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30/06/2017

Etude n°2, Autorité et Evangile de Paul, Gal 1 (08 07 17)

Etude n°2, Autorité et Evangile de Paul, Gal 1 (08 07 17)Paul.jpg

 

« Est-ce la faveur des hommes que je désire ou celle de Dieu ? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ ! » Gal 1.10

 

Observons

V 1-5 : Salutation : Vocation divine de Paul et bénédiction

V 6-10 : Occasion de l’épître : trouble des Galates à propos de l’évangile prêché par des judaïsants

V 11-24 : Paul défend son apostolat : il vient d’une révélation directe de Jésus-Christ (v 11-12) ; Récit de sa conversion et de sa vocation (13-17) ; Relations de Paul avec Pierre et Jacques et ministère à Tarse et Antioche (18-24).

 

Comprenons

Contrairement aux autres lettres de Paul, celle-ci n’est pas adressée à une seule église, mais à un ensemble de communautés chrétiennes en Galatie. Cette province d’Asie Mineure tirait son nom de tribus Celtes (Galli en latin) qui l’habitaient depuis le 3ème siècle av JC. Elle s’étendait considérablement au centre de la péninsule, de la mer Noire au Nord à la mer Méditerranée au Sud, sans qu’on puisse établir de frontières précises entre ses diverses régions, Pisidie, Phrygie, Pamphilie. Au nord-ouest elle était bordée par la Bithynie que le Saint-Esprit et une maladie empêchèrent Paul d’évangéliser (Act 16.6-7).

Dans un premier voyage missionnaire, Paul s’était arrêté à Antioche de Pisidie, à Lystre, et Iconium, évangélisant et convertissant beaucoup de Juifs et de païens auxquels il racontait sa conversion et son appel à porter le salut jusqu’aux extrémités de la terre (Ac 13.46-47). A son retour en Syrie, la question de l’acceptation des convertis incirconcis dans l’église jusqu’alors à majorité juive, devint cruciale, et provoqua le concile de Jérusalem. Paul y laissa Pierre exposer leur conviction de la grâce divine offerte à tous (Ac 15, voir l’étude précédente).

Un second voyage permit à Paul d’étendre l’évangélisation à un plus grand territoire en Galatie, avant de se rendre à Troas et en Europe. Comme à Antioche de Syrie, des judaïsants profitèrent du départ de Paul en Europe, pour venir en Galatie dénigrer son apostolat et prêcher un retour aux rites juifs en vue du salut. Lorsque Paul l’apprit, il écrivit cette lettre circulaire véhémente et ferme pour défendre son ministère et rappeler aux Galates la doctrine du salut par la grâce qu’il leur avait prêchée. Quelques années plus tard il en fera un exposé plus construit et paisible pour les Romains.

Paul se présente aux Galates comme un apôtre choisi directement par le Christ ressuscité. Sa vocation n’a pas une origine humaine, elle ne vient pas du choix d’une communauté, ou d’un autre apôtre. Elle s’oppose ainsi à la fois au groupe des judaïsants qui s’autoproclamaient évangélisateurs, et aux autres évangélistes instruits et envoyés par les Douze, comme Timothée, Tite ou Luc, et même Matthias, tiré au sort parmi les disciples pour remplacer Judas. La vocation de Paul, reçue de Jésus-Christ lui donne la même autorité que les Douze choisis par Jésus. L’appel de Jésus-Christ équivaut à un appel de Dieu, puisque c’est Dieu qui l’a ressuscité et lui a remis ses pouvoirs.

