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19/08/2016

Etude n°9 : Répondre aux attentes : Marc 2.1-12 (27 08 16)

Etude n°9 : Répondre aux attentes : Marc 2.1-12 (27 08 16)
« Qu’est-ce qui est plus facile de dire au paralytique : tes péchés sont pardonnés, ou de dire lève-toi, prends ton lit et marche ? » Marc 2.9
(Guérison du paralytique, Polyptique de Montbéliard 16è s)

Observonsguérison du paralytique polyptique Montbéliard 16ès.jpg
Le contexte
Après la guérison d’un lépreux en Galilée, Jésus se tient éloigné de la ville quelques jours, afin de ne pas provoquer l’opposition et l’inimitié de ses adversaires qui pouvaient l’accuser d’impureté légale pour avoir touché un lépreux. En prenant du recul, Jésus obligeait ceux qui le recherchaient à venir à sa rencontre. (1.45)

Le texte
En quatre parties : 1-4 : retour de Jésus et arrivée du paralytique :
Où se tenait Jésus pour enseigner la foule ?
Comment le paralytique s’approche-t-il de la maison ? Pourquoi ne peut-il y entrer ?
Que firent ses amis ?
5-7 : le pardon scandalise les scribes
Que lui dit Jésus d’emblée ? En quoi est-ce surprenant ?
Quels arguments ont ses opposants ?
8-11 : la guérison prouve le pouvoir de pardonner.
Que rétorque Jésus ? Que doit prouver la guérison du paralytique ?
Que peut signifier l’ordre de prendre son lit et d’aller dans sa maison ?
12 : Quels sont les effets de la guérison sur les assistants ?
Que signifie « glorifier Dieu » ?

Comprenons
Jésus débute son ministère en Galilée par un enseignement appuyé de quelques guérisons symboliques de sa mission de libération du mal : un possédé d’un esprit impur (1.24), la belle-mère de Simon-Pierre (1.30), un lépreux (1.40). Il manifeste l’autorité et la puissance de sa parole sur le mal qui accable les hommes. Ses contemporains croyaient que la maladie était le châtiment du péché personnel du malade, et au premier abord la guérison du paralytique semble confirmer cette croyance, par ailleurs démentie (Jn 9.2-3). A travers cette guérison précédée du pardon des péchés, Jésus enseigne que tout mal dans le monde émane du péché (= séparation d’avec Dieu) et qu’il vient avant tout délivrer de cette cause du malheur humain.
Le texte nous apprend que
- pardon et guérison physique sans être forcément liés, peuvent être signe l’une de l’autre. Les troubles de la conscience, la peur ou la culpabilité, peuvent aboutir à une véritable paralysie physique, qui disparaît quand la cause est supprimée.
- Le pardon est accordé par Jésus qui a vu la foi du malade et de ses amis. La foi des amis exprimée par l’action entreprenante et la charité, n’est pas récompensée par le pardon, elle dispose simplement les cœurs à le recevoir comme une grâce. Elle prouve ici l’humilité et le désir ardent de délivrance, même si dans leur ignorance, le malade et ses amis ne réclament que la guérison physique, effet visible du péché.
- Le pardon est immédiat et total, sans aucune condition. Ce n’est pas une promesse pour le futur, c’est une libération spirituelle pour le présent (verbe au présent !).
- Le pardon accordé par Jésus scandalise ceux qui ne voient en Jésus qu’un homme usurpant le pouvoir de Dieu, donc blasphémateur. Mais en ne reconnaissant pas l’autorité divine de Jésus, et en refusant sa miséricorde, les scribes blasphèment eux-mêmes ! Jésus en effet leur a fait comprendre qui il est en s’appelant le « fils de l’homme »(v10), celui que Daniel (7.13-14) présente comme le Messie, le Juge (= libérateur de son peuple) promis à la gloire et à l’honneur, après une venue dans l’humilité de la condition humaine. Par cet acte de pardon, Jésus invite les scribes à dépasser le visible pour découvrir en lui le Sauveur d’un Israël paralysé dans son formalisme pharisien et son légalisme sans cœur. Lorsque les disciples recevront le pouvoir de pardonner (Jn 20.23), ce ne sera pas en leur nom mais au nom du Père et du Fils, à l’amour desquels le pardon rend témoignage.
- Le pardon saisi par la foi délivre aussitôt le paralytique de son mal spirituel et psychique ; libéré du poids qui l’accablait, il peut répondre avec une confiance absolue à la parole lui ordonnant de se lever et de se mettre en marche. L’ordre de « prendre son lit », c’est-à-dire la natte où il était allongé, lui signifie qu’il doit et peut désormais assumer son passé sans se culpabiliser ni plier sous son poids. Lorsque Jésus offre gratuitement son pardon, il donne aussi la force et l’enthousiasme pour obéir à sa parole et agir à son service, de façon à être glorifié, c’est-à-dire reconnu comme Sauveur par les témoins de cette transformation totale du pécheur délivré.
- L’entourage de Jésus fut au départ un obstacle à la rencontre du paralytique et de Jésus. Malgré l’opposition de quelques scribes, la foule ensuite s’émerveilla et exprima sa reconnaissance pour ce miracle étonnant. En contraste, la ténacité et l’ingéniosité des amis du malade qui savent saisir l’occasion, lui ont permis d’approcher Jésus et de trouver pardon et guérison.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

