03/05/2024
Étude n°6 Les deux témoins Ap 11.3-12 (11 05 24)
Étude n°6 Les deux témoins Ap 11.3-12 (11 05 24)
L’herbe sèche, la fleur se fane, mais la Parole de notre Dieu subsistera éternellement ».Esaïe 40.8
(Transfiguration de Jésus, entouré de Moïse et Elie)
Observons
- Dans quelle séquence de l’Apocalypse se trouve cette prophétie ?
- Quel ordre a été donné au prophète par l’ange (10.11 ; 11.1-2)
- Comment sont vêtus les deux témoins ? Quel sens a cette image ? v 3.
- Quelle identité est donnée à ces deux témoins v 4 ? A quoi cela fait-il référence ?
- Quel avertissement est donné à leur sujet ? v5
- A quels prophètes leur pouvoir renvoie-t-il ? v 6
- V 7-12 : Quel récit de l’AT leur histoire rappelle-t-elle ? (Livre d’Esther)
- V 11-12 : Quels autres événements du NT sont évoqués ici ? Que prophétisent-ils pour la fin des temps ?
Comprenons
Le contexte :
Les chapitres 10 et 11 ont été longtemps considérés comme des parenthèses dans la séquence des trompettes. Toutefois ils sont intégrés dans la sixième trompette et répondent à la question que le lecteur peut se poser devant les tableaux des événements terrestres révélés par les trompettes : « Que fait Dieu pendant ce temps ? Quel est le sort de son peuple ? ». Comme dans la séquence des sceaux, où le ch 7 répond à la question « Qui pourra subsister ? » posée au 6ème sceau (6.17), les ch 10 et 11 portent le regard sur la place du prophète, représentant de son peuple, dans les événements de la fin des temps. Le prophétisme se réveillera avec la lecture du petit livre de Daniel (10.10) et le début du « jugement de la Maison de Dieu »11.1-2a ; 1Pie 4.17).
Le texte : (Pour ce commentaire, nous empruntons de larges extraits de mon livre « Le message d’espérance de l’Apocalypse » Ed. BOD.com)
« Selon une méthode d’interprétation analogique[1], nous pouvons chercher à comprendre ce passage à la lumière de textes bibliques où se trouvent des situations et des expressions similaires.
Notre texte d’Ap 11.3-4 définit les deux témoins comme « les deux oliviers et les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la terre ». Cette comparaison renvoie au prophète Zacharie qui voit « deux oliviers, l’un à droite, l’autre à gauche » du vase du chandelier d’or à sept branches dans le sanctuaire de Jérusalem. L’ange lui en donne l’explication suivante : « Ce sont les deux Oints qui se tiennent devant le Seigneur de toute la terre »[2]. À l’époque de Zacharie, c’étaient le gouverneur Zorobabel et le grand sacrificateur Josué, qui travaillaient à la reconstruction du temple après le retour d’exil du peuple Juif.
En Ap 11.6, on apprend que les deux témoins « ont le pouvoir de fermer le ciel afin qu’il ne tombe pas de pluie...et le pouvoir de changer les eaux en sang et de frapper la terre de toute espèce de plaies ». Les allusions sont très nettes au pouvoir d’Élie (pluie) et de Moïse (eau changée en sang) : ils ont respectivement retenu la pluie pendant trois ans sous le règne d’Achab, et provoqué les dix plaies d’Égypte avant l’Exode vers Canaan, dont la première fut le changement en sang des eaux du Nil[3].
Ces deux prophètes, Moïse et Élie, se retrouvent aux côtés de Jésus lors de sa transfiguration[4]. Ils lui confirment que la Loi et les Prophètes qu’ils représentent, avaient « attesté d’avance les souffrances de Christ »[5]. Leur présence avec Jésus sur la montagne de la Transfiguration (Évangile et peinture 20è siècle) révélait, en outre, la puissance que Dieu possède, de ressusciter et transmuer ses serviteurs fidèles[6]. Le prophète Malachie associe aussi Moïse et Élie : « Souvenez-vous de la loi de Moïse, mon serviteur...Voici je vous enverrai Élie le prophète, avant que le Jour de l’Éternel arrive »[7].
