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05/08/2016

Étude n°7 Manifester l’amour de Dieu 1 Corinthiens 13.1-13 (13 08 16)

Étude n°7 Manifester l’amour de Dieu 1 Corinthiens 13.1-13 (13 08 16)
« Maintenant donc ces trois choses demeurent, la foi, l’espérance et l’amour ; mais la plus grande c’est l’amour ! » 1 Cor 13.13

OBSERVONS
1- Contexte rochers .jpg
ch 12 : Des dons spirituels divers pour former un corps uni
ch 13 : Le meilleur don : l’agapè
ch 14 : Le don de prophétie et des langues (problème local)

2 - Texte

A : 1-3 : Qu’est-ce qui passe au second plan derrière l’amour-agapê ? Par quelles expressions Paul exprime-t-il la vanité d’une vie sans amour ?

B : 4-7 : Quels mots sont en parallèle au début et à la fin de cette énumération ?
Quelle qualité se trouve au centre de la liste ?
Sens de Tout = accusatif de temps = tout le temps, toujours
Croit = fait confiance

A’: 8-13 : v 8-10 :A quoi est opposé l’amour ?. Quelles qualités de l’amour cette opposition fait-elle ressortir ?
v 11-12 : Quelles répétitions contient le verset 11 ? Comment l’image du miroir poursuit-elle l’argument du v 11 ? Quelle nécessité veut exprimer Paul ?
v 13 : En quoi l’amour surpasse-t-il foi et espérance ?

COMPRENONS

A : Aucun don spirituel n’est utile sans l’Amour, même les plus prisés par les Corinthiens. L’amour ici est à distinguer du sentiment né du désir. Le mot agapê est souvent traduit par « charité » et désigne l’élan le plus intime de l’homme vers son Dieu et vers sa volonté. Sans cet élan profond venu de la présence de Christ en soi (Ga 2.20), les autres dons spirituels ne sont que vanité et poudre aux yeux. Les Corinthiens semblent avoir été très sensibles à ces dons qui mettaient en valeur leurs connaissances intellectuelles ou même prophétiques (voir l’exemple de Balaam, prophète sans amour Nb 22), le zèle de leur foi fanatique, leur goût du sensationnel (transporter les montagnes ou parler en langues), leurs œuvres extraordinaires (dons de leurs biens ou de leur vie). Sans amour, leur dit l’apôtre, tout cela n’est qu’apparence vaine et passagère, recherche inutile de sa propre gloire, comparée à la cymbale qui retentit, mais qui est éphémère et vide.

B : L’amour use de : (le texte contient des verbes et non des adjectifs) : Patience et
support (dans le sens de endurer = soutenir), encadrent les autres actions.
Au centre de ces actions : l’amour ne cherche pas son intérêt. La gratuité est la source d’un véritable amour !
L’Amour n’est pas un sentiment mais un principe d’action, un pouvoir énergique qui agit dans la vie et transforme tous les rapports humains :
- il exclut l’orgueil (4) et l’égoïsme (5)
- il porte un regard positif sur l’autre en tout temps (6-7)
- il use de patience et de soutien (4,7)
= c’est un amour inconditionnel, semblable à celui du père du fils prodigue (Luc 15).

A’ : Voie par excellence : l’amour est la seule chose éternelle que nous commençons à vivre ici-bas et que nous emporterons dans la présence éternelle de Dieu. Il est de même nature que Dieu et peut être vécu déjà par l’enfant de Dieu sur son chemin de croissance vers la maturité et la perfection de la présence de Dieu. Tous les autres dons restent imparfaits et incomplets (les miroirs (12) étaient en métal poli et ne reflétaient pas une image très précise de la réalité). Aujourd’hui, par l’amour, nous voyons Dieu seulement tel qu’il est en nous, dans l’éternité nous le verrons tel qu’il est en lui-même ! La foi, non pas le don extraordinaire du v 2, mais le moyen permanent de la vie chrétienne, « l’assurance des choses invisibles », et l’espérance, sorte de jouissance anticipée de la présence de Dieu, attente des choses à venir, ne seront plus de mise puisque notre connaissance de Dieu sera une communion parfaite, une pénétration mutuelle par l’amour (Jean 17.21 ; 1 Jean 3.2 ; 4.16).

Questions pour une application dans la vie chrétienne

- Relire le texte lentement en mettant à la place de l’amour, une première fois Christ. Trouver des exemples dans la Bible et dans notre vie qui peuvent illustrer les qualités ou actions de l’amour de Christ.
Relire une seconde fois en remplaçant l’’amour par Moi : Où cela coince-t-il ? Pourquoi ?
Enfin, une troisième fois remplacer par L’Église : mêmes questions.

- Si l’amour est le fruit de l’Esprit (Ga 5.22), que faire pour porter ce fruit dans ma vie et dans celle de mon Eglise ?

- Où en suis-je dans la croissance de ma foi et de mon amour ? Ma foi repose-t-elle sur la vue, comme Thomas (Jn 20.25), sur mes connaissances, comme les Pharisiens, ou sur le feu du cœur qui brûle en moi en présence de Jésus, comme les disciples d’Emmaüs (Luc 24.31-32) ? Mon amour pour Dieu est-il intéressé, avide et possessif, ou confiant, reconnaissant et inconditionnel ? Comment cela se manifeste-t-il dans mes relations avec les autres ?