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29/10/2021

Étude n° 6 Pour quelle nation y a-t-il un si grand Dieu ? Deut 4.1-9 (06 11 21)

Étude n° 6 Pour quelle nation y a-t-il un si grand Dieu ? Deut 4.1-9 (06 11 21)

«  Quelle est la grande nation qui ait des prescriptions et des ordonnances justes, comme toute cette loi que je vous présente aujourd’hui ? » Deut 4.8

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Contexte

  • Quels récits Moïse a-t-il fait devant le peuple, à l’entrée de Canaan (1.5-3.29) ? Qu’a-t-il voulu montrer par ces récits ? (1.29-31 ; 2.25 ; 3.22,24 ; ≠ 1.32,37)

Texte

V 1//5 : Exhortations : Quel est le premier but visé par l’obéissance aux lois de Dieu ?

V 2 : Quelle recommandation fait Moïse ? voir : Mat 5.18-20 ≠ Mat 15.1-5

V 3-4 : Quel grave événement rappelle-t-il ? Nb 25.3-9. Avec quelle issue ?

V 6 : Quel autre but a l’obéissance à Dieu ? voir le Ps 119

V 7-8 : Quels privilèges confère l’obéissance à Dieu, par rapport aux autres peuples ?

V 9 : Quels devoirs en découlent pour le peuple de Dieu ?

 

Comprenons

Le contexte :

Dans les trois premiers chapitres du Deutéronome, Moïse a rappelé l’histoire du peuple hébreu depuis sa sortie d’Egypte, avec le contournement de Moab, Edom et Ammon (2.2-25) puis la conquête des territoires à l’est du Jourdain où se sont installées les tribus de Ruben, Gad et la moitié de Manassé (3.12-29). Moïse a pris soin d’insister sur l’action bienveillante et fidèle de l’Eternel en faveur de son peuple qu’il a accompagné dans sa marche (1.30), qu’Il a porté comme un père porte son fils (1.31), et pour qui il a combattu sans relâche. Mais alors que Dieu leur ouvrait les portes de Canaan, le peuple s’est rebellé, et a succombé à l’idolâtrie, a douté de l‘amour de Dieu (1.26-28), au point de faire perdre patience à Moïse au rocher d’Horeb. En frappant deux fois le rocher au lieu de lui parler comme il en avait reçu l’ordre, en laissant entendre au peuple que c’était par sa puissance personnelle que l’eau jaillirait, Moïse n’a pas rendu gloire à l’Eternel, et s’est privé de la joie de pénétrer dans le pays promis. Cette privation est si amère pour Moïse qu’il la rappelle par trois fois en montrant ainsi au peuple la gravité d’une désobéissance, même involontaire, aux paroles de Dieu.

Le texte

C’est pourquoi il poursuit son discours par une forte exhortation à observer les commandements divins, car de cette obéissance découlent la vie et la possession du pays promis (v 1 et 5). La formulation de cette recommandation dans l’Ancien Testament peut faire croire que la vie et le pays promis s’achètent par une obéissance stricte et littérale (v 2) aux prescriptions divines auxquelles s’ajouteront au fil des siècles les traditions des Pharisiens. Jésus est venu modifier ce regard sur l’obéissance aux commandements (Mat 5.17 ; 15.3) : ils restent primordiaux mais sans valeur s’ils sont observés à la lettre, superficiellement, sans adhésion du cœur (Mat 5.21-48 ; 23.23). Les apôtres ensuite comprendront que l’obéissance à Dieu est une marque de reconnaissance envers un Dieu d’amour, et non une monnaie d’échange contre la Vie éternelle (Act 13.38-39 ; Rom 3.28 ; 5.1-2,10).

Pour le peuple hébreu encore enfant dans la connaissance et la compréhension de la volonté et du projet de Dieu, l’obéissance était présentée comme un témoignage nécessaire de la faveur de Dieu pour son peuple. Comme le psalmiste le développera longuement dans le Psaume 119, la Parole de Dieu (ses commandements, sa Loi, ses prescriptions) procure à ceux qui l’écoutent et lui obéissent, sagesse et intelligence (= perception des réalités divines) supérieures à celles des autres nations idolâtres. En les observant, le peuple hébreu témoignera aux yeux des nations, de deux privilèges : il montrera que son Dieu est proche du fidèle, qu’Il répond à ses prières, donc qu’Il est un Dieu Vivant et compatissant, qui cherche le bonheur de ses enfants. Le peuple prouvera aussi par sa vie droite que ces lois sont justes  (Ps 19.8 ; Rom 7.12 ; 1 Tim 1.8). Tous ainsi pourront reconnaître la supériorité du Dieu Eternel qui a choisi son peuple et le comble de ses bénédictions, par amour et  non parce qu’il obéit bien (Deut 7.6-9 ; 28.1-14).Tant que le peuple de Dieu (Israël et l’Eglise) veut bien rester dans son alliance (v 9), et le faire connaître à ses descendants (Deut 6.7, 20-24), il connaîtra le bonheur de vivre avec Lui et d’entrer dans Son Pays (6.18). Cela demande au peuple vigilance et maîtrise de soi pour ne pas succomber aux tentations de l’idolâtrie, de l’orgueil et de la vanité (v 9).

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Qu’est-ce que j’ai tendance à ajouter ou à retrancher aux commandements de Dieu ?
  • Pourquoi (cause) et pour quoi (but) suis-je obéissant à la loi divine ?
  • De quoi mon obéissance à Dieu témoigne-t-elle à mon entourage ?
  • Comment prouver, dans et par ma vie, que les lois de Dieu sont meilleures que les traditions humaines ? Soyons précis dans notre réponse !