Ces deux personnages sont donc bien pour l’Ancien Testament les représentants de la Loi et des Prophètes. Or nous avons déjà à plusieurs reprises rencontré dans l’Apocalypse les expressions similaires : « La Parole de Dieu et le Témoignage de Jésus » ou « les commandements de Dieu et le témoignage de Jésus » ou « les commandements de Dieu et la foi de Jésus » [8]. Ces expressions parallèles s’éclairent avec Ap 19.10 : « Le témoignage de Jésus est l’Esprit de la prophétie », et avec 1 Co 1.6 : « le témoignage de Christ ayant été solidement établi parmi vous, de sorte qu’il ne vous manque aucun don... » : Christ témoigne que son Église lui appartient par les dons de l’Esprit qu'il lui accorde.
La Parole de Dieu (La Loi donnée par Dieu à Moïse) apparaît donc comme ce qui nous est transmis par les ancêtres, et le témoignage de Jésus comme le don de l’Esprit, la prophétie, donnée à chaque génération à l’Église. Ainsi les deux aspects de la manifestation de Dieu aux hommes sont permanents et complémentaires.
Prenons quelques exemples :
Pour Noé, la parole de Dieu fut l’histoire de la Création transmise par ses ancêtres ; le don de l’Esprit, ou la prophétie, fut l’ordre de construire une arche pour être sauvé du déluge[9].
Pour Jérémie, la Parole, c’est la loi de Moïse ; le don de l’Esprit, c’est le message particulier de la soumission à Babylone pour avoir la vie sauve[10].
Pour Jésus, la Parole, c’est l’Ancien Testament ; le don de l’Esprit, c’est le message pour son temps : « Le Royaume est venu, repentez-vous ! », c’est l’appel qui retentit dans tout le Nouveau testament.
Quant aux restes de la postérité de la femme[11], ils gardent les commandements de Dieu, transmis par les générations passées, et ils ont le témoignage de Jésus, c’est-à-dire, entre autres, les trois messages d’Ap 14, manifestations de l’Esprit de Dieu aux temps de la fin.
Ainsi, chaque prophète est héritier du passé, et a un message particulier pour ses contemporains, adapté et utile à sa génération, avant de l’être aussi pour les futures.
Selon Ap 11. 3 et 7, les deux témoins reçoivent « le pouvoir de prophétiser... », donc de témoigner, de proclamer un message adapté à la situation au temps de la fin des trompettes. Cela peut signifier que Dieu se manifeste aux hommes de cette époque par sa Parole écrite (=la loi) et orale (= la prophétie), jusqu’au moment de la grande détresse et de la persécution finale (v 7-8), annoncées par Jésus lui-même pour ce temps[12], qui se terminera par la résurrection des élus et leur montée au ciel, auprès de Dieu (v11-12), à l’image de celles de notre Seigneur (Actes 1.2-3, 9).
Les Adventistes se sont reconnus dans ce passage, à cause de leur attachement à la Parole de Dieu et à la Loi, selon l’ordre pressant d’Ésaïe « À la Loi et au témoignage ! Sans quoi il n’y aura pas d’aurore pour le peuple ! »[13]. Ils estiment aussi avoir reçu le don de prophétie et l’appel à proclamer les messages du retour de Christ et de la nécessité du repentir, dont notre époque a besoin.
Un autre texte de l’Ancien Testament présente un parallélisme intéressant avec ce passage de l’Apocalypse. L’histoire d’Esther et de Mardochée nous permet de faire la comparaison entre les situations du livre d’Esther et celles du livre de l’Apocalypse.L’histoire de Mardochée et des Juifs exilés du 5ème siècle av JC et celle des deux témoins de la sixième trompette présentent bien des ressemblances. Dans les deux cas on a une menace d’extermination, une irritation ou un tourment chez les ennemis à cause du refus des témoins de Dieu de se soumettre à leur autorité, l’utilisation de la force pour les faire plier, le même délai de douleur et de deuil, l’abaissement ou la mort, puis la réhabilitation glorieuse, le même mouvement de conversion de dernière minute.