- Sachons nous situer : du côté des scribes refusant la miséricorde et le pardon offerts gratuitement par Jésus, au nom de préjugés dogmatiques,
du côté de la foule des curieux, des indifférents ou des adeptes trop zélés qui finissent par garder pour eux ce qu’ils reçoivent de Jésus,
du côté des amis qui aident le malade à venir à Jésus pour y trouver pardon, guérison, paix, joie et mouvement,
du côté de Jésus lui-même qui répond aux besoins de chacun, en apportant pardon et guérison ?
- Désirons-nous être guéris de nos maux psychiques et spirituels aussi ardemment que de nos maladies physiques ? Quelle paralysie spirituelle ou morale, plus ou moins confortable, nous empêche de croître dans la foi et la sanctification ? Quels moyens de guérison ce texte nous enseigne-t-il ?
- Avons-nous conscience d’être déjà pardonnés, ou bien restons-nous inquiets à ce sujet ? Comment guérir de cette inquiétude et de cette culpabilité ?
- Quelles leçons tirer de ce texte sur l’obéissance et la mission du pécheur pardonné ?
- Comment imiter Jésus et annoncer son pardon autour de nous ?


« Qu’est-ce qui est plus facile de dire au paralytique : tes péchés sont pardonnés, ou de dire lève-toi, prends ton lit et marche ? » Marc 2.9
(Guérison du paralytique, Polyptique de Montbéliard 16è s)
Observons
Le contexte
Après la guérison d’un lépreux en Galilée, Jésus se tient éloigné de la ville quelques jours, afin de ne pas provoquer l’opposition et l’inimitié de ses adversaires qui pouvaient l’accuser d’impureté légale pour avoir touché un lépreux. En prenant du recul, Jésus obligeait ceux qui le recherchaient à venir à sa rencontre. (1.45)

Le texte
En quatre parties : 1-4 : retour de Jésus et arrivée du paralytique :
Où se tenait Jésus pour enseigner la foule ?
Comment le paralytique s’approche-t-il de la maison ? Pourquoi ne peut-il y entrer ?
Que firent ses amis ?
5-7 : le pardon scandalise les scribes
Que lui dit Jésus d’emblée ? En quoi est-ce surprenant ?
Quels arguments ont ses opposants ?
8-11 : la guérison prouve le pouvoir de pardonner.
Que rétorque Jésus ? Que doit prouver la guérison du paralytique ?
Que peut signifier l’ordre de prendre son lit et d’aller dans sa maison ?
12 : Quels sont les effets de la guérison sur les assistants ?
Que signifie « glorifier Dieu » ?