La salutation habituelle de Paul, grâce et paix, allie les formules grecque et juive, car les destinataires de la lettre ont les deux origines païenne et juive. Pour tous, Dieu est « notre Père » (répété 3 fois en 5 versets) ; en son Fils Jésus-Christ, tous sont devenus ses enfants. Tous bénéficient du « don de lui-même»(1 Tim 2.6 ; Ti 2.14), que Jésus a fait pour ôter le péché, et de la libération du « présent siècle mauvais »(4). Dès la salutation, Paul indique ce qui fera le sujet de toute la lettre : la validité de son apostolat et l’Évangile du salut par grâce. L’œuvre de Christ est double : par sa mort il efface (= expie) notre séparation d’avec Dieu, il pardonne le passé et le présent, et par sa résurrection il nous régénère chaque jour pour une vie nouvelle, libérée de la domination du péché. Cette vie du « siècle futur », nous en possédons les prémices dès aujourd’hui, par la présence de la grâce et de la paix de Christ en nous par son Esprit  (Jean 17.14-16).

Sans prendre trop de gants, Paul entre dans le vif du sujet (v6) : comment après avoir connu l’évangile de la grâce, les Galates ont-ils pu se laisser troubler par des enseignants « hérétiques » ? Avec sévérité et véhémence, Paul voue ces enseignants à l’anathème, c’est-à-dire à l’exclusion de l’Église. C’est dire que l’affaire est d’importance. L’Évangile de grâce ne supporte pas de compromis ! Il n’existe qu’une seule Bonne Nouvelle de salut : on n’est pas sauvé par ses bonnes œuvres, par son obéissance à la loi ou à des rites, mais par la foi en la grâce de Jésus-Christ. Ajouter quoi que ce soit à la grâce, c’est la renier et annuler l’œuvre de Christ. Il est demandé au chrétien de veiller à ce qu’on lui enseigne et à ce qu’il croit, en confrontant les affirmations des prédicateurs aux messages des prophètes et des apôtres contenus dans la Parole de Dieu. C’est elle seule qui sert de fondement à la foi et à la pratique du chrétien.

Pour justifier l’infaillibilité de l’Évangile qu’il a transmis aux Galates, Paul se voit obligé d’exposer comment il en a eu la révélation.

D’abord, il n’est mu que par le désir de glorifier Dieu et non de plaire aux hommes. C’est ce qui explique la sévérité de ses propos. Les faux docteurs devaient l’accuser de faire de la démagogie auprès des païens, en les déchargeant des préceptes rituels de la loi juive. Paul leur répond que son seul souci est de servir Dieu dans la vérité de l’Évangile, pour sa gloire.

Ensuite il fonde son autorité d’apôtre sur la révélation personnelle de Christ alors qu’il éPaul sur chemin Damas, Doré 19è.jpgtait persécuteur de l’Église par « zèle excessif pour les traditions de ses pères ». (G.Doré, Paul arrêté sur le chemin de Damas, 19ès)

Nous avons là une condamnation on ne peut plus claire du fanatisme religieux qui s’arc-boute sur le respect des traditions ancestrales au mépris de la volonté divine, toujours adaptée à l’instant présent. Celle-ci en effet ne tient compte ni de l’âge, ni de la race, ni de la condition sociale ou intellectuelle, mais choisit ses serviteurs avant même qu’ils en aient conscience, sans aucun mérite de leur part ; Dieu leur révèle la grâce de Christ (v 16), qui agit en eux pour en faire ses témoins parmi les incroyants et les idolâtres.

