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06/07/2012

Etude n°2 Maintenir les relations 1 Thes 2.17-3.13 (14 07 12)

 

« Qui donc est en effet notre espérance, notre joie, notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi devant notre Seigneur Jésus à son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie. » 1 The 2.19-20

 

Observons amis 0002.jpg

Par quelles expressions Paul révèle-t-il son affection pour les Thessaloniciens ?

Quel est son souci à leur sujet ? Comment est-il rassuré et réjoui ?

Quelles prières adresse-t-il à Dieu ?

Plan du passage :

1-     2.17-20 : Désir de Paul de revoir les Thessaloniciens qui sont sa couronne de gloire

2-     3.1-5 : Envoi de Timothée pour soutenir et fortifier l’église dans la souffrance

3-     3.6-10 : Retour de Timothée et joie de Paul

4-     3.11-13 : Actions de grâces et prières de Paul

 

Comprenons

La première lettre de Paul aux Thessaloniciens a été écrite peu après son départ précipité de la ville, à cause de la fureur des Juifs contre sa prédication et les conversions qui suivirent. Cette lettre manifeste très clairement les sentiments de tendresse et d’inquiétude de l’apôtre envers la jeune église qu’il a dû quitter trop tôt, sans avoir eu le temps d’affermir la foi de ces nouveaux convertis, en butte aux persécutions juives et païennes.

1-                            Paul avoue sa douleur de la séparation par une expression grecque très forte : « étant devenu orphelin loin de vous ! »(17), mais il la tempère en ajoutant que la séparation n’est qu’extérieure. Par le cœur il reste avec eux. Son désir ardent de les revoir a été  contrarié par deux fois, peut-être à Bérée et à Athènes. Paul y voit l’action de l’Adversaire qui s’oppose à la propagation de l’Evangile.

Les nouveaux convertis, fruits de la prédication de Paul sont pour lui des promesses de joie intense au moment des retrouvailles des élus au retour de Jésus. Leur présence dans le royaume divin sera sa « couronne de gloire », la récompense de son ministère soumis ici-bas à tant d’épreuves.

2-     L’impatience d’avoir de leurs nouvelles lui a fait renvoyer Timothée d’Athènes, où il est resté seul face aux philosophes de l’Aréopage (Ac 17). Paul se souciait des Thessaloniciens soumis à peine convertis aux persécutions de toutes parts. Même avertis par Paul de ces « tribulations », les Thessaloniciens semblent s’en étonner et être ébranlés dans leur foi (3.5). L’envoi de Timothée montre l’inquiétude quasi paternelle de Paul pour l’état spirituel de ses « enfants dans la foi ». Pour qu’ils reçoivent bien Timothée, l’apôtre ne tarit pas d’éloges affectueux : il est son « frère », ouvrier ou coopérateur de Dieu dans la propagation de l’Evangile de Christ.. C’est Dieu qui se fait connaître et qui touche les cœurs, mais ceux qui l’annoncent sont à égalité entre eux des ouvriers, des collaborateurs de son œuvre pour le salut de tous. Paul avec humilité place Timothée à un rang égal au sien, pour que les Thessaloniciens lui reconnaissent le même poids, la même valeur que lui. Dans l’église apostolique la notion de hiérarchie des ministères n’existe pas encore.

3-      Le retour de Timothée auprès de lui, sans doute à Corinthe à ce moment-là, a rassuré l’apôtre sur la fermeté dans la foi et l’affection pour lui des Thessaloniciens. Très sensible à ces bonnes nouvelles, l’apôtre reprend vie (3.8). On mesure à cette formule, le souci du salut de cette église, qui pourrissait la vie de Paul (v 10) ! La joie qui remplace cette inquiétude est immense (v 9) et le pousse à des actions de grâces enthousiastes, et des prières ardentes pour des retrouvailles bénies et pour une croissance des Thessaloniciens dans l’amour fraternel, la fermeté dans la foi, et la sainteté des cœurs jusqu’à l’avènement du Seigneur. Ce dernier thème fera le sujet principal du reste de la lettre.

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

 

-          Quelles sont mes relations avec le pasteur et les membres de ma communauté locale ? Qu’ai-je besoin d’améliorer dans mon comportement et mon état d’esprit à leur égard ?

 

-          Comment entretenons-nous des liens individuellement et collectivement avec les nouveaux convertis, avec ceux qui se sont éloignés des assemblées de culte, avec ceux qui souffrent dans leur chair ou dans leur âme ?

 

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29/06/2012

Etude n°1: L'arrivée de l'Evangile à Thessalonique, Actes 14.1-4 (07 07 12)

 Etude n°1: L'arrivée de l'Evangile à Thessalonique, Actes 14.1-4 (07 07 12)

« Nous rendons continuellement grâces à Dieu de ce qu’en recevant la parole de Dieu que nous vous avons fait entendre, vous l’avez accueillie, non comme la parole des hommes, mais comme ce qu’elle est vraiment : la parole de Dieu qui agit en vous qui croyez » 1 The 2.13

 Observons

Le contextePaul.jpg

Paul a commencé à prêcher en Europe dans la ville de Philippes. La première convertie, Lydie, a accueilli chez elle l’Église de Philippes. A la suite de la guérison d’une servante devineresse, Paul et Silas ont été emprisonnés sous les accusations des maîtres de la servante. Dieu délivre Paul et Silas par un tremblement de terre. Le gardien de prison est sauvé du suicide par Paul, et se convertit. Paul se réclame de sa citoyenneté romaine pour exiger d’être  officiellement libéré. Il dit adieu à Lydie et part vers l’ouest.

