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12/08/2016

Étude n°8 Consoler les éprouvés 2 Cor 1.3-7 (20 08 16)

Étude n°8 Consoler les éprouvés 2 Cor 1.3-7 (20 08 16)
« Le Dieu de toute consolation nous console dans toutes nos afflictions, afin que par la consolation que nous recevons nous-mêmes de la part de Dieu nous puissions coguérison femme courbée JNR.jpgnsoler ceux qui se trouvent dans toutes sortes d’afflictions » 2 Cor 1.4
Compassion de Christ pour les éprouvés de la vie. (Icône écrite par Joëlle, Atelier des Tourelles, St Matthieu de Tréviers).

Observons
V 3 : Par quoi commence la lettre de Paul après les salutations aux destinataires et le vœu formulé pour eux par Paul ? Quelle était la situation de Paul au moment de l’envoi de cette seconde lettre aux Corinthiens, v 8-11 ? Comment évoque-t-il Dieu ?
V 3-7 : Relever les répétitions de mots : sur quoi insistent-elles ?
V 4 Quelle est la source de la consolation du chrétien ? Quelle est la conséquence ou le but de cette consolation ?
V 5 Que désigne l’expression « les souffrances de Christ qui abondent en nous » ? Voir 2 Cor 6.4-10 et 11.23-29 ; Jean 15.20. Quelle comparaison Paul établit-il entre souffrance et consolation ?
V 6 Quel sens a le lien fait par Paul entre affliction, consolation et salut ? Existe-t-il une souffrance salvatrice ? Quel effet a sur les Corinthiens la consolation reçue par Paul ?
V 7 Quelle est l’espérance de l’apôtre à propos des Corinthiens ?

Comprenons
Paul vient d’être gravement éprouvé en Asie (peut-être à Ephèse, Actes 19, au point de penser mourir. Mais comme Dieu l’a délivré, Paul espère qu’il le fera encore, si les Corinthiens contribuent par leur intercession à cette délivrance (v 9-11).De cette expérience Paul tire toute une réflexion sur la souffrance et la consolation du chrétien, dont émergent plusieurs principes :
- V 3 La souffrance n’est pas envoyée par Dieu car il est compatissant et miséricordieux envers ceux qui souffrent, ayant lui-même souffert, incarné en Jésus. Il peut ainsi les comprendre, les soutenir et leur apporter la consolation (consolidation ?) (Héb 2.17-18 ; 2 Cor 1.5)
- La souffrance quand elle est supportée avec patience (v 6) conduit à expérimenter une consolation proportionnelle au degré de la souffrance (v 4-5)
- La souffrance oblige le croyant à ne compter que sur Dieu qui a la puissance de ressusciter les morts (v 9). Elle affermit la foi et produit l’endurance (Jac 1.3).
- La souffrance injuste, subie pour la foi en Christ, permet au croyant de s’identifier à Christ. Les « souffrances de Christ » peuvent s’entendre de deux façons :
a) Les persécutions qu’a subies Christ n’épargnent pas ses disciples (Jean 15.20). Paul en fait deux listes impressionnantes dans sa lettre : 2 Cor 6.4-10 et 11.23-29. Seul le sens de la mort est différent, car la mort du disciple ne sauve personne. Les souffrances de ses disciples atteignent Christ lui-même qui est solidaire de son peuple éprouvé : voir le cri entendu par Paul sur le chemin de Damas, Actes 9.4-5.
b) Au sein de la détresse la consolation, le réconfort de Dieu, qualifient et équipent le chrétien pour être à son tour porteur de consolation et d’encouragement auprès des affligés (v 4,6).

- Le témoignage de celui qui a puisé en Christ consolation et patience/endurance dans la souffrance, interroge le non-croyant et peut le conduire à rechercher Dieu, et à trouver aussi en Christ sa consolation, sa délivrance et son salut (v 6).
L’expérience de Paul a affermi en lui l’assurance et l’espérance que les destinataires de sa lettre trouveront eux-aussi la même consolation dans les épreuves subies avec patience au nom de Christ (v7).
Le passage établit une vraie chaîne de solidarité dans la souffrance : Dieu console les uns et les fortifie pour qu’ils soient à leur tour des consolations pour les autres. Cette solidarité n’est pas seulement sur le plan matériel ou physique, mais aussi, surtout de la part de l’Eglise, sur les plans moraux, affectifs et spirituels.

Questions pour une application dans la vie chrétienne
- Comment mon Eglise remplit-elle concrètement ce rôle de consolation des affligés ?
- Quelles paroles du Seigneur, qui m’ont réconforté(e) dans le malheur puis-je transmettre à mon proche éprouvé ? Comment ne pas ressembler aux amis de Job, mais être de vrais témoins de l’amour et de la consolation de Dieu ?
- Dans l’épreuve qu’est-ce qui domine en moi : la plainte, la révolte, la victimisation, la confiance totale en Dieu, la bénédiction pour son appui, l’espérance que cela ne durera pas et débouchera sur la gloire (Luc 24.26 ; 1 Pie 5.11).