Enfin Paul appuie son autorité d’apôtre sur les relations fraternelles et respectueuses avec deux des « plus considérés » de l’Église de Jérusalem, Pierre et Jacques. Les versets 17 et 18 de ce premier chapitre de la lettre aux Galates donnent un peu plus de précision que les Actes (ch 9) sur ce qui a suivi la conversion de Paul. Il semblerait qu’une fois converti par sa vision sur le chemin de Damas et guéri par l’intervention et l’imposition des mains d’Ananias, Paul, sans écouter d’autre avis, serait parti au désert (en Arabie ? au monastère essénien à En-Guedi, sur la Mer Morte ?)  pour méditer la Parole à la lumière de cette révélation, et se fortifier dans sa nouvelle foi. Rentré à Damas au bout de deux ans, il y aurait prêché environ un an, en démontrant aux Juifs que Jésus était le Messie (Ac 9.22). Chassé par les Juifs incrédules, il se serait rendu à Jérusalem pour retrouver des frères dans la foi (Gal 1.18-19 ; Ac 9.25). Menacé par les Juifs hellénistes de Jérusalem, ses anciens condisciples, il partit pour Tarse sa ville natale en Cilicie (Gal 1.21). Les Églises de Judée ne le connaissaient que de réputation mais pouvaient se réjouir des conversions qu’il avait obtenues parmi les païens : elles reconnaissaient ainsi son autorité d’apôtre fidèle à l’Évangile.

Paul est resté depuis le début de son ministère indépendant de toute influence humaine, même des apôtres ! Seul le Seigneur le guidait et l’inspirait pour propager l’Évangile parmi les Juifs et les païens.

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • De qui avons-nous reçu l’Évangile ? de nos parents, d’un pasteur, d’un ami, d’une lecture personnelle de la Bible ? Quelle autorité lui accordons-nous dans notre vie de foi ?
  • Quelle a été notre démarche de conversion ? Mimétisme de celui qui nous enseignait, contestation des traditions ecclésiales, découverte de l’amour personnel de Dieu pour nous, besoin de déculpabilisation, enthousiasme à témoigner, confrontation entre l’enseignement reçu et les Écritures, reconnaissance pour le pardon et la direction bienveillante de Dieu, communion fraternelle, etc ?
  • Mon mode de vie et de témoignage obéit-il à des directives de l’Église, ou provient-il d’un choix personnel d’écoute et de fidélité aux directives de l’Esprit de grâce ? En quoi ces deux obéissances peuvent-elles différer ?
  • Qui cherchons-nous à glorifier, honorer dans notre vie et notre évangélisation, Dieu, nous-même, notre institution ? Comment mieux glorifier le Seigneur ?

 

23/06/2017

Etude n°1 Paul, apôtre des Gentils, Actes 15 (01 07 17)

Etude n°1 Paul, apôtre des Gentils, Actes 15 (01 07 17)

 

« Dieu a accordé la repentance aussi aux païens afin qu’ils aient la vie » Act 11.18                      

Observons

Le contexte

Le premier voyage missionnaire de Paul à Chypre et en Asie Mineure, a ouvert la porte du salut aux païens. Après ce voyage, Paul est revenu en 49, à Antioche de

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Syrie, la première église d’origine en majorité païenne. Des croyants judaïsants viennent poser la question de la cohabitation entre croyants Juifs et Gentils ou Grecs. Ils veulent imposer pour tous le retour aux rites juifs, surtout  la circoncision, comme nécessaires au salut.

Le texte

Plusieurs parties en parallèles concentriques :

a)  v 1-6 : Discussion à Antioche sur l’incirconcision qui fermerait le salut aux païens convertis. Envoi de Paul et Barnabas à Jérusalem 

b)  v 7-12 : Concile de Jérusalem : Dieu dans sa grâce a purifié le cœur des païens qui ont foi en Lui.

c) v 13-21 : Dieu veut que tous portent son nom et le manifestent dans leur conduite

b’) v 22-29 : Lettre aux Églises : rien que le nécessaire pour glorifier Dieu

a’) v 30-35 : Retour de la paix à Antioche.

 Le discours de Pierre au Concile (7-11) est construit en parallélisme concentrique déterminé par :

- les répétitions : comme à nous, aucune différence entre nous et eux, de la même manière qu’eux.

- les oppositions - entre ce que Dieu a fait (v 7-9) et ce que les hommes font (v 10-11),

                           - entre la grâce du don du Saint-Esprit (v 8) et le joug sur le cou (v 10).              Le parallélisme met en valeur au centre le v 9 : Dieu a aussi purifié les cœurs des païens par la foi.

