UA-111710466-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/11/2015

Etude n°7, Suites de crise, Jér 9.22-25 (14 11 15)

Etude n°7, Suites de crise, Jér 9.22-25 (14 11 15)

« Que celui qui veut se glorifier se glorifie d’avoir de l’intelligence et de me connaître, de savoir que je suis l’Éternel, qui exerce la bonté, le droit, et la justice sur la terre. Car c’est à cela que je prends plaisir, dit l’Éternel » 9.23

Observons

Le contexte :

1-5 : De quoi se plaint le prophète ? Que lui répond l’Éternel (2b,5) ?

6-15 : Quelles menaces de l’Éternel pèsent sur le peuple ? Pour quelles raisons ? Quelles conséquences s’en suivent ?

16-21 : Qui  est appelé à la complainte ? Pourquoi ?

Le texte 

22-23 : Relever les répétitions : que signifie « se glorifier » ? Quelles catégories sociales sont concernées ? De quoi chacune d’elle peut-elle se glorifier ?  A quoi est-ce opposé ? Quelles qualités de Dieu, peut-on connaître ? Qu’est-ce qui fait plaisir à Dieu ?

24-25 : Quelles sont les répétitions et les oppositions de mots ? Où se situe Juda dans l’énumération des peuples ? Pourquoi ? Comment la fin du verset 25 explique-t-elle la fin du verset 24 ? Qu’est-ce que la circoncision du cœur ? (voir Rom 2.25-29)

 

Comprenons

Le contexte : Jérémie pleure les morts spirituels de la ville livrée aux péchés du peuple et de son roi, adultères physiques ou spirituels de l’idolâtrie : mensonge, tromperies, calomnies, dus à « la méconnaissance de Dieu », lui répond l’Éternel ! (2c). Jérémie attribue à Dieu les menaces de destruction, de ruine, d’exil (v 8, 10, 14-15), parce que le peuple l’a abandonné et reste sourd à sa voix (12-13). C’est le Dieu vengeur de l’AT, qui châtie le pécheur, pour venger son honneur bafoué ! Pourtant quand Dieu appelle les pleureuses de Sion à mener le deuil sur Jérusalem détruite, on peut percevoir dans cet appel, non seulement la douleur de Jérémie, mais aussi l’expression de la douleur du Seigneur devant le malheur dans lequel le peuple s’est plongé lui-même par son impiété !

Le texte

Notre passage encadre par deux tableaux de mort (21 et 24-25), un appel à connaître l’Éternel.moisson.jpg

Dans le premier tableau (v 21) deux comparaisons agricoles, le fumier et la gerbe laissée sur le champ par le moissonneur expliquent ce que deviendront les cadavres qui tomberont dans Jérusalem. Le tableau est volontairement choquant par son insistance sur la dégradation du corps humain.

Le dernier tableau (24-25) mêle Juda aux nations païennes, peut-être circoncises de corps comme Juda, mais en tous cas pas de cœur ! Juda ne peut se prévaloir de sa circoncision charnelle, elle n’a pas plus de valeur que celle des nations païennes, parce qu’elle ne s’accompagne pas d’une vraie consécration du cœur à Dieu. Se fiant au signe extérieur de l’alliance, Juda a oublié que ce qui comptait pour Dieu, c’était la disposition du cœur, l’abandon de son Ego, l’humilité de se reconnaître pécheur et dépendant de la grâce divine (Lév 26.41 ; Rom2.29).

Le tableau central (22-23) oppose les sujets de joie ou de fierté (= glorification ») que peuvent avoir les hommes. D’un côté, sages, forts et riches s’enorgueillissent de  leurs possessions intellectuelles, physiques ou matérielles, qui ne sont que vanités passagères. De l’autre, le seul motif de gloire que peuvent avoir les hommes, c’est l’intelligence spirituelle : non seulement la faculté d’entendre Dieu, mais celle d’avoir une relation intime avec Lui (= connaître, au sens biblique), dont la caractéristique essentielle est l’exercice de la bonté, du droit et de la justice. Exactement l’opposé de la conception humaine de Dieu, qui voit en Lui un Dieu vindicatif qui envoie le malheur et les punitions sur l’homme pécheur ! L’Éternel au contraire prend plaisir à déverser ses bénédictions sur l’homme qui désire entretenir des relations d’amour, de droit et de justice, avec Lui et avec ses pareils (24).

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

-       De quoi mon Église et moi-même avons-nous tendance à nous glorifier (connaissances bibliques, œuvres d’éducation, de santé, théologie, identité adventiste, principes de vie saine, observation de la loi, élection comme Reste prophétique des derniers temps, etc.) ?

 

-       Que représente pour nous la « connaissance » de l’Éternel ? Comment la rechercher ou l’approfondir ?

 

-       Comment être circoncis de cœur ? A quoi cela doit-il se voir ?

 

-       Quelle image de Dieu répandons-nous autour de nous, dans ces temps de la fin ?

08:00 Publié dans Jérémie | Lien permanent | Commentaires (0)