 

05/08/2016

Étude n°7 Manifester l’amour de Dieu 1 Corinthiens 13.1-13 (13 08 16)

Étude n°7 Manifester l’amour de Dieu 1 Corinthiens 13.1-13 (13 08 16)
« Maintenant donc ces trois choses demeurent, la foi, l’espérance et l’amour ; mais la plus grande c’est l’amour ! » 1 Cor 13.13

OBSERVONS
1- Contexte rochers .jpg
ch 12 : Des dons spirituels divers pour former un corps uni
ch 13 : Le meilleur don : l’agapè
ch 14 : Le don de prophétie et des langues (problème local)

2 - Texte

A : 1-3 : Qu’est-ce qui passe au second plan derrière l’amour-agapê ? Par quelles expressions Paul exprime-t-il la vanité d’une vie sans amour ?

B : 4-7 : Quels mots sont en parallèle au début et à la fin de cette énumération ?
Quelle qualité se trouve au centre de la liste ?
Sens de Tout = accusatif de temps = tout le temps, toujours
Croit = fait confiance

A’: 8-13 : v 8-10 :A quoi est opposé l’amour ?. Quelles qualités de l’amour cette opposition fait-elle ressortir ?
v 11-12 : Quelles répétitions contient le verset 11 ? Comment l’image du miroir poursuit-elle l’argument du v 11 ? Quelle nécessité veut exprimer Paul ?
v 13 : En quoi l’amour surpasse-t-il foi et espérance ?

COMPRENONS

A : Aucun don spirituel n’est utile sans l’Amour, même les plus prisés par les Corinthiens. L’amour ici est à distinguer du sentiment né du désir. Le mot agapê est souvent traduit par « charité » et désigne l’élan le plus intime de l’homme vers son Dieu et vers sa volonté. Sans cet élan profond venu de la présence de Christ en soi (Ga 2.20), les autres dons spirituels ne sont que vanité et poudre aux yeux. Les Corinthiens semblent avoir été très sensibles à ces dons qui mettaient en valeur leurs connaissances intellectuelles ou même prophétiques (voir l’exemple de Balaam, prophète sans amour Nb 22), le zèle de leur foi fanatique, leur goût du sensationnel (transporter les montagnes ou parler en langues), leurs œuvres extraordinaires (dons de leurs biens ou de leur vie). Sans amour, leur dit l’apôtre, tout cela n’est qu’apparence vaine et passagère, recherche inutile de sa propre gloire, comparée à la cymbale qui retentit, mais qui est éphémère et vide.

B : L’amour use de : (le texte contient des verbes et non des adjectifs) : Patience et
support (dans le sens de endurer = soutenir), encadrent les autres actions.
Au centre de ces actions : l’amour ne cherche pas son intérêt. La gratuité est la source d’un véritable amour !
L’Amour n’est pas un sentiment mais un principe d’action, un pouvoir énergique qui agit dans la vie et transforme tous les rapports humains :
- il exclut l’orgueil (4) et l’égoïsme (5)
- il porte un regard positif sur l’autre en tout temps (6-7)
- il use de patience et de soutien (4,7)
= c’est un amour inconditionnel, semblable à celui du père du fils prodigue (Luc 15).

A’ : Voie par excellence : l’amour est la seule chose éternelle que nous commençons à vivre ici-bas et que nous emporterons dans la présence éternelle de Dieu. Il est de même nature que Dieu et peut être vécu déjà par l’enfant de Dieu sur son chemin de croissance vers la maturité et la perfection de la présence de Dieu. Tous les autres dons restent imparfaits et incomplets (les miroirs (12) étaient en métal poli et ne reflétaient pas une image très précise de la réalité). Aujourd’hui, par l’amour, nous voyons Dieu seulement tel qu’il est en nous, dans l’éternité nous le verrons tel qu’il est en lui-même ! La foi, non pas le don extraordinaire du v 2, mais le moyen permanent de la vie chrétienne, « l’assurance des choses invisibles », et l’espérance, sorte de jouissance anticipée de la présence de Dieu, attente des choses à venir, ne seront plus de mise puisque notre connaissance de Dieu sera une communion parfaite, une pénétration mutuelle par l’amour (Jean 17.21 ; 1 Jean 3.2 ; 4.16).

Questions pour une application dans la vie chrétienne

- Relire le texte lentement en mettant à la place de l’amour, une première fois Christ. Trouver des exemples dans la Bible et dans notre vie qui peuvent illustrer les qualités ou actions de l’amour de Christ.
Relire une seconde fois en remplaçant l’’amour par Moi : Où cela coince-t-il ? Pourquoi ?
Enfin, une troisième fois remplacer par L’Église : mêmes questions.

- Si l’amour est le fruit de l’Esprit (Ga 5.22), que faire pour porter ce fruit dans ma vie et dans celle de mon Eglise ?

- Où en suis-je dans la croissance de ma foi et de mon amour ? Ma foi repose-t-elle sur la vue, comme Thomas (Jn 20.25), sur mes connaissances, comme les Pharisiens, ou sur le feu du cœur qui brûle en moi en présence de Jésus, comme les disciples d’Emmaüs (Luc 24.31-32) ? Mon amour pour Dieu est-il intéressé, avide et possessif, ou confiant, reconnaissant et inconditionnel ? Comment cela se manifeste-t-il dans mes relations avec les autres ?