UA-111710466-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/12/2015

Etude n° 1 Une crise dans le ciel, Ap 12.7-12 (02 01 16)

Etude n° 1  Une crise dans le ciel, Ap 12.7-12 (02 01 16)

« J’entendis dans le ciel une voix forte qui disait : Maintenant est arrivé le salut ainsi que la puissance et le règne de notre Dieu et l’autorité de son Christ ! » Ap 12.10

Observons

Le contexte

Au centre de l’Apocalypse (ch 12-14) sont condensées les révélations sur les dessous de l’histoire du peuple de Dieu, enjeu et partie prenante dans un conflit entre la puissance de l’Adversaire-dragon et celle du Christ Fils de Dieu. Le ch 12 dévoile ce conflit en le plaçant au centre (7-12) de ses conséquences pour le peuple des croyants (v 1-6 et 13-18).

 

Le texte

Sa structure en parallélisme concentrique permet de dégager au centre ce qui est le plus important :

a- v 7a :          Introduction : présentation générale du conflit céleste

b- v 7b-8 :      Victoire dans le ciel de Micaël (ciel = 2x)

c- v 9 :            Chute de Satan sur terre (précipité = 3x)

d- v 10a :       Le salut acquis par Christ

c’- v 10b :       Chute de l’accusateur des frères (2x)

b’ v 11 :          Victoire terrestre des frères

a’- v 12 :         Conclusion : le combat continue sur terre.

 

Qui sont les protagonistes du combat spirituel ? Où se situe ce combat ? Que signifie : il ne trouva plus de place au ciel ? Pourquoi ?

Quelle est l’issue du combat céleste ? Quel moment peut désigner le « maintenant » du v10 ?  Quelle expression répétée deux fois désigne le sort de Satan ? Quelles en sont les conséquences pour la terre ? Quels sont les moyens donnés aux hommes de vaincre Satan  (v 11)? De quoi le ciel peut-il se réjouir, et la terre se lamenter ?

 

Comprenons

Ce chapitre au centre du livre de l’Apocalypse est de toute première importance pour nous faire  comprendre les dessous de l’histoire spirituelle du monde. Il est à joindre aux textes prophétiques d’Esaïe 14 et Ezéchiel 28, qui nous éclairent sur l’origine du mal et du conflit entre Dieu et Satan

Les protagonistes du conflit sont d’abord dans notre texte deux chefs parmi les êtres célestes : Michaël (= Qui (est) comme Dieu ?) contre le dragon Satan ; puis sur terre les frères contre leur accusateur, mis en parallèle avec Satan (9 // 10b).

Au centre, la victoire de Michaël-Christ lui confère la puissance et la royauté et acquiert le salut des frères.

Le combat au ciel, se poursuit aussi sur terre, victorieusement pour ceux qui se réclament du sang de l’Agneau et donnent leur vie pour la proclamation de sa parole (11).

Michaël apparaît 5 fois dans la Bible (Dn 10.13,21 ; 12.1 ; Jude 9 ; Ap 12.7), chaque fois dans un contexte de combat contre une puissance céleste ou terrestre qui conteste son autorité. Les prophètes et les apôtres révèlent que celui « qui est comme Dieu ? » est le Christ (Col 1.15a, 19), seul défenseur de son peuple (Dn 12.1), médiateur (1Ti 2.5), intercesseur (Hb 7.25) et avocat (1 Jn 2.1). Michaël est son nom de guerre parmi les anges, dans le conflit qui l’oppose au chérubin garde des sceaux (Ez 28.12-14), qui prétendit devenir « semblable au Dieu Très-Haut » (Es 1Michel terrassant le dragon.jpg4.14), et qui devint le dragon Satan, l’Adversaire, le tentateur de l’Eden, et l’accusateur des frères. Le désir de cette créature de voler l’autorité de Christ et de prendre sa place dans la vie des anges et des hommes est toujours le même, et le nom de Michaël est la réponse directe de Christ à cette prétention d’usurpation. (13è siècle Michaël et le dragon)

Le conflit a débuté dès l’origine parmi les êtres célestes dont il est dit qu’un tiers fut entraîné par les mensonges de Satan (Ap 12.4 : voir Es 9.14b, Ap 1.20b pour définir la « queue » et « les étoiles »). Ce tiers d’anges devenus démoniaques prit la terre comme théâtre d’exercice. Tant que Christ ne s’était pas incarné et n’avait pas accompli son œuvre terrestre de salut, Satan avait encore accès au ciel (voir le prologue de Job), c’est-à-dire qu’il pouvait encore convaincre des anges : il gardait auprès de ces esprits célestes un certain pouvoir de persuasion, il avait donc encore une place parmi eux (v 8). Mais le jour où le Christ, Agneau de Dieu, s’est sacrifié lui-même (v 11 : Ga 1.4) pour faire mourir, dans sa chair humaine et innocente, le péché de l’homme qu’il endossait (2 Co 5.21), il a prouvé aux esprits célestes l’immense amour de Dieu pour les hommes, et les a définitivement convaincus du mensonge de Satan. Ainsi, à partir de la croix, Satan n’a plus de pouvoir sur eux et est « tombé du ciel comme un éclair (v 9, 10b : Luc 10.18).

  Désormais, le ciel, libéré des doutes qu’il y semait par ses mensonges, peut se réjouir, tandis que la terre doit se tenir en garde (v 12), car l’œuvre de Satan consiste à tenter de convaincre et d’attirer les hommes à lui, en les séduisant ou en les attaquant physiquement (v 11b : leur faire craindre la mort) et spirituellement (v 10b : les accuser devant Dieu, les culpabiliser, leur faire douter du pardon de Dieu).

 La seule parade pour les frères (v 11) est de se réclamer du pardon acquis par le sacrifice de Jésus, et de le proclamer à tous. Contre ces deux armes spirituelles, Satan ne peut plus rien (Jc 4.7 ; 1 Pi 5.8-9), car Christ l’a déjà vaincu par la croix, et a acquis par sa résurrection toute autorité et pouvoir sur lui (v 10).

 

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

- En quoi la compréhension du Grand Conflit est-elle importante pour ma vie quotidienne ? En retiré-je crainte et tremblement, ou joie et espoir ? Pourquoi ?

 

- Comment suis-je impliqué dans ce conflit ? Qui règne sur ma vie ? De quelle appartenance ma vie témoigne-t-elle ?

 

- Suis-je libéré de la peur de la mort et du doute sur l’amour de Dieu ? Comment la victoire de Christ sur Satan apparaît-elle dans ma vie, et dans celle de l’Eglise ?

 

- La Parole de Dieu est-elle pour moi une arme qui me permet de résister aux tentations de l’indifférence, du désespoir, de la vanité, du silence, et de l’abandon de la foi ?

 

- Louons le Seigneur de nous avoir révélé (grâce aux textes d’Es 14 ; Ez 28 et Ap 12), la victoire de l’Agneau sur Satan, d’avoir ainsi prouvé son amour et éclairé le sens de notre vie !

 

Commentaires

MERCI Evelyne pour ta fidélité et ta compétence de l' EDS.
Meilleurs voeux pour cette nouvelle année et puissions-nous être puissamment fortifiés par notre Seigneur.

Écrit par : Bricout | 01/01/2016

Les commentaires sont fermés.