Le texte :

1 : arrivée à Thessalonique

2 : prédications de Paul dans la synagogue

3 : message de Paul : mort et résurrection de Christ, le Messie

4 : conversions de Juifs et de Grecs

 Comprenons

Le contexte : Dans sa double confrontation avec le démon de la servante, et avec les autorités romaines, Paul garde son sang-froid, la maîtrise de ses émotions et la conscience de sa mission de porte-parole de Dieu ; il impose son autorité de représentant de Dieu, confiant dans ses promesses. Il suit l’exemple du prophète Jérémie (36.22-31) qui ne se laissa pas détourner de sa mission par la fureur et les menaces du roi. Le chrétien d’aujourd’hui a-t-il la même assurance et la même autorité devant l’injustice commise à son égard et à l’égard des opprimés pour leur foi ?

 Le texte : Les Actes ne disent rien des deux étapes sur la route de Thessalonique, Amphipolis et Apollonie, villes côtières à 110 et 60 km à l’est de Thessalonique.

Arrivé dans cette dernière ville, comme à son habitude en terre païenne, Paul s’adresse d’abord à ses frères Juifs, qu’il retrouve chaque sabbat à la synagogue (v2). Il utilise la coutume juive d’inviter le visiteur à lire et expliquer les Ecritures, pour prêcher la bonne nouvelle de Jésus-Christ. Après avoir montré que les Ecritures annonçaient bien la mort et la résurrection du Messie à venir (voir entre autres Es 53), il identifiait ce messie à Jésus.

Sa méthode d’évangélisation quand il s’adressait aux Juifs était de partir des Ecritures qu’ils connaissaient bien. Puis il amenait ses auditeurs à en voir la réalisation à leur époque et dans leur vie, comme il en avait fait l’expérience sur le chemin de Damas.

Paul emploie la même méthode que Jésus avec les disciples d’Emmaüs, pour affirmer que le Messie attendu est bien Jésus mort et ressuscité, comme les prophéties l’annonçaient. Ainsi, dès le premier écrit de l’Evangile (les lettres aux Thessaloniciens ont été écrites en 50-51 avant les Evangiles), est révélé le cœur de la Bonne Nouvelle : la mort et la résurrection de Christ ouvrent les portes du salut au croyant. On peut s’interroger ici sur l’importance de ce message pour Paul et pour tous les chrétiens. Tout homme, Juif ou non, éprouve un jour ou l’autre le sentiment de son incapacité à échapper au néant de la mort. Il tente alors d’y remédier par une obéissance scrupuleuse à la Loi pour les Juifs, aux rites religieux pour les non-Juifs. Le message de l’Evangile répond à cette angoisse existentielle par l’affirmation que la mort de Christ sur la croix a détruit la nature humaine incapable d‘échapper au néant, et sa résurrection donne au croyant une nouvelle nature guidée par l’Esprit qui le fait vivre selon les lois de la vie éternelle. C’est pourquoi, Paul fera de ce message le centre de ses prédications. Aux Juifs il l’établira sur les Ecritures comme à Thessalonique ou à Bérée ; aux Grecs, commeCrucifié Ressuscité.jpg à Athènes, il partira du sentiment religieux polythéiste et des idées philosophiques des non-Juifs, pour démontrer l’originalité et la plénitude de la Bonne Nouvelle.(Crucifié ressuscité, Abbatiale de Goudargues, Gard)

 

Non seulement quelques Juifs furent persuadés par ce message, mais aussi plusieurs Grecs, prosélytes (= craignant Dieu) qui assistaient au service de la synagogue. Il semble que le nombre des convertis païens ait été supérieur à celui des Juifs, et que le rang social des femmes converties soit éminent. Ce détail répété au v 12 pour les habitants de Bérée, montre que l’Evangile touchait le cœur des hommes et des femmes de toutes catégories sociales et répondait à leurs besoins et leurs attentes spirituelles. Dieu ne limite pas son offre de salut aux plus démunis, mais il appelle aussi les élites, qui peuvent être un soutien utiles aux prédicateurs, comme le fut Lydie à Philippes.

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

 

-          Sur quoi fondons-nous l’autorité de nos pasteurs, de nos prédicateurs, et de nos enseignants dans l’Eglise ? Sur leur facilité de parole, sur leur prestance ou leur aisance sociale, sur leur autorité personnelle ou fonctionnelle, ou sur l’autorité de la Parolede Dieu qu’ils proclament ? Qu’est-ce que cela change dans notre attitude  à leur égard, et à l’égard de leur message ?

 -          A quels changements de comportement vis-à-vis des auditeurs à qui nous désirons parler de Jésus, l’attitude de Paul nous invite-t-elle ?

 -          A quel public s’adressent nos efforts d’évangélisation ? Comment « étendre l’espace de notre tente et allonger nos cordages », pour faire entendre la Bonne Nouvelle à tous autour de nous ? (Es 54.2)

 -  Quel est le centre de nos messages en église et à l’extérieur ?