Comme Moïse et Élie exerçaient puissamment le pouvoir de la parole puisque les faits s’accomplissaient à leur parole, ils donnaient l’impression que c’étaient eux qui avaient la puissance. C’est pourquoi, leurs ennemis les rendirent responsables directs de ce qu’ils avaient annoncé à l’avance à cause de leur connaissance du plan de Dieu. De même, Haman accusait Mardochée, et étendait sa haine à tous les Juifs, à cause de leur refus de reconnaître son autorité. Enfin les deux témoins sont accusés et mis à mort à cause des tourments que leur parole a provoqués parmi les habitants de la terre, et à cause de leur refus d’adorer la bête[14].
En conclusion, nous dirons que les ressemblances entre l’histoire d’Esther et Mardochée et le passage des deux témoins, l’allusion à Moïse et Élie, à la résurrection et l’ascension de Jésus (v 11) nous font penser que tous ces événements bibliques peuvent être des préfigurations de ce qui se passera tout à la fin du temps des trompettes (= événements terrestres avertisseurs de la fin des temps).
Ce temps est un temps de grâce donné pour le repentir des derniers élus, un temps de révélation et de rassemblement du peuple de Dieu. Les épreuves et l’angoisse éprouvent la foi et la persévérance des saints, tout en opérant un tri parmi ceux qui se sont réclamés de Christ. Cette prophétie du ch 11 reste en partie encore obscure pour nous, mais elle nous est donnée pour que nous en reconnaissions les événements lorsqu’ils arriveront, et que nous relevions nos têtes, car ils nous feront savoir que le Seigneur est tout proche, « à la porte[15] ».
Questions pour une application dans la vie chrétienne
- Jésus à son ascension a envoyé ses disciples comme témoins parmi les nations. Comment remplir cette mission aujourd’hui, en ce temps de la 6ème trompette ?
- De quoi suis-je appelé à témoigner au monde ?
- -Comment rester fidèle à ma mission de prophète (= porte-parole de Dieu) dans un temps de persécution ou de trouble du monde ? Quelle espérance peut me soutenir ?
[1] Recommandée par Paul en Rom 12.6b et 1 Cor 14.32.
[2] Zac 4.3,14
[3] 1 R 18 ; Ex 7
[4] Lc 9.28-35
[5] 1 Pi 1.10-11
[6] Allusion à la résurrection anticipée de Moïse en Jude 9 ; et à l’enlèvement au ciel d’Elie vivant, en 2 Rois 2.11-12
[7] Mal 4.4-5 ou 3.22-23
[8] Ap 1.2,9 ; 6.9 ; 12.17 ; 14.12 ; 20.4
[9] Gen 6.13-14
[10] Jér 27.11-13
[11] Ap 12.17
[12] Luc 21.23-27 ; Mt 24.21-22
[13] Es 8.20
[14] Ap 13.15
[15] Mat 24.33 ; Luc 21.28
08:00 Publié dans Grande controverse | Lien permanent | Commentaires (0)
26/04/2024
Étude n°5: Le Saint-Esprit, Jean 16.5-15 (04 05 24)
Étude n°5 : Le Saint-Esprit, Jean 16.5-15 (04 05 24)
« Je serre ta promesse dans mon cœur, afin de ne pas pécher devant toi ». Ps 119.11
Observons
Le contexte : Nous sommes au centre des dernières exhortations De Jésus à ses disciples. Il vient de les avertir (15-16.4) des persécutions qu’ils auront à subir, à son exemple, après son départ. Devant la tristesse qu’ils éprouvent à l’annonce de ce départ, Jésus leur promet l’Esprit Consolateur (16.5-15), puis leur laisse entrevoir l’espoir de sa résurrection et de sa victoire sur le monde (16.16-33)
Le texte
v 5-7 : Condition de la venue du Consolateur : le départ de Jésus
v 8-11 : L’œuvre de l’Esprit dans le monde : Convaincre de la Justice de Jésus
v 12-15 : L’œuvre de l’Esprit pour les croyants : conduire dans la vérité et glorifier Christ.
