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13/11/2015

Étude n°8 Réforme de Josias 2 Rois 22.8-23.3 (21 11 15)

Étude n°8 Réforme de Josias 2 Rois 22.8-23.3 (21 11 15)

« Avant Josias, il n’y eut point de roi qui comme lui revint à l’Éternel de tout son cœur, de toute son âme, et de toute sa force, selon toute la loi de Moïse ; et après lui, il n’en a point paru de semblable » 2 R 23.25

 rouleau de la Loi.jpg

Observons

Le contexte : Qui est le roi Josias ? A la suite de quoi devint-il roi ?  2R 21.19 à 22.2. Quelle décision prit-il au sujet du temple ? 22.3-7.

Le texte

- Quelle découverte bouleversa le roi (8-10) ? Comment réagit-il (11-13) ? Que cherchait-il ?

- Où le sacrificateur alla-t-il consulter l’Éternel ? (14-15). Que nous indique sur Hulda le lieu de sa résidence ? Comment considère-t-elle celui qui l’interroge ?

- Que prédit-elle sur le peuple ? Pourquoi ? (16-17)

- Que prédit-elle sur le roi ? Pourquoi le reconnaît-elle alors ? (18-20)

- Que fait le roi pour le peuple ? Comment s’engage-t-il personnellement ? Que fait le peuple ?

Comprenons

Manassé et Amon son fils, grand-père et père de Josias, sont qualifiés de rois qui « agirent mal aux yeux de l’Éternel ». Cette expression n’est pas du ressort de la morale, mais de la spiritualité, de la relation à Dieu. Ils s’éloignèrent de l’Éternel par idolâtrie (marcher loin de l’Éternel, répété 3 fois, 2 R 21.20-21). Josias enfant de huit ans devint roi par la volonté du peuple, après les deux ans de règne de son père assassiné à l’âge de 24 ans, par ses serviteurs que le peuple élimina ensuite, pour garder sur le trône un descendant de David. A l’âge de 26 ans, Josias s’engage personnellement avec Dieu et entreprend des réformes du culte et du temple, qui le rendront célèbre pour sa piété, parmi tous les rois de la fin du royaume  de Juda (2 Rois 23-25).Il choisit des ouvriers intègres pour les travaux de restauration du temple (22.6-7). C’est ainsi que le sacrificateur Hilkija (2Chr 34.14)  retrouve le livre de la loi de Moïse, que les sacrificateurs du temps de Manassé avaient mis à l’abri de ses Josias déchire ses vêtements.jpgdestructions impies. L’information parvient au secrétaire du roi, qui lit le livre, le reconnaît comme authentique et le fait connaître  à Josias. Le roi est profondément touché, car il mesure combien la loi a été transgressée par ses pères. Il prend conscience des malheurs que ces péchés entraînent. Il s’identifie à ses pères, prend le deuil en signe de contrition, mais ne s’arrête pas là : il cherche à connaître la volonté de Dieu pour son peuple et pour lui-même.

Normalement le sacrificateur consultait l’Éternel pour le peuple, à l’aide de l’Urim et du Thummim, sortes de dés en pierres précieuses cachés dans son pectoral. Ces dés avaient peut-être disparus dans les persécutions de Manassé, aussi les envoyés du roi s’adressent-ils à une prophétesse qui semble être la seule à avoir échappé aux massacres de Manassé, parce qu’elle se cachait dans un quartier éloigné du temple. Personne ne peut museler la Parole de Dieu.

L’ÉtHulda et prêtre Helquia d'Andrea Mantegna (Isola di Carturo, vers 1431 - Mantoue, 1506).jpgernel se révèle à qui Il veut, homme ou femme, disposé à l’accueillir et le proclamer au moment nécessaire. Hulda (La prophétesse et le prêtre Hilkija, d'Andrea Mantegna (Isola di Carturo, vers 1431) ne paraît pas avoir identifié tout de suite le mandataire de ses consultants. Il est simplement « l’homme » qui les envoie. Elle reconnaît le roi au moment où lui sont révélés la découverte du livre de la loi et le sort des habitants de Jérusalem dont l’idolâtrie a « irrité » l’Éternel (v 16-17). Elle ne s’étend pas sur ces malheurs, alors que pour le roi elle détaille ce qui l’attend (v 18-19), parce que le repentir du roi lui évitera de voir le malheur fondre sur la ville (v 20). Il mourra avant la catastrophe annoncée. La mort prématurée de ce roi respectueux de l’Éternel, a été un drame pour le peuple, mais est annoncée par Hulda comme une bénédiction de Dieu pour lui. Ne peut-on pas parfois envisager ainsi la mort inexplicable de certains de nos proches, alors que s’annoncent des jours très difficiles à supporter pour les survivants ?

Le roi tente alors de ramener le peuple à Dieu (23.1-3) et organise une cérémonie solennelle où le Livre est porté à la connaissance de tous, pour les amener à une conversion réelle. Le roi donne l’exemple et traite alliance avec Dieu, en promettant devant tous de lui obéir de tout son être et son énergie, selon les paroles du Livre. C’est une démarche personnelle, sincère et profonde, qui entraîne l’adhésion momentanée du peuple, sûrement plus superficielle, puisque Jérémie est suscité comme prophète à cette époque, et ne cesse de reprocher au peuple son idolâtrie.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

-       Comment est-ce que je réagis à la lecture de la Parole de Dieu qui me révèle mes transgressions de la loi divine ?

