15/03/2024
Étude n°12 Adorer éternellement Psaume 96 (23 03 24)
Étude n°12 Adorer éternellement Psaume 96 (23 03 24)
« Je chanterai à Éternel tant que je vivrai, je psalmodierai en l’honneur de l’Éternel tant que j’existerai » Psaume 104.33
Observons
- Comment le psalmiste appelle-t-il ce psaume ? A qui s’adresse-t-il ?
- Quelle est la composition du psaume ? Donnez un titre à chacune des trois parties (1-6 ; 7-10 ; 11-13)
Première strophe :
- Que doit annoncer le chanteur ?v 2-3. A quels événements peut-il se référer ?
- Quelles qualités de l’Éternel loue le psalmiste ? v 4-6, Pourquoi est-il plus grand que les dieux païens ?
- Sur quel mot se termine la strophe ? Que désigne-t-il ?
Deuxième strophe :
- Qui sont interpellés dans cette strophe centrale ?v7 et 9
- Qu’est-ce qui rappelle le dernier mot de la strophe précédente ? v 8-9
- Quel effet a la royauté de l’Éternel sur la terre ? v10
Troisième strophe
- Qui doivent célébrer l’Éternel ? v 11-12. Dans quel état d’esprit ?
- Pourquoi cette acclamation ? Que fera l’Éternel à sa venue en gloire ? Pourquoi est-ce un sujet de joie ?
Comprenons
Le psaume 95 précédent s’adressait à Israël pour qu’il se prépare à entrer dans le repos de Canaan. Notre psaume 96 invite toute la terre, humanité et nature, à célébrer l’entrée dans le repos du sanctuaire de Dieu (v 1 et 6). Ce psaume est cité dans 1 Chroniques 16.23-33, pour louer l’Éternel après l’installation de l’arche de l’alliance à Silo, et l’institution des chantres du Tabernacle par David ; mais comme le livre des Chroniques a été écrit deux cents ans après David, le livre ne fait que donner un exemple des cantiques anciens, repris et chantés au moment du culte dans le sanctuaire rebâti après le retour d’exil du peuple.
Le cantique est dit « nouveau » parce que la situation où on le chante est nouvelle ! il en sera de même dans l’Apocalypse 14.3 pour les 144000 debout devant le trône de Dieu ! Ici la terre peut bénir l’Éternel pour le salut qu’il a donné à son peuple, délivré de Babylone et ramené à Jérusalem. C’est à la fois un rappel des délivrances anciennes de l’esclavage en Égypte et de l’exil à Babylone ensuite, et en même temps une prophétie messianique annonçant la résurrection de Christ et enfin sa venue en gloire pour juger toute la terre, dont peuples et nations seront les spectateurs. La magnificence et la grandeur du Dieu Créateur (v 4-5) peuvent sembler redoutables aux yeux des idolâtres dont les dieux sont « des riens », du néant ! (Il y a un jeu de mots en hébreu entre Elohim (dieux) et Elilim (riens, néant) traduit en français par « idoles »ou « faux dieux »au v 5). Le v 6 chante la gloire du sanctuaire de l’Éternel, celui qu’Esdras et Néhémie avaient reconstruit, et où le peuple venait adorer avec bonheur, après en avoir été privé pendant 70 ans ! Sous ce mot nous pouvons entrevoir d’abord ce que Jésus dira de lui-même : « Détruisez ce temple et en trois jours je le relèverai » (Jean2.19) en parlant de sa résurrection, puis le sanctuaire spirituel que constitue l’assemblée des croyants (Eph 2.22 ; 1 Pie 2.5) où se manifestent la force et la puissance de l’amour de Dieu (v6), et enfin le sanctuaire dit « céleste » de la présence lumineuse et éternelle de Dieu avec son peuple (Ap 21.3).
La métaphore du sanctuaire se poursuit dans la deuxième strophe qui parle d’offrandes à apporter, des parvis, d’habits « sacrés », c’est-à-dire des « tenues » des sacrificateurs pendant leur service dans le Temple. Devant l’Éternel, les familles de la terre, tous ceux qui sont sauvés, deviennent des adorateurs, serviteurs du Temple, tremblants de joie et de respect devant la royauté de Dieu (Ap 1.6 ; 19.6). Sous cette autorité royale, le monde est/sera stable, après les déchainements de la violence, des injustices et des passions humaines, parce que Dieu « juge/jugera avec droiture » et justice v 10 et 13), en délivrant son peuple.
La dernière strophe associe la nature entière (cieux, terre et mer = symboles aussi des créatures angéliques, des croyants, et des nations étrangères au peuple juif, et arbres des campagnes et des forêts) pour se réjouir et acclamer Celui qui vient les délivrer (= juger, rendre justice aux opprimés) (Rom 8.19-21 ; Ap 1.7 ; 22.20).
Questions pour une application dans la vie chrétienne
- Quelles raisons avons-nous de nous réjouir de la venue du Seigneur, individuellement et collectivement ?
- Éprouvons-nous encore de la crainte à la perspective du jugement de Dieu ?
- Comment être des « sacrificateurs » du Seigneur ? Quels sacrifices saints lui offrir ? Rom 12.1-2 ; Héb 13.15.
08:02 Publié dans Psaumes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0)
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