 La réponse de Jacques (14-21) est centrée sur le nom de Dieu (v 14, 17) : son peuple d’Israël, choisi parmi les nations, doit le porter selon sa volonté « afin que le reste des hommes cherche le Seigneur » (v 17) ; Jacques en déduit  les pratiques essentielles qui permettront aussi aux païens de porter le nom de Dieu dignement.

 La lettre aux Églises (v 23-29) oppose l’unité des frères dans la foi en Jésus-Christ, anciens, apôtres et païens convertis, inspirés du Saint-Esprit (v 23, 25-28), à l’initiative privée de certains semeurs de trouble (v 24). Cette lettre recommande les  pratiques indispensables au témoignage fidèle à Dieu (v 29).

Comprenons

Le contexte du concile

            Les païens convertis posèrent très vite un problème à ceux des Juifs convertis qui avaient accepté l’Évangile  mais qui n’avaient pas abandonné les préjugés des pharisiens sur l’impureté rituelle des incirconcis. Comment vivre ensemble, ou même se fréquenter si les uns considèrent les autres comme « impurs », et si les « circoncis dans la chair » se croient seuls sauvés ? Le problème divise tellement l’église d’Antioche, qu’on en réfère à l’église de Jérusalem où se trouvent les apôtres, ceux qui ont été en contact avec le Christ et ont reçu, les premiers, l’ordre d’aller témoigner vers les païens, alors qu’ils étaient Juifs (Actes 10). En chemin vers Jérusalem, Paul et Barnabas, témoignent de leurs expériences de conversions des Gentils (nom donné alors aux non-juifs), à la grande joie des frères. Ceux-ci vivant en Phénicie ou en Samarie, étaient en contact permanent avec les Grecs. Ils étaient beaucoup plus ouverts à la conversion des païens que les frères de Jérusalem, en majorité Juifs d’origine et marqués par des préjugés ethniques et religieux.

Le texte

            Pierre, le premier choisi par Dieu pour porter l’Évangile aux païens (Act 10), se fait le porte-parole des délégués d’Antioche qu’il a rencontrés auparavant en privé (Gal 2.2). Il témoigne de la grâce de Dieu qui

- a voulu que les païens aient accès à l’Évangile et à la foi (15.7),

- leur a donné le Saint-Esprit en considérant seulement leur engagement de cœur (8),

- a purifié leur être par ce don de l’Esprit, en ne tenant compte que de leur foi, sans faire de différence entre incirconcis et circoncis (v 9),

- sauve, selon leur foi, les uns et les autres par pure grâce (11).

            Face à cette grâce divine, les efforts des hommes pour être purs par des pratiques légalistes sont une atteinte à la volonté de Dieu. Tenter ou éprouver Dieu en allant contre sa volonté et en lui opposant incrédulité et révolte, c’est provoquer ses jugements. Les légalistes, en voulant imposer la circoncision et les lois rituelles judaïques aux païens manifestaient leur ignorance de la grâce. Ils ne se souvenaient pas que c’est le cœur qui doit être circoncis (7.51, Ro 2.28-29), ou consacré entièrement à Dieu, « pur » de toute pensée de mériter le salut. C’est Dieu qui dans sa grâce accomplit cette purification pour celui qui ouvre son cœur, qu’il soit d’origine juive ou païenne, à la foi en Jésus-Christ et au don du Saint-Esprit. Les miracles parmi les païens, racontés par Paul et Barnabas (12), confirmaient la volonté de Dieu d’accepter chacun selon sa foi et non selon ses pratiques rituelles.