Comprenons
Jésus débute son ministère en Galilée par un enseignement appuyé de quelques guérisons symboliques de sa mission de libération du mal : un possédé d’un esprit impur (1.24), la belle-mère de Simon-Pierre (1.30), un lépreux (1.40). Il manifeste l’autorité et la puissance de sa parole sur le mal qui accable les hommes. Ses contemporains croyaient que la maladie était le châtiment du péché personnel du malade, et au premier abord la guérison du paralytique semble confirmer cette croyance, par ailleurs démentie (Jn 9.2-3). A travers cette guérison précédée du pardon des péchés, Jésus enseigne que tout mal dans le monde émane du péché (= séparation d’avec Dieu) et qu’il vient avant tout délivrer de cette cause du malheur humain.
Le texte nous apprend que
- pardon et guérison physique sans être forcément liés, peuvent être signe l’une de l’autre. Les troubles de la conscience, la peur ou la culpabilité, peuvent aboutir à une véritable paralysie physique, qui disparaît quand la cause est supprimée.
- Le pardon est accordé par Jésus qui a vu la foi du malade et de ses amis. La foi des amis exprimée par l’action entreprenante et la charité, n’est pas récompensée par le pardon, elle dispose simplement les cœurs à le recevoir comme une grâce. Elle prouve ici l’humilité et le désir ardent de délivrance, même si dans leur ignorance, le malade et ses amis ne réclament que la guérison physique, effet visible du péché.
- Le pardon est immédiat et total, sans aucune condition. Ce n’est pas une promesse pour le futur, c’est une libération spirituelle pour le présent (verbe au présent !).
- Le pardon accordé par Jésus scandalise ceux qui ne voient en Jésus qu’un homme usurpant le pouvoir de Dieu, donc blasphémateur. Mais en ne reconnaissant pas l’autorité divine de Jésus, et en refusant sa miséricorde, les scribes blasphèment eux-mêmes ! Jésus en effet leur a fait comprendre qui il est en s’appelant le « fils de l’homme »(v10), celui que Daniel (7.13-14) présente comme le Messie, le Juge (= libérateur de son peuple) promis à la gloire et à l’honneur, après une venue dans l’humilité de la condition humaine. Par cet acte de pardon, Jésus invite les scribes à dépasser le visible pour découvrir en lui le Sauveur d’un Israël paralysé dans son formalisme pharisien et son légalisme sans cœur. Lorsque les disciples recevront le pouvoir de pardonner (Jn 20.23), ce ne sera pas en leur nom mais au nom du Père et du Fils, à l’amour desquels le pardon rend témoignage.
- Le pardon saisi par la foi délivre aussitôt le paralytique de son mal spirituel et psychique ; libéré du poids qui l’accablait, il peut répondre avec une confiance absolue à la parole lui ordonnant de se lever et de se mettre en marche. L’ordre de « prendre son lit », c’est-à-dire la natte où il était allongé, lui signifie qu’il doit et peut désormais assumer son passé sans se culpabiliser ni plier sous son poids. Lorsque Jésus offre gratuitement son pardon, il donne aussi la force et l’enthousiasme pour obéir à sa parole et agir à son service, de façon à être glorifié, c’est-à-dire reconnu comme Sauveur par les témoins de cette transformation totale du pécheur délivré.
- L’entourage de Jésus fut au départ un obstacle à la rencontre du paralytique et de Jésus. Malgré l’opposition de quelques scribes, la foule ensuite s’émerveilla et exprima sa reconnaissance pour ce miracle étonnant. En contraste, la ténacité et l’ingéniosité des amis du malade qui savent saisir l’occasion, lui ont permis d’approcher Jésus et de trouver pardon et guérison.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

- Sachons nous situer : du côté des scribes refusant la miséricorde et le pardon offerts gratuitement par Jésus, au nom de préjugés dogmatiques,
du côté de la foule des curieux, des indifférents ou des adeptes trop zélés qui finissent par garder pour eux ce qu’ils reçoivent de Jésus,
du côté des amis qui aident le malade à venir à Jésus pour y trouver pardon, guérison, paix, joie et mouvement,
du côté de Jésus lui-même qui répond aux besoins de chacun, en apportant pardon et guérison ?
- Désirons-nous être guéris de nos maux psychiques et spirituels aussi ardemment que de nos maladies physiques ? Quelle paralysie spirituelle ou morale, plus ou moins confortable, nous empêche de croître dans la foi et la sanctification ? Quels moyens de guérison ce texte nous enseigne-t-il ?
- Avons-nous conscience d’être déjà pardonnés, ou bien restons-nous inquiets à ce sujet ? Comment guérir de cette inquiétude et de cette culpabilité ?
- Quelles leçons tirer de ce texte sur l’obéissance et la mission du pécheur pardonné ?
- Comment imiter Jésus et annoncer son pardon autour de nous ?

12/08/2016

Étude n°8 Consoler les éprouvés 2 Cor 1.3-7 (20 08 16)

Étude n°8 Consoler les éprouvés 2 Cor 1.3-7 (20 08 16)
« Le Dieu de toute consolation nous console dans toutes nos afflictions, afin que par la consolation que nous recevons nous-mêmes de la part de Dieu nous puissions coguérison femme courbée JNR.jpgnsoler ceux qui se trouvent dans toutes sortes d’afflictions » 2 Cor 1.4
Compassion de Christ pour les éprouvés de la vie. (Icône écrite par Joëlle, Atelier des Tourelles, St Matthieu de Tréviers).