Comprenons
De tout ce que Jésus a dit auparavant, les disciples n’ont retenu que l’annonce qu’il allait les quitter. Jésus s’étonne de leur absence de questions, il aurait voulu leur expliquer plus clairement ce départ. Devant l’incapacité des disciples à comprendre ce qui se passe (v 12), il se contente d’apaiser leur tristesse de l’instant. Son départ de ce monde matériel comprend à la fois sa mort et son ascension après la résurrection. Il lui permettra de sortir des limites spatiales et temporelles qui restreignaient son action et sa présence, et d’envoyer à sa place le « Paraclet » (Jn 16.16 ; 1Jn 2.1) « celui qu’on appelle au secours ». L’avantage de ce départ est donc double : sa mort et sa résurrection accompliront l’œuvre du salut, et son élévation dans la gloire du Père et le don du Saint-Esprit le rendront présent partout, toujours et en tous pour consoler et consolider la foi de ses disciples. Ceux-ci ne connaîtront plus Jésus dans sa forme corporelle et terrestre, mais ils apprendront à communiquer spirituellement et plus intimement avec un Christ glorieux et vivant dans le monde invisible de Dieu.
Pour éclairer ces quelques versets nous vous proposons une traduction libre de Pierre de Beaumont (« Les quatre évangiles aux hommes d’aujourd’hui ») :
« Quand le Consolateur viendra, il fera comprendre au monde, qui est pécheur, qui est juste et qui est jugé. Qui est pécheur ? C’est celui qui ne croit pas en moi. Qui est juste ? C’est moi, qui vais chez le Père et que vous ne verrez plus. Qui est jugé ? C’est le chef de ce monde qui est déjà condamné.»
Jésus anticipe ici sur sa mort et sa résurrection qui vont marquer la condamnation de Satan, et sur son ascension auprès du Père, qui manifeste la reconnaissance divine de la justice de sa vie et de son œuvre (1 Ti 3.16). L’œuvre du Saint-Esprit dans le monde consiste à amener le pécheur à la repentance, et à le convaincre de l’œuvre de salut accomplie par Christ en sa faveur (1 Co 12.3). Il permet aussi au pécheur qui s’en remet à lui de bénéficier de cette justice (1 Co 6.11 ; Rm 5.9,18-19).
Pour les disciples, l’Esprit sera le guide de leur foi. Pour qu’il puisse convaincre le monde, il faut d’abord qu’il agisse dans les disciples qui seront ses mains et ses ambassadeurs dans le monde. Ce qu’ils n’ont pas compris du vivant de Jésus sur terre, l’Esprit le leur révèlera dans toute sa clarté : le plan de Dieu pour le salut de tous exposé dans les Écritures, la mission de l’Église dans le monde entier, l’union en Christ de tous les croyants, le retour de Christ en gloire, le rétablissement de toutes choses…Le verbe « conduire » annonce une marche, une progression dans la connaissance, la foi, et la sanctification, à la mesure de ce que chacun peut porter (v 12 ; Mt 25.15). On ne reçoit pas toute la vérité d’un seul coup, on avance pas à pas en sachant que sa « possession » ne sera jamais complète sur cette terre dominée par le péché. Car la vérité, c’est la personne de Jésus-Christ (Jn 14.6), que nul ne peut «posséder».
L’Esprit complète son rôle de guide par la prophétie des « choses à venir », pour que les disciples croient en Christ lorsqu’ils les verront s’accomplir (Jn 14.29). Ceci est une invite à être attentif aux révélations de l’Esprit faites à Jean pour tous les disciples dans l’Apocalypse (1.1, 3)!