            Les recommandations de Jacques furent acceptées de Pierre et de Paul sans problème. Elles visaient, en effet, à permettre au chrétien « Grec » de manifester à la fois son amour exclusif pour le seul vrai Dieu et son respect des nombreux Juifs de l’entourage (v 21). Ces recommandations sont le plus petit dénominateur commun des chrétiens de cette époque : ils « porteront le nom du Seigneur » pour que d’autres le cherchent et l’invoquent (v 14, 17) en bannissant toutes leurs anciennes pratiques idolâtres, pour ne pas heurter aussi leurs frères Juifs qui les avaient en horreur. En revanche, le silence sur la circoncision et les autres pratiques mosaïques doit implicitement faire comprendre aux Juifs convertis qu’elles n’ont pas de valeur pour l’obtention du salut. Alors que le débat avait été provoqué par la question de la circoncision, les lettres envoyées aux Églises ne la mentionnent même pas ! Pour les chrétiens judaïsants, ce dut être un choc immense ! Ils devaient vraiment revoir leur attitude face au salut par la foi seule, que prêchait Paul.   

            Les pratiques recommandées (abstention de viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés et de l’impudicité), avaient toutes un rapport avec l’idolâtrie de l’époque. Les sacrifices aux idoles étaient consommés dans des banquets orgiaques après la cérémonie. Manger la viande des victimes était considéré comme une participation au culte idolâtre. Ces animaux, souvent « impurs » selon la loi juive, c’est-à-dire impropres au culte de Dieu,  n’étaient pas toujours égorgés, et vidés de leur sang. On les consommait ainsi, et on buvait leur sang, pour acquérir leur force et leur vie, et par leur intermédiaire celles de l’idole. Enfin, l’immoralité, ou l’inconduite, n’était pas une simple pratique morale d’adultères ou de mariages prohibés par la loi juive (Lév 18). Elle découlait de l’habitude de la prostitution sacrée. En s’unissant sexuellement aux prêtresses ou aux prêtres païens, on mimait l’œuvre de fécondation de leurs dieux et on croyait ainsi s’attirer leur faveur pour la fertilité des champs et la prospérité de la maison. Cette croyance avait amené une débauche des mœurs, condamnée par la loi de Dieu, car elle était le signe de l’infidélité à l’alliance de Dieu, de l’adultère spirituel à son égard qu’est l’idolâtrie.

            On comprend que le souci de l’Église primitive ait été de porter dignement le nom du Seigneur parmi les nations et parmi les Juifs, en s’écartant de tout ce qui, dans la conduite, rappelait les pratiques idolâtres, et tout ce qui, dans les rites religieux, pouvait faire croire à un salut gagné par les œuvres.

 Questions pour une application dans la vie chrétienne

- L’Église, composée de croyants d’origines diverses, a toujours pour mission de porter dignement le nom du Seigneur. Si vous deviez écrire aux Églises les prescriptions indispensables à un témoignage fidèle dans le monde actuel, quelles pratiques communes vous sembleraient suffisantes ? Expliquez les raisons de votre choix.

 - Suis-je convaincu(e) que la grâce de Dieu seule m’a sauvé(e) ? Comment cette conviction transparaît-elle dans ma vie et dans mes relations avec les autres, chrétiens ou pas ?

 - Quelle est ma réaction face à un frère ou une sœur qui ne mange pas comme moi, qui ne vit pas le Sabbat comme moi, et face à un chrétien d’une autre dénomination? Puis-je prier avec lui? Comment  le fréquenter en le respectant, sans perdre mon identité d’adventiste ?

 - Mes attitudes et mes paroles rendent-elles gloire à Dieu devant mon entourage en toutes circonstances ? (1 Co 6.20 ; 10.31).

 - Mon témoignage a-t-il pour objectif de révéler à l’autre : l’amour que Dieu lui porte, l’amour que je porte à Dieu, le jugement divin et humain sur ses actes, la sainteté de ma propre conduite, la supériorité de mon Église, l’obéissance stricte à la loi, ou le pardon offert gratuitement par Dieu en  Jésus-Christ ? Quelles attitudes envers l’autre entraîne chacun de ces objectifs ?