Observons
V 3 : Par quoi commence la lettre de Paul après les salutations aux destinataires et le vœu formulé pour eux par Paul ? Quelle était la situation de Paul au moment de l’envoi de cette seconde lettre aux Corinthiens, v 8-11 ? Comment évoque-t-il Dieu ?
V 3-7 : Relever les répétitions de mots : sur quoi insistent-elles ?
V 4 Quelle est la source de la consolation du chrétien ? Quelle est la conséquence ou le but de cette consolation ?
V 5 Que désigne l’expression « les souffrances de Christ qui abondent en nous » ? Voir 2 Cor 6.4-10 et 11.23-29 ; Jean 15.20. Quelle comparaison Paul établit-il entre souffrance et consolation ?
V 6 Quel sens a le lien fait par Paul entre affliction, consolation et salut ? Existe-t-il une souffrance salvatrice ? Quel effet a sur les Corinthiens la consolation reçue par Paul ?
V 7 Quelle est l’espérance de l’apôtre à propos des Corinthiens ?

Comprenons
Paul vient d’être gravement éprouvé en Asie (peut-être à Ephèse, Actes 19, au point de penser mourir. Mais comme Dieu l’a délivré, Paul espère qu’il le fera encore, si les Corinthiens contribuent par leur intercession à cette délivrance (v 9-11).De cette expérience Paul tire toute une réflexion sur la souffrance et la consolation du chrétien, dont émergent plusieurs principes :
- V 3 La souffrance n’est pas envoyée par Dieu car il est compatissant et miséricordieux envers ceux qui souffrent, ayant lui-même souffert, incarné en Jésus. Il peut ainsi les comprendre, les soutenir et leur apporter la consolation (consolidation ?) (Héb 2.17-18 ; 2 Cor 1.5)
- La souffrance quand elle est supportée avec patience (v 6) conduit à expérimenter une consolation proportionnelle au degré de la souffrance (v 4-5)
- La souffrance oblige le croyant à ne compter que sur Dieu qui a la puissance de ressusciter les morts (v 9). Elle affermit la foi et produit l’endurance (Jac 1.3).
- La souffrance injuste, subie pour la foi en Christ, permet au croyant de s’identifier à Christ. Les « souffrances de Christ » peuvent s’entendre de deux façons :
a) Les persécutions qu’a subies Christ n’épargnent pas ses disciples (Jean 15.20). Paul en fait deux listes impressionnantes dans sa lettre : 2 Cor 6.4-10 et 11.23-29. Seul le sens de la mort est différent, car la mort du disciple ne sauve personne. Les souffrances de ses disciples atteignent Christ lui-même qui est solidaire de son peuple éprouvé : voir le cri entendu par Paul sur le chemin de Damas, Actes 9.4-5.
b) Au sein de la détresse la consolation, le réconfort de Dieu, qualifient et équipent le chrétien pour être à son tour porteur de consolation et d’encouragement auprès des affligés (v 4,6).

- Le témoignage de celui qui a puisé en Christ consolation et patience/endurance dans la souffrance, interroge le non-croyant et peut le conduire à rechercher Dieu, et à trouver aussi en Christ sa consolation, sa délivrance et son salut (v 6).
L’expérience de Paul a affermi en lui l’assurance et l’espérance que les destinataires de sa lettre trouveront eux-aussi la même consolation dans les épreuves subies avec patience au nom de Christ (v7).
Le passage établit une vraie chaîne de solidarité dans la souffrance : Dieu console les uns et les fortifie pour qu’ils soient à leur tour des consolations pour les autres. Cette solidarité n’est pas seulement sur le plan matériel ou physique, mais aussi, surtout de la part de l’Eglise, sur les plans moraux, affectifs et spirituels.

Questions pour une application dans la vie chrétienne
- Comment mon Eglise remplit-elle concrètement ce rôle de consolation des affligés ?
- Quelles paroles du Seigneur, qui m’ont réconforté(e) dans le malheur puis-je transmettre à mon proche éprouvé ? Comment ne pas ressembler aux amis de Job, mais être de vrais témoins de l’amour et de la consolation de Dieu ?
- Dans l’épreuve qu’est-ce qui domine en moi : la plainte, la révolte, la victimisation, la confiance totale en Dieu, la bénédiction pour son appui, l’espérance que cela ne durera pas et débouchera sur la gloire (Luc 24.26 ; 1 Pie 5.11).