité de Joseph dans le puits. Il les avait amenés à réfléchir et à rechercher les vraies causes de leur malheur. Leur conscience leur avait déjà parlé devant l’affliction de leur père, et maintenant (42.21) elle leur fait avouer leur faute. Joseph a cherché à les interpeller par des gestes de bonté incompréhensibles pour eux, mêlés à des accusations injustes, destinées à leur faire prendre conscience de leur dépendance, de leur besoin de pardon et de grâce. En même temps il sonde leur capacité à se donner pour quelqu’un d’autre qu’eux-mêmes (44.16.33). Alors que dans la situation présente ils sont innocents, ils s’avouent coupables (44.16) : la situation désespérée où ils se trouvent leur apparaît comme le juste châtiment de leur crime passé, selon la croyance hébraïque qui fait du péché la cause directe du malheur. A cet aveu, ils ajoutent une proposition de solidarité avec le plus jeune frère : ils s’offrent comme esclaves. Ils montrent ainsi qu’ils n’ont plus de jalousie pour les fils de Rachel, ils ne pensent plus à leur intérêt personnel, ils sont compatissants envers leur père. Devant une telle transformation, Joseph ne contient plus son émotion.

Texte :

Sections a) et a’) : Le moment des retrouvailles et du pardon ne peut se vivre que dans l’intimité. C’est pourquoi Joseph éloigne toute présence étrangère au problème et laisse libre cours à son émotion (2, 14-15). Une démarche de pardon bouleverse l’affectivité avant même la raison. L’accolade entre les frères finit par vaincre les dernières résistances dues à la peur et au remords (3b) ou à l’étonnement devant un pardon aussi complet de la part de la victime.

v 3-4, 12 : Joseph doit insister pour convain­cre ses frères de son identité.

Sections b) et b’) : Joseph se fait d’abord reconnaître comme victime, pour que ses frères aient pleinement conscience de leur culpabilité et de leur incapacité à s’en libérer eux-mêmes. Le chemin de vie passe par l’acceptation de sa culpabilité face à Christ, et de sa dépendance totale du pardon et de la grâce de Dieu. Le pardon de Joseph était acquis à ses frères dès le début de leurs rencontres, sans qu’ils le sachent. Pour être efficace, il fallait que les frères prennent conscience de leur culpabilité et de leur incapacité à s’en libé­rer eux-mêmes. Après leur aveu d’impuis­sance et leur don d’eux-mêmes à celui dont ils étaient dépendants pour leur vie, ils peuvent saisir le pardon offert avec recon­naissance comme leur seule bouée de sa­lut et de libération.

Le pardon de Dieu, comme celui de Joseph, est acquis à tous depuis longtemps, (depuis la mort et la résurrection de Jésus), mais il ne peut bénéficier qu’à des cœurs assoiffés de le recevoir.

Joseph se fait ensuite reconnaître comme seigneur qui promet d’accueillir, et protéger sa famille. Après avoir déstabilisé, il rétablit et restaure. De même Christ, après avoir fait prendre conscience à l’homme  pécheur de sa culpabilité, offre pardon et protection pour vivre une nouvelle relation avec lui.

v 15 : Le pardon de Joseph est tellement extraor­dinaire que les frères n’osent y croire, il leur faut l’accolade et les pleurs des deux fils de Rachel pour pouvoir s’associer à la joie de la réconciliation.

C’est une merveilleuse parabole du chemin du salut que nous propose Dieu : nous sommes dans la même situation que les frères de Joseph, coupables envers Dieu et souvent rebelles pour l’avouer. Par les épreuves de la vie, Dieu nous conduit à reconnaître notre état de pécheurs et à saisir son pardon salvateur. Avons-nous autant de mal que les frères de Joseph à laisser la joie de la réconciliation entrer dans nos coeurs transformés ?

Section centrale c) : Joseph va au devant des remords de ses frères en leur découvrant par trois fois le plan de salut de Dieu pour les déculpabiliser (v 5, 7-8).

La construction et les répétitions de ce passage insistent sur l’action de salut de Dieu. Joseph déculpabilise ses frères par la révélation du sens caché de toute leur aventure. S’ils sont responsables de leurs sentiments contre Joseph et de la vente de leur frère, tout le reste ne leur appartient plus : Dieu a tout fait concourir au bien de chacun (Rm 8.28) : d’un mal il a fait sortir du bien. Il a établi Joseph au pouvoir (8), car il voulait aussi sauver ses frères et son père, en faire des « rescapés » de la famine (10-11) par sa grâce.

Joseph, par ses paroles et son attitude, est un « type » de Jésus, envoyé par Dieu auprès de ses frères, les hommes coupables de l’avoir rejeté, crucifié ou méconnu. Il offre pardon, restauration et vie à ceux qui dans la repentance acceptent de venir à lui et de le reconnaître avec joie comme leur Sauveur et leur Seigneur.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

-          Par les épreuves de la vie, Dieu nous conduit à reconnaître notre état de pécheurs et à saisir sa grâce.  Comment réagissons-nous à nos épreuves ? Les considérons-nous comme des châtiments de sa part, plus ou moins justes ? Ou savons-nous, comme Joseph, y discerner son action libératrice et formatrice, son projet de vie pour nous ?

-          Joseph a voulu se faire reconnaître par ses frères dans l’intimité, avant une reconnaissance officielle (v 16-20) : Comment  manifestons-nous notre appartenance à la famille de Dieu : nous contentons-nous des cultes et rencontres ecclésiales, ou vivons-nous une relation intime et profonde avec Dieu dans le secret de nos cœurs, qui nous pousse à agir auprès des autres avec amour, pardon et compassion ?

-          A la mort de Jacob, les frères se retrouvèrent seuls face à Joseph et se laissèrent à nouveau envahir par la crainte de sa vengeance (50.15-18). Comment accueillons-nous le pardon de Dieu : avec réticence, incrédulité, crainte du jugement dernier, reconnaissance et joie ? Comment cela se manifeste-t-il concrètement dans nos relations interpersonnelles en famille, au travail ou en église ?

Pour témoigner : Les querelles de famille sont extrêmement fréquentes même entre chrétiens. Le meilleur témoignage est de suivre l’exemple de Joseph envers ses frères, ou l’exemple du père de la parabole du fils prodigue envers ses deux fils. Que Dieu nous donne patience, discernement, maîtrise de nos pulsions de haine ou de rancœur, pour entrer dans un chemin de pardon libérateur, au sein de nos familles et de nos communautés. Ainsi se réalisera la parole de Jésus : « A ceci tous connaîtrons que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » (Jn 13.34-35)

08:05 Publié dans Genèse | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

J'ai beaucoup apprécié votre facon d'aller encore plus loin que le guide de l'ecole du sabbat. J'apprécie particulièrement les applications dans la vie quotidienne. Que Le Seigneur vous donne d'avantage d'intelligence pour nous eclairer d'avantage sur la signification de ces recits dans notre vie de tous les jours. En me communiquant ce site, ma copine qui vit très loin de moi a fait plus d'une quizaine d'heureux.
Merci beaucoup et merci Isa.
Rose-Luce

Écrit par : Rose-luce Cadot | 27/12/2006

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