 

-       Qu’est-ce que je dois abandonner pour entrer dans l’alliance avec Dieu ?

 

-       De quoi l’Eglise elle-même a-t-elle à se repentir ?

 

-       Mon obéissance à la loi est-elle le fruit d’une foi personnelle et profonde, ou  d’une obligation doctrinale et littérale de l’Eglise ?

-       Qu’est-ce qui prouve que j’obéis volontairement et librement à la Parole de Dieu ?

08:03 Publié dans Jérémie | Lien permanent | Commentaires (0)

06/11/2015

Etude n°7, Suites de crise, Jér 9.22-25 (14 11 15)

Etude n°7, Suites de crise, Jér 9.22-25 (14 11 15)

« Que celui qui veut se glorifier se glorifie d’avoir de l’intelligence et de me connaître, de savoir que je suis l’Éternel, qui exerce la bonté, le droit, et la justice sur la terre. Car c’est à cela que je prends plaisir, dit l’Éternel » 9.23

Observons

Le contexte :

1-5 : De quoi se plaint le prophète ? Que lui répond l’Éternel (2b,5) ?

6-15 : Quelles menaces de l’Éternel pèsent sur le peuple ? Pour quelles raisons ? Quelles conséquences s’en suivent ?

16-21 : Qui  est appelé à la complainte ? Pourquoi ?

Le texte 

22-23 : Relever les répétitions : que signifie « se glorifier » ? Quelles catégories sociales sont concernées ? De quoi chacune d’elle peut-elle se glorifier ?  A quoi est-ce opposé ? Quelles qualités de Dieu, peut-on connaître ? Qu’est-ce qui fait plaisir à Dieu ?

24-25 : Quelles sont les répétitions et les oppositions de mots ? Où se situe Juda dans l’énumération des peuples ? Pourquoi ? Comment la fin du verset 25 explique-t-elle la fin du verset 24 ? Qu’est-ce que la circoncision du cœur ? (voir Rom 2.25-29)

 

Comprenons

Le contexte : Jérémie pleure les morts spirituels de la ville livrée aux péchés du peuple et de son roi, adultères physiques ou spirituels de l’idolâtrie : mensonge, tromperies, calomnies, dus à « la méconnaissance de Dieu », lui répond l’Éternel ! (2c). Jérémie attribue à Dieu les menaces de destruction, de ruine, d’exil (v 8, 10, 14-15), parce que le peuple l’a abandonné et reste sourd à sa voix (12-13). C’est le Dieu vengeur de l’AT, qui châtie le pécheur, pour venger son honneur bafoué ! Pourtant quand Dieu appelle les pleureuses de Sion à mener le deuil sur Jérusalem détruite, on peut percevoir dans cet appel, non seulement la douleur de Jérémie, mais aussi l’expression de la douleur du Seigneur devant le malheur dans lequel le peuple s’est plongé lui-même par son impiété !

Le texte

Notre passage encadre par deux tableaux de mort (21 et 24-25), un appel à connaître l’Éternel.moisson.jpg

Dans le premier tableau (v 21) deux comparaisons agricoles, le fumier et la gerbe laissée sur le champ par le moissonneur expliquent ce que deviendront les cadavres qui tomberont dans Jérusalem. Le tableau est volontairement choquant par son insistance sur la dégradation du corps humain.

Le dernier tableau (24-25) mêle Juda aux nations païennes, peut-être circoncises de corps comme Juda, mais en tous cas pas de cœur ! Juda ne peut se prévaloir de sa circoncision charnelle, elle n’a pas plus de valeur que celle des nations païennes, parce qu’elle ne s’accompagne pas d’une vraie consécration du cœur à Dieu. Se fiant au signe extérieur de l’alliance, Juda a oublié que ce qui comptait pour Dieu, c’était la disposition du cœur, l’abandon de son Ego, l’humilité de se reconnaître pécheur et dépendant de la grâce divine (Lév 26.41 ; Rom2.29).

Le tableau central (22-23) oppose les sujets de joie ou de fierté (= glorification ») que peuvent avoir les hommes. D’un côté, sages, forts et riches s’enorgueillissent de  leurs possessions intellectuelles, physiques ou matérielles, qui ne sont que vanités passagères. De l’autre, le seul motif de gloire que peuvent avoir les hommes, c’est l’intelligence spirituelle : non seulement la faculté d’entendre Dieu, mais celle d’avoir une relation intime avec Lui (= connaître, au sens biblique), dont la caractéristique essentielle est l’exercice de la bonté, du droit et de la justice. Exactement l’opposé de la conception humaine de Dieu, qui voit en Lui un Dieu vindicatif qui envoie le malheur et les punitions sur l’homme pécheur ! L’Éternel au contraire prend plaisir à déverser ses bénédictions sur l’homme qui désire entretenir des relations d’amour, de droit et de justice, avec Lui et avec ses pareils (24).

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

-       De quoi mon Église et moi-même avons-nous tendance à nous glorifier (connaissances bibliques, œuvres d’éducation, de santé, théologie, identité adventiste, principes de vie saine, observation de la loi, élection comme Reste prophétique des derniers temps, etc.) ?

 

-       Que représente pour nous la « connaissance » de l’Éternel ? Comment la rechercher ou l’approfondir ?

 

-       Comment être circoncis de cœur ? A quoi cela doit-il se voir ?

 

-       Quelle image de Dieu répandons-nous autour de nous, dans ces temps de la fin ?

08:00 Publié dans Jérémie | Lien permanent | Commentaires (0)