Grâce à la présence de Christ auprès du Père, dans le monde invisible, libéré des contraintes de l'espace et du temps, l'œuvre du St Esprit est possible d'abord dans le monde (v 8) puis parmi les disciples (v 13). Dans le monde, il fait une œuvre de conviction, sur trois points : il convainc de péché, c'est à dire il fait reconnaître à l'homme son état de séparation d'avec Dieu à cause de son incrédulité envers Jésus (v 9). En même temps il amène le pécheur à reconnaître la sainteté de Dieu, et sa justice (v 10) : ce mot en hébreu (tsedaka) signifie beaucoup plus que pour nous, = droiture, équité, fidélité et amour (Ésaïe 45.8,21 ; Ps 98.2 ; 111.3-4 ; 112.4; 119.137-138 ; 1 Jn 3.7 ! Donc il équivaut à "salut".
Christ étant sans péché = Juste, a pu avec justice ressusciter et être élevé auprès du Père (v 10), et agir universellement pour sauver et pour, par amour, considérer comme justes ceux qui le reconnaissent comme leur Sauveur (Rom 3.21-26).
La troisième œuvre dans le monde est de convaincre de jugement : ce mot dans la Bible, signifie d'abord pour les croyants, libération, délivrance de l'Ennemi (voir Juges 3.9), le Prince de ce monde, Satan, qui est condamné par la mort et la résurrection de Christ. Le pécheur, convaincu de son indignité devant Dieu, convaincu du pardon de ce Dieu d'amour qui le sauve, est délivré de l'emprise du mal sur lui. Il peut refuser d'obéir au mal ambiant et devenir disciple de Christ (v 11).
L'Esprit alors le saisit là où il en est (v12), dans son incapacité à tout comprendre à la fois ; il va le conduire pas à pas sur le chemin de la Vérité (v 13a), pour lui faire connaître que Jésus et le Père sont Un (v 13b-15, c'est la Trinité à l'envers, St Esprit, Fils et Père), et pour lui révéler que ses paroles sont véridiques, grâce à la réalisation des révélations sur "les choses à venir".
Dans ces quelques versets nous avons tout l’Évangile en résumé : Repentance, conversion du cœur, justification par Dieu et marche dans la vie chrétienne jusqu'au retour de Christ ! Quelle merveille de concision et de profondeur !
Les v 14-15 sont une magnifique démonstration de l’unité profonde de Dieu, Père, Fils, Esprit, Créateur, Sauveur, Consolateur. Dieu dans son amour continue à agir dans le monde et dans l’Église par son Esprit pour glorifier son Fils, c’est-à-dire révéler le salut accompli par Jésus-Christ, et en faire bénéficier tous ceux qui veulent se laisser guider et transformer par lui. En résumé l’Esprit conduit à la repentance, à la reconnaissance de Christ comme seul Sauveur et Seigneur, à l’adoration du Père, à l’encouragement et à la sanctification des croyants.
Questions pour une application dans la vie chrétienne
- Le départ de Christ auprès du Père m’apparaît-il vraiment comme avantageux ? N’ai-je pas comme les disciples, le désir de « voir » et de « toucher » un Dieu qui semble parfois bien lointain et absent ? Comment rendre sensible et perceptible la présence de Dieu par son Esprit dans ma vie et dans celle de mon Église ?
- Le Saint-Esprit est-il un guide pour moi dans ma compréhension des Écritures et dans leur application dans la vie courante ? Suis-je sensible à ses révélations, ses avertissements, ses consolations ? Qu’est-ce qu’Il a changé dans ma vie de foi ?
- Quels moyens ce texte me donne-t-il pour discerner si c’est bien l’Esprit Saint qui me guide et qui guide l’Église ?
08:00 Publié dans Grande controverse | Lien permanent | Commentaires (0)