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30/10/2015

Etude n°6, Actes symboliques, Jér 13.1-11 (07 11 15)

Etude n°6, Actes symboliques, Jér 13.1-11 (07 11 15)

« Nous servons de signes et de présages en Israël de la part de l’Éternel » Esaïe 8.18b

« Je veux que tu serves de signe pour la maison d’Israël, dit l’Éternel… ce que j’ai fait , c’est ce qui se réalisera pour eux !» Ezéchiel 12.6b,11.

(Sacrificateur habillé de lin blanc au Jour des Expiations)sacrificateur en lin.jpg

Observons

1-7 : - Qui donne l’ordre à Jérémie de porter une ceinture de lin ? Combien de fois est donné cet ordre ?

-       Relever les indications de temps et de lieu, qui marquent les étapes de cet acte symbolique.

-       Quels sont l’état initial de la ceinture et son état final ? Que représente le lin dans la symbolique biblique ? Ez 16.10 ; Ap 19.8

8-11 : a) 9-10 A quelle étape du signe symbolique se rapporte l’explication divine dans ces versets (voir 7b et 10b)

b) 11 : A quelle autre étape correspond ce verset ? Que reproche l’Éternel à son peuple ? ? Qu’était-il pour Lui ?

Comprenons

Après le geste prophétique de Jérémie avec l’argile du potier, voici cette semaine un autre acte symbolique, celui de la ceinture de lin, symbolisant pour Dieu le peuple d’Israël.

Une ceinture autour des reins était un vêtement indispensable pour marcher et agir librement, sans être entravé par les pans de la robe ou du manteau. Mise autour des reins, la partie du corps la plus fragile,  où siègent les émotions, elle touchait à ce qui est le plus intime de la personne. Le lin dont est tissé cette ceinture est dans la bible la fibre utilisée pour les vêtements sacerdotaux des lévites et des sacrificateurs[1]. Elle symbolise la pureté et la consécration à Dieu de l’officiant. Les textes de  Ez 16.10 et Ap 19.8 révèlent que c’est toujours Dieu qui par grâce donne cette pureté et cette justice au peuple qu’il s’est choisi pour le représenter. Par cette ceinture autour de ses reins, Jérémie signifiait à tout Israël combien Dieu le considérait comme un ami, un allié très cher, au plus près de son intimité (v 11), auquel il était attaché, qui avait pour mission de porter son nom parmi les nations faire connaître sa gloire, c’est-à-dire sa bonté miséricordieuse (Dt 7.6 ; 14.2 ; Es 43.10 ; Ex 33.18-19), et chanter ses louanges parmi les idolâtres (v11).

En demandant à Jérémie d’aller cacher la ceinture dans la fente d’un rocher près de l’Euphrate, puis de constater au bout d’un certain temps, qu’elle était souillée et inutilisable, l’Éternel voulait faire comprendre à son peuple, qu’en se tournant vers les idoles chaldéennes, en suivant les penchants de son cœur orgueilleux, il s’était éloigné de Lui, et avait perdu toute « utilité ». Il s’était déchu lui-même de sa fonction, de son service exclusif de Dieu. Le lieu de la cachette, l’Euphrate, serait-il aussi une allusion au lieu de l’exil où sera envoyé bientôt le peuple d’Israël ?

Ces simples gestes symboliques devaient frapper l’imagination et toucher le cœur mieux que de longs discours et des reproches continuels. Malheureusement le peuple ne sut pas entendre ces appels de Dieu qui désirait lui éviter la catastrophe.

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

-       Comme Israël, l’Église et nous-mêmes individuellement, nous recevons des signes et des appels de Dieu qui désire dans son amour nous préserver du malheur. Comment les reconnaître et les entendre ?

-       « Dieu ne fait rien sans avoir révélé son secret à ses serviteurs les prophètes » (Amos 3.7). Quelle place dans notre foi accordons-nous à ces révélations ? Quels effets ont-elles sur notre vie ?

-       Comment remplir notre mission de porter le nom de Dieu et de Christ parmi nos contemporains, nos voisins, nos amis ? 

-       Quels sont les  penchants de notre cœur que nous suivons, tout en nous croyant spirituels, religieux, ou près de Dieu ? Comment nous en détourner ?



[1] On pense aussi que c’était le tissu qui fermait la pièce sur le toit de la maison de Rahab, la prostituée sacrée de Jéricho, où elle adorait sa déesse, et où personne ne se risquait à pénétrer sauf elle, par crainte de mourir. Retrouver vivants les espions qu’elle y avait cachés, fut le signe pour  Rahab de la supériorité de la puissance de l’Éternel sur celle de sa déesse (Jos 2.6-11).

08:00 Publié dans Jérémie | Lien permanent | Commentaires (1)